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Lilymage présente. Dax dans les Landes. France. Volet 1.
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Dax dans les Landes France Volet 1
Dax (en gascon Dacs, en basque Akize) est une commune française située dans le département des Landes et la région Aquitaine. Elle appartient à la province historique de la Gascogne. C'est une station thermale très fréquentée. Protégée des vents maritimes par la forêt landaise, riche de ses eaux, cette ville est bien un bain de jouvence pour les curistes. Elle a même, aujourd’hui, la palme française de la cure thermale. Cependant, Dax a d’autres attraits pour le touriste : les berges de l’Adour, les spectacles taurins et ses espaces verts, ses musées. À l'emplacement où s'élève aujourd'hui Dax s'étendait une cité lacustre. Peu à peu, les apports de l'Adour comblèrent le lac, et la cité, d'abord bâtie sur pilotis, put s'étendre sur la terre ferme. La cité entre dans l'histoire en 297 en étant mentionnée dans la Liste de Vérone et plus tard en 400 dans la Notice des Provinces et Cités des Gaules.
Voici les symboles des jeux très prisés à Dax. A gauche, une vachette et un écarteur pour les courses de vaches landaises et ci-dessus, un taureau pour les corridas. La course landaise est le sport traditionnel des Gascons. Elle reste encore l'événement principal des fêtes de village. Il n’y a pas de mise à mort contrairement à la corrida.
On peut fixer avec une assez grande vraisemblance la construction des remparts vers le milieu du IVe siècle. C’est un travail gigantesque pour l'époque, de 1465 m de longueur, clôturant environ 12 à 13 hectares, avec pour monument principal un temple qui daterait de la première moitié du IIe siècle. Siège épiscopal situé sur le chemin de Saint-Jacques, Dax attire les pèlerins qui y passent toujours en route pour Compostelle. Par ailleurs, la ville, située sur l'Adour, à proximité de Bayonne et sur l'ancienne voie commerciale Dax-Pampelune, devient assez prospère. Les guerres de religion, des épidémies et une grande pauvreté marquent le XVIe siècle. Vincent de Paul fait ses études chez les Cordeliers de Dax, ensuite au collège municipal. Le cardinal Mazarin séjourne à Dax en 1659. Cette même année, plusieurs princes et princesses se déplacent dans la cité des Eaux-Chaudes. Louis XIV (aux côtés duquel la ville s'était rangée durant la Fronde) s'arrête aussi à Dax en allant au-devant de sa fiancée, l’Infante Marie-Thérèse, qu'il va épouser à Saint-Jean-de-Luz. Dax détruisit une partie de ses remparts au XIXe siècle pour s'ouvrir vers l'extérieur.
La Fontaine d’eau chaude fut construite au XIXe siècle sur l'emplacement supposé des anciens thermes romains
Jean-Charles de Borda Jean-Charles, chevalier de Borda, né le 4 mai 1733 à Dax et mort le 19 février 1799 à Paris, est un mathématicien, physicien, politologue et marin français. Il adonné son nom à plusieurs vaisseaux écoles des XIXe et XXe siècles, sur lesquels étaient embarqués les élèves de l'École navale. Il fait partie des soixante-douze savants dont le nom est inscrit sur la Tour Eiffel. Jean-Charles de Borda est la figure emblématique de Dax.
Le musée de Borda est installé dans la Chapelle des Carmes, construite en 1523. Il y présente ses collections par roulement, ainsi que des expositions temporaires d'artistes contemporains ; le musée de Borda assure aussi la visite guidée d'une crypte archéologique qui renferme les vestiges des fondations du temple gallo-romain de Dax datant du IIe siècle. Selon les études en cours, il s’agirait en fait des fondations d’une basilique.
L’intérieur de la chapelle des Carmes qui vient juste d’ouvrir ses portes, après restauration, pour accueillir des expositions. Les dalles du sol sont d’origine.
Ces dalles qui portent des inscriptions rappellent que cette chapelle est aussi un lieu de sépultures.
L’hôtel Saint Martin d’Agès et son portail d’entrée datent de 1616. Le cardinal Mazarin et Anne d’Autriche y séjournèrent en 1659-60.
La cathédrale Notre-Dame de Dax est le quatrième lieu de culte édifié sur le même emplacement et dédié à Notre-Dame dans le mystère de son Assomption. En 1647, les plans de l’édifice actuel sont dressés. Les travaux, faute de moyens financiers, ne commencent qu’en 1694. En 1719, les travaux sont suffisamment avancés pour que l’église soit livrée au culte et bénite. En 1755, la cathédrale est consacrée. Elle ne sera terminée qu’en 1894 lorsque la façade et les deux tours seront construites. Elle est de style classique car au XVIIe siècle l’architecture s’inspire de l’antiquité grecque et romaine.
Le Maître-Autel est en marbre polychrome et date de 1751. Il est de style baroque, les deux anges adorateurs en témoignent.
La coupole date de 1717. Au XIXe siècle, un artiste bordelais peint l’ assomption de la Vierge.
La chapelle de la Vierge, œuvre des frères Mazzetti, est terminée en 1765. L’autel et son encadrement monumental sont de style baroque. Il y a dans cette chapelle quelques stalles gothiques du XVIe siècle. Derrière l’autel se trouve une toile représentant l’Assomption de la Vierge datée de 1765. Deux toiles classées, du XVIIe siècle, ornent les murs au-dessus des stalles.
Le portail des Apôtres Le visiteur non prévenu est toujours étonné en découvrant le « portail des Apôtres » qui était le portail ouest (portail central) de la cathédrale gothique. Il est resté miraculeusement en place jusqu’au début de la construction de la façade et des deux tours de la cathédrale actuelle, c’est-à-dire à la fin du XIXe siècle. Il a, alors, été démonté et remonté à l’intérieur de la cathédrale. Ce portail date, semble-t-il, de la moitié du XIIIe siècle. Il est typique du style gothique du nord de la France. Sur le tympan, le sujet traité est le Jugement dernier comme à Paris, Chartres, Amiens. Il y manque la statue du Christ.
Le très beau buffet, de style rocaille, date de la fin du XVIIIe siècle. Il est en chêne et les sculptures sont en tilleul. L’instrument fut mis en place en 1786. Sa dernière restauration, en 1983, fut confiée à un facteur d’orgue dacquois. 15000 heures de travail ont été nécessaires.
La place de la cathédrale vient d’être réaménagée.A l’ombre d’oliviers centenaires, se dresse la statue d’un légionnaire romain et de son chien, œuvre de Jacques Lasserre.
Le parcThéodore Denis abrite ce joli kiosqueà musique,les arènes et les remparts de la ville sans oublier les nombreux joueurs de pétanque.
Les Arènes, édifiées en 1913, ont une capacité d’accueil de 8000 places. C’est le haut-lieu de la tauromachie et des courses de vaches landaises.
Le côté du parc Théodore Denis où courent les vestiges d’une enceinte gallo-romaine édifiée au IVe siècle.
Les madeleines sont l’une des nombreuses spécialités gastronomiques de Dax.
Une jolie place sur laquelle on trouve le musée Georgette Dupouy. Cette artiste peintre (1901-1992) s’installe à Dax en 1935. Sa famille la contraint à abandonner ses pinceaux malgré la reconnaissance de son talent par les critiques. Elle se remet à peindre en 1942 et rencontre Utrillo en 1943. Ce musée rassemble bon nombre de ses œuvres.
Un square où l’on peut se reposer près d’un jet d’eau très agréable.
Informations prises sur place et dans différents guides. Conception, réalisation, photos : L. Cavallari. Musique folklorique basque interprétée par le groupe Hegalkanta. Date : Juillet 2011. lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés sur Le site de : www.imagileonation.com