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Restitution du groupe de travail: « Implication des acteurs et place de la participation communautaire». Rapporteurs: [ plusieurs noms possibles ]. Liste des membres du groupe. Leçons opérationnelles principales (1).
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Restitution du groupe de travail: «Implication des acteurs et place de la participation communautaire» Rapporteurs: [plusieurs noms possibles]
Leçons opérationnelles principales (1) • Les présentations n’ont pas fait ressortir la participation communautaire (nécessaire pour articuler adéquatement l’offre et la demande; pour définir les besoins des pauvres qui sont les principaux bénéficiaires; condition importante pour la pérennité des interventions); • Possibilité de s’appuyer sur la communauté pour mener à bien certaines interventions (vérification FBP au Burundi, suivi du NHIS au Ghana, appui des COSA pour régler certains problèmes en Guinée, CSCOM au Mali, identification des plus pauvres au Burkina); • Les bénéficiaires (pauvres) souvent ne savent pas qu’ils ont droit à des services gratuits parce que tous les acteurs n’ont pas été associés à la définition et à la MEO des interventions;
Leçons opérationnelles principales (2) • Prestataires de soins: groupes de pressions, syndicats forts à prendre en compte pour ne pas bloquer les interventions (motivation, ristournes,…); • Pas d’opposition entre l’IB (participation communautaire) et la gratuité; • Les communautés ne sont pas là pour recevoir, elles réclament une place précise, un partenariat clair;
Recommandations aux décideurs politiques (1) • Les politiques doivent viser et mettre en œuvre des projets pérennes; ne pas se concentrer seulement sur l’atteinte des OMD pour mettre en œuvre des initiatives ponctuelles; • Les communautés doivent être associées à toutes les étapes des interventions (conception, mise en œuvre et monitorage) = nécessité de définir de bonnes stratégies de communication pour les toucher; • Tous les acteurs doivent être redevables (chaque franc qui est dépensé doit pouvoir être justifié) par rapport à leurs responsabilités; • La participation communautaire doit être promue et on doit investir dans cette composante pour mieux les organiser / les structurer afin qu’elle puisse jouer efficacement son rôle;
Recommandations aux décideurs politiques (2) • Les ONG, la société civile, les associations doivent être supportées pour organiser les communautés; ces structures sont mieux adaptés pour mobiliser la communauté; • L’importance d’établir des partenariats Etat-ONGs (mobilisation communautaire); • Les rôles de la société civile et des ONGs doivent cependant être clairement définis pour qu’ils appuient le développement communautaire et soient des facilitateurs; mais qu’ils ne substituent pas à la communauté; • Définir avec les communautés les activités qui ne les déstabilisent pas; • Définir également des stratégies de communication appropriées selon les contextes (rural, urbain) pour atteindre et faire participer la communauté.
Recommandations aux PTF • Les PTF doivent travailler avec les nationaux en matière de participation communautaire; • Soutenir les interventions qui accordent une large place à la participation communautaire (identification des besoins, implication dans la MEO, retombées principales centrées sur la communauté)
Priorités pour les experts • Les chercheurs doivent s’appuyer sur les communautés dans leurs recherches: • dans la définition des sujets de recherches; • dans la mise en œuvre; • Partager les résultats des recherches avec tous les acteurs; • Orienter les recherches sur les besoins ressentis, réels des communautés; • Communautés = partenaires / sujets de recherche; savoir à exploiter, à valoriser (identification des plus pauvres); • Echanger les bonnes pratiques entre les différents acteurs (communautés, prestataires, chercheurs, décideurs)