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COMPLEXITE ET TERRITOIRES Henri EGEA

COMPLEXITE ET TERRITOIRES Henri EGEA. Institut HERACLITE. Institut HERACLITE. Présentation Complexité et chaos La pensée complexe Les Attracteurs de vie  Affronter les incertitudes des territoires. 1- COMPLEXITE ET CHAOS. LA PLANETE TERRE. LA VIE AUTO ORGANISEE.

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COMPLEXITE ET TERRITOIRES Henri EGEA

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Presentation Transcript


  1. COMPLEXITE ET TERRITOIRESHenri EGEA Institut HERACLITE

  2. Institut HERACLITE PrésentationComplexité et chaos La pensée complexe Les Attracteurs de vie  Affronter les incertitudes des territoires

  3. 1- COMPLEXITE ET CHAOS

  4. LA PLANETE TERRE

  5. LA VIE AUTO ORGANISEE

  6. UNE ORGANISATION : LES FOURMIS

  7. L’HOMMEOU L’ÊTRE HUMAIN ? Tableau de S. DALI

  8. LES NEURONES

  9. L’ ÉVOLUTION ADAPTATIVE

  10. LES ORGANISATIONS HUMAINES

  11. UNE ORGANISATION HUMAINE « La danse », de H. Matisse

  12. LA COMPLEXITÉ D ’origine latine : Complexus Cum Plectere Ce qui est tissé ensemble (ou ce qui est relié ensemble avec un sens émergent) Exemples : le corps humain, l’Univers ...

  13. LA COMPLEXITÉ • La complexité a toujours existé • et s'amplifie en permanence : • l’Univers ou le plurivers • le vivant • les organisations du vivant • les organisations humaines • L'évolution va dans le sens de la COMPLEXIFICATION

  14. La reliance Concept crée par Marcel Bolle de Bal. Reliance, relier, lier, nouer, ligoter…. La reliance peut être psychologique, sociale, culturelle, religieuse, de savoirs, de connaissances, économique, thérapeutique, éthique. Le contraire de la reliance est la déliance. La reliance peut constituer un paradigme de pensée.

  15. LA BOUCLE TÉTRALOGIQUE ORDRE interactions et interrelations • organisation: un homme, une organisation, une entreprise, mais aussi une pensée, une idée, une cellule,une molécule, une galaxie.... Organiser, c'est donner de la VIE DÉSORDRE ORGANISATION

  16. LA COMPLEXITÉ SELON EDGAR MORIN DÉSORDRE ORDRE COSMOS - COSMOLOGIE GRECQUE - PLATON - ARISTOTE ( LOGIQUE) - PTOLÉMÉE (GÉOCENTRISME) INTERACTIONS CHAOS PRÉCURSEUR: HÉRACLITE -THERMODYNAMIQUE (SECOND PRINCIPE ET ENTROPIE) - RUTHERFORD, PLANCK, EINSTEIN, HEISENBERG... CHAOSMOS RENCONTRES ALÉATOIRES PUIS «  LOIS  » ORGANISATION

  17. LE CHAOS Le Chaos n'est pas le désordre comme on l'imagine Le Chaos est un principe relié de nature : - génésique (la spirale de la Vie) - générique (le RE) - thermodynamique (entropie et néguentropie) La théorie du Chaos contribue à la compréhension de la complexité et du chaos, mais elle n'est pas la seule.

  18. LE CHAOS • Les phénomènes non linéaires entrent dans le champ de la pensée • scientifique. • L'événement aléatoire, qualitatif, quotidien est accepté par le nouveau cadre de recherche. • La réalité n'obéit pas à l'idée généralement répandue que des causes simples produisent des effets simples et que des causes complexes • produisent des effets complexes. • Des systèmes simples et déterministes peuvent engendrer un comportement complexe et inversement des systèmes complexes peuvent produire un comportement simple. • Derrière le chaos se cachent une complexité et une imprédictibilité, mais pas forcément du hasard. • Des systèmes dynamiques à feed back, qui se reprennent eux-mêmes dans leurs propres causes, peuvent présenter une grande sensibilité à • d'infimes variations et se comporter comme mûs par un attracteur.

  19. LA COMPLEXITE 1. la complexité n'est pas synonyme de complication 2. la réalité perçue reste toujours inachevée et incomplète 3. le tout et les parties sont liés par une dialectique dynamique 4. les interactions sont inextricablement enchevêtrées 5. les systèmes complexes s ’ auto-organisent 6. le complexe est une conjonction d'ordre et de désordre 7. l'incertitude et l ’indécidabilité sont inhérentes aux situations complexes 8. les systèmes complexes sont instables et évoluent par bifurcations 9. des logiques différentes co-existent de façon dialogique.

  20. 2 - LA PENSEE COMPLEXE

  21. LA PENSEE COMPLEXE - La complexité a toujours existé -L'évolution va dans le sens de la complexification -La complexité est source de progrès PENSER LA COMPLEXITÉ ou PENSER COMPLEXE ou AVOIR UNE PENSÉE RELIANTE c’est: Désigner les nouveaux champs conceptuels dans lesquels il faut évoluer pour progresser dans la compréhension du complexe.

  22. Simplification Descartes - « Diviser chacune des difficultés que j’examinerais en autant de parcelles qu’il se pourrait et qu’il serait requis pour les mieux résoudre ». Complexité Pascal - « Que toutes choses causées et causantes, aidées et aidantes,sont par un lien naturel liées, et que je tiens pour impossible de connaître le tout sans connaître les parties et les parties sans connaître le tout.

  23. Simplification Le principe de simplification impose de disjoindre et de réduire Complexité Le principe de complexité enjoint de relier, tout en distinguant.

  24. REPRÉSENTER LA COMPLEXITÉ • Devant la difficulté de comprendre et de maîtriser le complexe, notre • tentation est d'adopter une attitude réductrice et de nous replier vers des • visions et des outils simplificateurs. • Il est indispensable de réfléchir aux processus d'élaboration de nos • représentations. • C'est en effet à partir de celles-ci que nous construisons notre action et • notre avenir. • Un système de représentation est une sorte de transformateur qui construit • dans nos têtes une "représentation" de la réalité. • Nos représentations sont isomorphes de nos systèmes de représentation.

  25. REPRÉSENTER LA COMPLEXITÉ • Un système de représentation a trois composantes essentielles: • le paradigme, la vision générale du monde à laquelle nous nous référons • le contexte dans lequel nous nous trouvons • l'intention ou le projet intime qui conditionne nos interprétations • Dans l'univers de la complexité, les responsables ont intérêt à pratiquer une véritable "écologie de l'esprit" qui consiste à adapter leurs modes de pensée à l'environnement et à la nature des enjeux, et à se considérer comme faisant partie intégrante de la complexité qu'on veut piloter.

  26. CONSTRUIRE LA RÉALITÉ • Une certaine réalité existe par elle-même. • La "représentation systémique" permet d ’appréhender la réalité complexe. • Un système ... • ... est quelque chose (n'importe quoi) ... • ... qui poursuit des finalités (qui donnent du SENS) (1) ... • ... dans un environnement actif et évolutif (éco-système) ... • ... en exerçant une activité ... • ... en s'organisant (interactions) ... • ... et en évoluant sans perdre son identité. • (1) principe téléologique: un phénomène est animé par sa finalité.

  27. LA PENSÉE COMPLEXE Aspire à la connaissance multidimensionnelle, multiréférentielle et globalisante. Trois principes comme bases de la pensée reliante : • La dialogique • La récursivité (ou récursion) • L'hologrammatique

  28. LA DIALOGIQUE La dialogique rend compte de la dualité au sein de l'unité. Elle associe deux termes antagonistes et complémentaires: ordre stable paix centralisation désordre instable guerre décentralisation

  29. LA RECURSIVITE • L'idée récursive traduit le choc entre cause et effet. • Les Individus produisent la Société qui produit les individus. • Individus et Sociétés sont nécessaires l'un à l'autre et indissociablement reliés de façon récursive. • L’organisation produit et s'auto-produit. • En organisant la production d'objets et de services, l’organisation s’auto-organise, s'auto-entretient (et si nécessaire s'auto-répare) pour assurer sa survie. Nation CITE citoyen

  30. © L' HOLOGRAMMATIQUE Le tout est dans la partie et la partie est dans le tout. Le tout est à la fois plus et moins que la somme des parties Plus que les parties car : L’organisation a une performance supérieure à l'addition des performances de chacun : elle les multiplie. Moins que les parties car l’organisation n'utilise qu'une fraction des compétences et des qualités des acteurs. Le projet d'organisation communiqué doit être partagé par le plus grand nombre d'acteurs pour une meilleure auto-organisation efficace .

  31. POUR NE PAS OUBLIER PARTIE TOUT

  32. Institut HERACLITE LA PENSEE COMPLEXE Dialogie Récursivité Hologrammatique

  33. LA PENSÉE COMPLEXE Rester ouvert à tout un éventail de modes de pensée, n'en privilégier aucun à priori, mais en choisir un qui semble adapté à la situation. Dans la conduite de l'action, l'homme doit se considérer comme faisant partie intégrante des processus complexes qu'il veut piloter. Savoir simplifier lorsqu'on ne risque pas d'amputer une partie de la réalité, de sa richesse, savoir complexifier son approche lorsque l'enjeu l'exige.

  34. 3 - LES ATTRACTEURS DE VIE

  35. LA FINALITÉ • La finalité est une émergence cybernétique de la vie, mais elle émerge dans la complexité (endo exo causalité). • Que ce soit au niveau de l’organisme, de l’individu, de la reproduction de l’espèce, de l‘éco-système, de la société, l’idée de la finalité doit être à la fois intégrée et relativisée, c’est à dire complexifiée. • C’est une notion ni claire, ni distincte, elle est clignotante. • La finalité est une idée ouverte sur son contraire, liée à son contraire.

  36. Institut HERACLITE L’ATTRACTEUR DE VIEDans un univers chaotique, pour qu ’il y ait un début d ’organisation ou d ’auto organisation, il faut qu’il y ait émergence d ’un attracteur .Si l ’attracteur mène à la vie, il est un attracteur de vie.Si l ’attracteur mène à la mort, il est un attracteur de mort.Tous les attracteurs peuvent co-éxister dans un même univers

  37. REPRESENTER LES ATTRACTEURS DE VIE

  38. Institut HERACLITE Représentons un attracteur de vie par un ensemble de verbes synthétisant ce que fait une entité vivante (homme, système socio-technique, nation…) pour exister et réaliser une activité.

  39. Capitaliser le patrimoine Apprendre Communiquer action aléa Surveiller Agir l’environnement Maîtriser les Anticiper risques Adapter les Maximiser la ressources qualité vitales Administrer Un attracteur de Vie H. EGEA ©

  40. UN ATTRACTEUR DE VIE

  41. Représentation en cohérence fractale d ’un attracteur de vie

  42. 4 - AFFRONTER LES INCERTITUDES DES TERRITOIRES

  43. INCERTITUDE ET INDÉCIDABILITE DES SITUATIONS COMPLEXES • Aucune situation n'existe dans un monde simplifié. • Toute réalité ne peut se ramener à 2 ou 3 parties ou • sous-parties ou à quelques paramètres pertinents. • Ce n'est pas en réduisant la réalité à ce qu'on peut en • comprendre ou aux éléments sur lesquels on peut agir, • qu'on accroît sa propre maîtrise de la complexité de • cette réalité.

  44. LA CONNAISSANCE LA CONNAISSANCE N’ EST PAS LE REFLET DU RÉEL, MAIS SEULEMENT UNE TRADUCTION, UNE CONSTRUCTION DE L’ ESPRIT IDÉE DE CHANGEMENT : - POURQUOI CHANGE T ’ ON DE THÉORIE ? - COMMENT SE FAIT-IL QUE LES THÉORIES CHANGENT ? KARL POPPER (FALSIFICATIONNISME ou FAILLIBILISME) : UNE THÉORIE N’ EST QU’UNE CONSTRUCTION DE L’ESPRIT HUMAIN.

  45. L’INCERTITUDE EST FONDAMENTALE Pour K. POPPER, l’induction n’est pas un facteur de certitude. Elle donne seulement des plausibilités. Selon l’induction, on peut, grâce à la perception, observer un grand nombre de phénomènes desquels on induit des théories (Ex: Tous les cygnes sont blancs). L’induction n’est pas rigoureuse. La déduction est rigoureuse, car elle contient une théorie et l’applique au réel. Si la théorie s’accorde avec le réel, elle est confirmée, provisoirement, elle est corroborée. Dans le cas contraire, elle est falsifiée, rejetée ( La relégation), on recourt alors à une autre théorie, et ainsi de suite….

  46. CONNAISSANCE ET ACTION Le besoin de connaissance externe est la nécessité vitale de l’animal locomoteur / acteur qui joue sa vie au sein d’un environnement incertain, aléatoire et périlleux. connaissance action L’existence animale dépend de l’action dans l’environnement. • Elle dépend de l’environnement mais aussi de la connaissance de l’environnement. • La connaissance s’affronte et répond à l’incertitude, et la connaissance cérébrale s’est développée dans et par l’incertitude praxique. • La connaissance animale répond à l’incertitude en extrayant des informations d’un environnement aléatoire. • L’incertitude est à la fois l’horizon, le cancer, le ferment, le moteur de la connaissance qui est lutte permanente contre l’incertitude. • La connaissance n’est pas une projection de la réalité sur un écran, mais une organisation cognitive de données sensorielles / mémorielles produisant à la fois la projection et l’écran.

  47. CONNAISSANCE ET ACTION Production d’informations, de représentations, la connaissance est aussi STRATÉGIE • Il n’y a pas que l’action qui ait besoin de stratégie, c’est-à-dire art / méthode / ruse aptes à élaborer des conduites dans des conditions incertaines. • La connaissance a besoin de stratégie pour articuler, vérifier, corriger à travers le flou et l’aléa, sa représentation des situations, des êtres et des choses. • La stratégie de la connaissance est nécessaire à la stratégie de l’action. L’art stratégique dans la connaissance et dans l’action estl’intelligence.

  48. STRATÉGIE ET PROGRAMME Le programme («ce qui est inscrit à l’avance ») est un ensemble d’instructions codées, qui lorsqu’apparaissent les conditions spécifiques de leur exécution, permettent le déclenchement, le contrôle, la commande par un appareil de séquences d’opérations définies et coordonnées pour arriver à un certain résultat.

  49. STRATÉGIE ET PROGRAMME La stratégie comporte, comme le programme, le déclenchement de séquences d’opérations coordonnées. Mais à la différence du programme, elle se fonde sur des décisions de déclenchement, mais aussi sur des décisions successives, prises en fonction de l’évolution de la situation, ce qui peut entraîner des modifications dans la chaîne, voire la nature des opérations prévues. La stratégie se construit, se déconstruit en fonction des événements, aléas, contre-effets, réactions perturbatrices de l’action engagée. La stratégie suppose l’aptitude à entreprendre une action dans l’incertitude et à intégrer l’incertitude dans la conduite de l’action; la stratégie nécessite compétence et initiative.

  50. STRATÉGIE variabilité fortes interactions avec les événements aléatoires utilisation de l’aléa PROGRAMME peut-être stoppé et remplacé par un autre programme ou une stratégie faibles interactions avec les événements aléatoires non utilisation ou faible utilisation de l’aléa STRATÉGIE ET PROGRAMME Nous pouvons en établir la différence dans les tableaux suivants

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