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BILLETTIQUE MULTIPASS Norme Intercode et Nouvel entrant. COTITA du 6 novembre 2009. Interopérabilité et normalisation. La norme Intercode garantit l’interopérabilité des systèmes billettiques
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BILLETTIQUE MULTIPASSNorme Intercode et Nouvel entrant COTITA du 6 novembre 2009
Interopérabilité et normalisation • La norme Intercode garantit l’interopérabilité des systèmes billettiques • pour permettre qu’une carte émise par un réseau puisse être reconnue et utilisée par les autres réseaux • pour faciliter et simplifier les déplacements et promouvoir ainsi l’usage des transports collectifs • pour faire converger les développements des industriels vers des standards et faire baisser les coûts
Qu’est-ce qu’Intercode ? • Norme billettique française (XP P 99-405) • Issue des travaux du Bureau de Normalisation de l’Exploitation, de la Voirie et des Transports (BNEVT) • des AO (GART, STIF), • des opérateurs de transport (UTP, Connex, Kéolis, RATP, SNCF, Transdev), • des industriels (ACS, ERG, Schlumberger, Thalès), • le ministère des Transports (Certu). • Intercode décrit le codage commun des informations contenues dans la carte et leurs règles d’utilisation. Elle contient : • Le dictionnaire des données • Les structures permettant de décrire les titres de transport • Les règles d’utilisation des structures • L’implantation physique des données dans les cartes
Les évolutions d’Intercode 2002 : Intercode 1 (publication AFNOR en 08/2002) 2003 : Intercode 2 (publication AFNOR en 12/2003) 2008 : Intercode « 2 révisé » ou « Intercode 2008 » 2009/2010 : Projet Intercode 3 • Les industriels doivent développer leur système en fonction des normes • Le changement de normes implique l’évolution : • des documents techniques d’interopérabilité • des logiciels • des cartes/supports • un même équipement peut être conçu pour accepter des supports conformes à différentes versions d'Intercode, pour assurer une transition douce d'une version à l'autre
Intercode en France Réseaux TER : Intercode 1 : Alsace, Aquitaine, Centre, Nord Pas de Calais, Rhône Alpes (Grenoble) Intercode 2 : Auvergne, Bretagne, Ile de France, Lorraine, Midi Pyrénées, PACA, Rhône Alpes (hors Grenoble) Réseaux urbains et interurbains : Intercode 1 : Tours, Indre-et-Loire Intercode 2 : Valence, Lyon, Rennes Réseaux en évolution norme 1 vers norme 2 ou ultérieur : Grenoble
Problématiques locales : « famille » Multipass Contexte : • Multipass Centre lancé en 2002 : • sur la base de la norme Intercode 1* • Déploiement de la billettique d’Orléans prévu en 2010 : • sur la base de la norme Intercode II révisée (Intercode 2008) • Appel d’offres lancé en Intercode II / Industriel retenu pour développement en Intercode II Différences entre Intercode 1 et Intercode II : • des champs codés différemment • des nouvelles structures (prise en compte des tarifs zonaux multimodaux) • une meilleure prise en compte des nouveaux supports (clés USB, téléphones NFC) • En définitive, il y a peu d’évolutions majeures, ce sont principalement des évolutions techniques. • La contrainte est davantage liée au souhait pour un nouvel entrant d’être conforme à la dernière norme en vigueur * Avec une particularité régionale
L’Intercode 3 A l’occasion de l’arrivée du tramway en 2013 à Tours, le SITCAT et Fil Bleu envisage un renouvellement de leur système billettique avec prise en compte de la norme Intercode 3 . Quelles que soient les décisions prises vis-à-vis de l’Agglomération d’Orléans, les partenaires de Multipass devront définir d’ici 2013, les conditions d’une migration vers l’Intercode 3 * Avec une particularité régionale
Scénario 1 – Tous les opérateurs passent en Intercode 2 Interopérabilité maximale • Scénario 1: • Orléans déploie en Intercode 2 • Pas de soucis pour la SNCF dont les systèmes informatiques nationaux acceptent toutes les versions d’Intercode • Suppose des évolutions des logiciels chez Fil Bleu et Fil Vert (coûts estimés entre 400 à 600 K euros par réseau) • Il faut définir qui prend en charge ces coûts ! • L’interopérabilité est maximale pour toutes les nouvelles cartes émises, reste que les anciennes cartes Intercode 1 ne sont pas acceptées sur le bassin d’Orléans • Avant 2013, il faudra gérer la migration vers Intercode 3
Scénario 2 – Tous les opérateurs restent en Intercode 1 Interopérabilité maximale • Scénario 2: • Orléans déploie en Intercode 1 • Le fait d’être en Intercode 1 est totalement transparent pour les clients. Il n’y a pas de fonctionnalités en moins. • Orléans est opposé par principe à un déploiement en Intercode 1. Ils souhaitent disposer de la dernière norme en vigueur • L’appel d’offres ayant été passé pour un déploiement en Intercode 2, l’industriel d’Orléans affiche un surcoût de 700 K euros pour l’Intercode 1 • L’Intercode 1 serait en fait utilisé par Orléans sur une période courte (de 2010 à 2013), en attendant le passage à l’Intercode 3 pour tous les partenaires
Scénario 3 – Orléans déploie en Intercode 2 mais accepte les cartes Intercode 1 Interopérabilité « partielle » • Scénario 3: • Orléans déploie en Intercode 2, les cartes sont émises en Intercode 2, mais les cartes Intercode 1 sont acceptées en lecture et chargement • La SNCF accepte sans difficulté de lire et d’écrire sur les cartes Intercode 2 émises par Orléans • Les cartes émises par les partenaires « historiques » peuvent fonctionner à Orléans • Par contre, les cartes Intercode 2 d’Orléans ne fonctionne pas chez Fil Bleu et Fil Vert : l’interopérabilité est partielle • L’appel d’offres ayant été passé pour un déploiement en Intercode 2, l’industriel d’Orléans affiche un surcoût de 700 K euros pour accepter les cartes Intercode 1
Scénario 4 – Orléans déploie en Intercode 2 sans accepter les cartes Intercode 1 C’est la fin de l’interopérabilité ! • Scénario 4: • Orléans déploie en Intercode 2, les cartes sont émises en Intercode 2, seules les cartes Intercode 2 sont acceptées • La SNCF accepte sans difficulté de lire et d’écrire sur les cartes Intercode 2 émises par Orléans • Par contre, les cartes Intercode 1 en circulation et celles qui seront émises ne sont pas acceptées à Orléans : un client qui se fait délivrer le matin une carte à la SNCF, ne peut pas l’utiliser l’après midi à Orléans ! • C’est la fin de l’interopérabilité !