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Mission d ’ étude portant sur l ’ évaluation des pôles de compétitivité Fiche individuelle du pôle MICROTECHNIQUES. Mai 2012 Région : FRANCHE-COMTE Thématiques : Mécanique, microtechniques. 1. Caractéristiques du pôle 1.1 Fiche signalétique du pôle MICROTECHNIQUES.
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Mission d’étude portant sur l’évaluation des pôles de compétitivitéFiche individuelle du pôle MICROTECHNIQUES Mai 2012 Région : FRANCHE-COMTE Thématiques : Mécanique, microtechniques
1. Caractéristiques du pôle • 1.1 Fiche signalétique du pôle MICROTECHNIQUES
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.1 Stratégie du pôle Feuille de route Diagnostic mené par le pôle dans le cadre de l’élaboration de sa stratégie • La feuille de route fixe 9 objectifs pour la période 2009-2011 ; ceux-ci sont globalement bien articulés entre eux. Ils sont présentés de façon hiérarchisés, les deux premiers étant la dimension « usine à projets collaboratifs » et l’implication des PME dans la vie et les activités du Pôle. • Les axes choisis correspondent à la fois aux marchés visés, aux technologies clés pour les entreprises et aux capacités de R&D de la région Franche-Comté. • La feuille de route reste assez évasive sur la façon dont le pôle pourrait prendre la question nanomatériaux en charge à l’exception de la dimension recherche amont avec FEMTO-ST, institut de recherche de Franche-Comté Electronique, Mécanique, Thermique et Optique - Sciences et Technologies. • Le Pôle s’appuie également sur FEMTO-ST pour les problématiques du ferroviaire et de l’automobile (amélioration des résistances des matériaux, notamment par des traitements de surface avancés, mise au point de graisses lubrifiantes plus performantes, etc…) • Les objectifs de la feuille de route ont été atteints ou dépassés (objectifs dépassés très largement pour 66% des indicateurs quantifiables, quand les objectifs étaient renseignés). Il faut rappeler par ailleurs, que compte-tenu de la situation du Pôle en 2008/09, les objectifs qui avaient été fixés étaient plutôt ambitieux. • Le diagnostic mené par le pôle en 2008 qui a servi à préparer la feuille de route, comporte une analyse AFOM détaillée et complète, partagée par ses membres. • L’élaboration de ce diagnostic a été confiée à deux cabinets extérieurs et a abouti à une stratégie articulée autour de 5 thématiques prioritaires (micro-fabrication et micromanipulation, micro-injection, microsystèmes, traitement de surface, nanomatériaux) et de 4 marchés cibles (biomédical, transport et énergie, mesures et contrôles, luxe). • Il n’y a pas eu de changements essentiels sur le fond de la stratégie du pôle: le pôle a repositionné sa stratégie pour répondre davantage aux besoins des entreprises et à leur nécessaire développement sur les marchés porteurs. Des changements de forme ont été effectué pour accroître sa lisibilité. • La feuille de route du pôle est cohérente au regard de l‘analyse AFOM effectuée, elle couvre les points clés du diagnostic.
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.1 Stratégie du pôle • Développement durable Suivi et actualisation de la stratégie • Le suivi et l’actualisation du diagnostic sont assurés par le Conseil d’administration et les différentes commissions du Pôle Microtechniques. • Le Conseil d’administration du pôle valide les travaux des commissions. Le Pôle dispose d’un système d’information qui permet de suivre avec efficacité l’évolution des indicateurs. • En année courante, l’équipe d’animation consacre 0,3 ETP aux questions stratégiques. • L’actualisation de la feuille de route est fondée sur une veille active mais non formalisée dans un processus, la feuille de route est remise en cause au cas par cas. • Compte tenu de la position des microtechniques et du Pôle, la dimension développement durable n’est pas facile à définir pour les promoteurs du Pôle, comme pour ses membres. Cet objectif – Développement durable et écotechnologies – est assez peu développé dans la feuille de route, et ce, alors qu’il fait partie des 9 objectifs prioritaires du pôle. • En lien avec cet objectif, figurent dans la feuille de route, deux indicateurs qui concernent le développement durable (« nombre de projets de R&D concernant des écotechnologies (obj. 2) » et « 20% projets de R&D doivent avoir un volet développement durable (obj : 17) ». Aujourd’hui, le premier indicateur est toujours à 0, le second est à 9. • Le développement durable n’est pas le cœur de métier du Pôle et d’une façon générale, cette préoccupation n’est pas au centre des débats des différents acteurs et instances qui s’intéressent aux microtechniques (souvent le développement durable est abordé dans la seule dimension Mesure/capteur). Pour la gouvernance du Pôle et l’équipe d’animation, il ne s’agit pas non plus d’une dimension importante de la vie et des projets du Pôle.
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.1 Stratégie du pôle • Appréciation générale sur la dimension stratégie NOTE : 3 / 5 • La stratégie du Pôle du pôle se décline en 5 axes thématiques prioritaires et 4 marchés cibles. • La feuille de route stratégique inclut notamment, en les justifiant par rapport à l’environnement global du pôle (environnement concurrentiel, R&D… local, national, et international): • les domaines et les thématiques prioritaires du pôle, • les objectifs technologiques et de marché du pôle à 3, 5 ou 10 ans. • Les microtechniques ont des applications transversales dans un très grand nombre de domaines. Le Pôle parvient globalement à créer des visions mobilisatrices pour les entreprises. Les entreprises adhérentes du Pôle qui souvent travaillent pour des marchés différents y puisent des pistes opérationnelles de collaboration dans la phase d’innovation. • L’articulation du Pôle Microtechniques avec les grands intervenants comme le CETIM* par exemple (présent à Mulhouse, aux portes de la Franche-Comté) ou le Pôle de compétitivité mondial Minalogic en Rhône-Alpes ou les Pôles de compétitivité Matéralia et Arve-industries n’est en revanche, d’après nos interlocuteurs, pas très clairement abordée (la coordination avec les autres pôles de compétitivité français est pourtant détaillée dans le contrat de performance, qu’elle soit déjà contractualisée, comme avec les pôles du groupement Mécafuture, ou non). • La vision de la feuille de route a surtout été définie à partir du territoire et peut-être pas assez en tenant compte des grands enjeux technologiques nationaux et internationaux (cf. technologies clés). Cette position est sans doute le résultat d’une part, d’un ancrage historique identitaire des métiers et des entreprises concernés et d’autre part, du manque de dimension stratégique élargie dans les premières années de la vie du Pôle. • * Cetim Centre technique des Industries de la mécanique présent à Mulhouse par le CERMAT (laboratoire d’essais)
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.2 Dynamiques collaboratives • Les entreprises membres du pôle sont très majoritairement des PME (78%). On compte 6% d’ETI. • Le pôle compte parmi ses membres de grands groupes internationaux tels que: Alstom, C&K, FCI, Schrader et Sony. • Parmi les acteurs de la recherche, FEMTO est le partenaire clé du pôle. Les interactions entre FEMTO et Microtechniques sont empreintes de confiance réciproque et de volonté de s'inscrire dans la durée, d'autant plus que l'IRT M2P intègre "naturellement" le Pôle Microtechniques et FEMTO.
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.2 Dynamiques collaboratives Implication des PME Dynamique des collaborations • Le taux de rotation des partenaires dans les projets est de 67%. • Le pôle est identifié très au-delà de son territoire géographique naturel, grâce au laboratoire Femto-ST et à ses PME, souvent positionnées sur des niches d’expertises rares : beaucoup de partenaires de projets (voire d’initiateurs) ne sont pas présents sur le territoire franc-comtois. • Le Pôle est considéré comme l’outil structurant de la relation Entreprise-recherche par l’ensemble des acteurs. • Le pôle Microtechniques comptait 90% de PME parmi les entreprises membres en 2008, ce chiffre est de 93% en 2011 (en nombre d’adhérents). La part de PME sur le nombre total des membres du pôle était de 75% en 2008, elle est de 78% en 2011. • 32 PME sont impliquées dans les structures de gouvernance du pôle, en 2011, soit 38%. • En moyenne entre 2008 et 2011, les PME constituent 37% des membres du pôle participant à des projets labellisés FUI. • Le rapprochement du Pôle Microtechniques et du Salon Micronora (Salon international des microtechniques et de la précision de Besançon) a donné au Pôle une visibilité et une crédibilité auprès des PME régionales. • Les groupes présents dans le Pôle jouent le jeu de la collaboration : ils sont présents dans les organes de gouvernance et s’impliquent fortement dans sa vie quotidienne.
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.2 Dynamiques collaboratives Coordination entre pôles, collaborations inter-pôles et inter-clusters • Le Président du Pôle, le directeur et l’ensemble des personnes rencontrées lors des deux journées de visite du pôle, portent un discours très volontariste en matière de collaboration avec d’autres Pôles (Materalia, Plastipolis et aussi dans le cadre de Mecafutur…), d’autres clusters en Franche-Comté (ex. : cluster énergie), en France (ex. : Materalia) et hors de France (Suisse, Allemagne). Ce dynamisme s’est traduit en 2010 par la signature de 30 accords de collaboration (dont 10 hors de France), alors qu’il n’y en avait que 12 en 2008 (dont 1 hors de France). • Ce dynamisme dans la collaboration inter-pôles influence également positivement les indicateurs de co-labellisation de projets. Les Pôles avec lesquels Microtechniques co-labellise le plus sont Plastipolis (Rhône-Alpes/Franche-Comté), Materalia (Lorraine/Champagne-Ardenne) et Véhicule du Futur (Franche-Comté/Alsace). Ce sont des pôles voisins. • On peut cependant s’interroger sur le fait que le Pôle Microtechniques ne soit pas plus en interaction avec Pôle Arve-Industrie. Des effets de synergie sont en effet sans doute possibles par des collaborations avec ce pôle (malgré un risque fort de concurrence frontale entre les entreprises adhérentes aux deux pôles) : des espaces de coopération sont toutefois toujours possibles. • On voit que la dimension transrégionale est importante pour le Pôle ; l'essentiel des collaborations sont entreprises dans le Grand-est de la France et en Rhône-Alpes. Les indicateurs montrent également que l’essentiel des collaborations portent sur des problématiques technologiques Entre 2008 et 2011, le Pôle a collaboré avec 36 Pôles de compétitivité sur 28 projets. Toutes les collaborations ont porté sur des recherche de complémentarité de compétences ou de briques technologiques, à l’exception d’une fois (en 2009) où un projet a été motivé par une adaptation de procédé de fabrication pour l’industrie du luxe et horlogère du Groupe IMI, maison mère, vers l’une de ses filiales, Paris implants (implants dentaires) • Les relations internationales du pôle sont des collaborations avec les pays limitrophes, notamment avec la Suisse, mais aussi avec l’Allemagne. Toutefois, la participation du Pôle Microtechniques à des plateformes européennes comme Manufuture (plateforme française de la plateforme européenne) montre une volonté et un rayonnement qui ne se limitent pas aux voisins. • Cette perméabilité transfrontalière, avec la Suisse surtout, est extrêmement congruente à la problématique de compétition entre le territoire franc-comtois et le voisin romand. Le territoire (Etat et Conseil régional) réfléchit à établir des coopérations plus équilibrées avec la Suisse notamment (notamment en matière de formation). Le Pôle a toute sa place dans ces discussions.
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.2 Dynamiques collaboratives Appréciation générale sur les dynamiques collaboratives NOTE : 3 / 5 • Le Pôle joue son rôle de courroie de transmission entre les acteurs des microtechniques du territoire et leur permet d’échanger, de collaborer, de développer leurs réseaux, au niveau national essentiellement (réseau des Pôles de compétitivité Mécafutur, plateforme française de la plateforme européenne Manufuture). Le Pôle est un élément de l’IRT-M2P (Lorraine, Champagne-Ardenne, Franche-Comté). Il a également des interactions avec le Pôle véhicule du futur. • Il semble que les entreprises soient plutôt dans une logique exclusive de concurrence, alors que des synergies semblent possibles en termes de problématiques, de collaborations sur des projets d’innovation et sur des objectifs de marché. • De même, la dynamique collaborative évolue très positivement. Le recrutement récent (septembre 2011) d’un nouveau directeur semble changer la donne. Les membres du pôle semblent plus confiants que précédemment dans les capacités de l’équipe du Pôle à faire travailler ensemble des partenaires différents. • La répartition des compétences entre le pôle et l’institut Pierre-Vernier ne semble pas toujours optimale: en effet, l’Institut Pierre-Vernier a été créé en 2007 avec des objectifs qui pourraient également être ceux du Pôle Microtechniques (par exemple, accélérer les relations laboratoires entreprises sous toutes leurs formes: projets, information, formation… ). De plus, entre septembre 2010 et août 2011, le directeur d’IPV était également le directeur du Pôle Microtechniques. Dans le système régional d’innovation, c’est l’IPV qui doit par exemple assurer le montage de projets et l’essentiel des activités marchandes. • Cette question avait été soulevée lors de la présente évaluation mais elle est encore d’actualité malgré des efforts entrepris de la part des responsables du Pôle. Des discussions sont toujours en cours. Il n’est pas certain qu’elles aboutissent rapidement, ni qu’elles clarifient le paysage. Aucun consensus n’a été observé lors de la visite du pôle.
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.3 Animation du pôle et organisation de la gouvernance • La part de financement du pôle hors subventions publiques est de 16 %. Le pôle doit donc trouver des solutions pour garantir sa pérennité sur le long terme. • Le sponsoring de 2008 correspond à une intervention du Crédit Agricole Fr-C et de la Caisse des dépôts et consignations dans le cadre du salon Micronora. Ce type de financement privé n’a pas été renouvelé les années suivantes. Il s’agissait d’une opération ponctuelle considérée comme telle initialement.
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.3 Animation du pôle et organisation de la gouvernance Animation du pôle • L’équipe actuelle rencontrée est professionnelle et dynamique. La répartition du temps de l’équipe d’animation a évolué positivement: • le temps dédié à la gestion administrative du Pôle a très fortement diminué, pour passer de 39% à 23% de 2008 à 2011. • les actions « projets » passent de 17% à 28% sur la même période. • La majorité des membres du Pôle reconnaissent la forte implication de l’équipe d’animation et son professionnalisme. Reconnue pour son rôle premier sur l’ingénierie de projets, l’équipe est également appréciée pour son implication dans les actions de promotion du pôle, qu’il s’agisse de la communication ou de l’international.
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.3 Animation du pôle et organisation de la gouvernance Adéquation de la gouvernance du pôle à ses objectifs • Suite à la première évaluation du pôle, de profondes modifications ont été entreprises dans le mode de gouvernance du pôle. Les entreprises et notamment les PME sont aujourd’hui très présentes dans les organes de gouvernance (39%), ainsi que les représentants des organismes de recherche (22%). • L’une des limites principales à l’autonomie du système de gouvernance du pôle tient à la forte dépendance du pôle par rapport aux subventions publiques : aujourd’hui, le système ne peut fonctionner que grâce à une contribution publique financière importante (81%) du budget, et ce alors même que le contrat de performance rappelait que le pôle s’engageait à augmenter la part de ses ressources propres, pour qu’elles atteignent 50% du budget du pôle à la fin 2011.
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.3 Animation du pôle et organisation de la gouvernance NOTE : 4 / 5 • Si le Pôle est reconnu par la majorité de ses partenaires comme un outil qui s’est maintenant imposé dans le paysage de la recherche et de l’innovation en Franche-Comté, c’est en large partie parce qu’il a su associer l’ensemble des catégories de membres le composant autour d’une démarche pro-active. Ceci est surtout vrai depuis la précédente évaluation qui a redonné son rôle aux commissions et groupes de travail. • On ne ressent pas de difficultés particulières dans la coopération entre les différentes catégories de membres qui seraient liées à leurs positions différentes dans la chaîne de l’innovation. Au contraire, la collaboration se fonde sur la reconnaissance de la complémentarité du rôle de chacun, tant dans leurs actions dans le Pôle, leurs capacités à faire passer leurs idées et l’équilibre entre ce qu’ils apportent et ce qu’ils en tirent (toujours avec l’exception d’IPV). • La gouvernance est reconnue par tous comme efficace et facilitatrice (commissions, groupes de travail, etc.) • La question du très faible autofinancement du pôle (16% de financement hors subventions publiques) est une question sensible pour l’avenir. Le Pôle devrait pouvoir générer des recettes à partir de son « génie propre ». Or, l’une des fonctions rémunératrices qui pourrait émaner du Pôle, le montage de projets (et d’éventuels successfees), est actuellement confiée à IPV (les financeurs publics (Etat-Conseil régional) demandent d’ailleurs également à IPV d’atteindre un niveau élevé d’autofinancement) Appréciation générale sur l’animation du pôle et l’organisation de la gouvernance
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.4 Articulation et positionnement avec les autres acteurs et dispositifs de l’innovation et du développement territorial Ancrage territorial Attractivité territoriale • Cartographie du pôle en 2010 • 76% des adhérents sont situés dans le département du Doubs où se situe le siège du pôle. 15% sont dans le Jura, 5% en Haute-Saône et 4% en Territoire de Belfort. Il a peu d’adhérents en dehors de la Franche-Comté. • Cette implantation majoritaire dans le Doubs et le Jura est le reflet de la démographie des entreprises régionales. • Les relations avec les collectivités infra-régionales sont formalisées au niveau du Contrat de performance et au niveau des demandes annuelles de financement. Les exigences des collectivités sont les mêmes que celles des autres partenaires institutionnels et certains indicateurs spécifiques au territoire subrégional ont été mis en place. • Le Pôle a été sollicité à la préparation de chaque document régional (CPER, SRI, PO Feder) tant au niveau de la réflexion stratégique qu’en tant que technicien. Il est également très associé au suivi de ces stratégies, notamment quand il s’agit de valider des actions avant leur imputations budgétaires. • Le Pôle est un atoutdu territoire pour son rayonnement et son développement économique. • Pour le territoire, la proximité de la Suisse est à la fois un atout (capacité à acheter des produits et services de qualité) mais aussi une difficulté (la Suisse est attractive pour les talents et sa proximité rend difficile les recrutements de qualité aux entreprises franc-comtoises). Cette proximité avec la Suisse est un élément important du contexte du Pôle pour certains marchés (exemples : luxe, biomédical, chimie…). • Le Pôle a dès sa création mis en place une commission « Dialogue social », en plus d’une commission formation. Cette commission traite entre autres des questions posées par la proximité de la Suisse et notamment du maintien de l’emploi en Franche-Comté. • Le
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.4 Articulation et positionnement avec les autres acteurs et dispositifs de l’innovation et du développement territorial Articulation avec les autres acteurs de l’innovation • Il n’existe pas d’Agence régionale de l’innovation en Franche-Comté. Les acteurs travaillent toutefois en « bonne intelligence » aussi bien au niveau des opérations de sensibilisation qu’au niveau des échanges d’information. • Le monde consulaire est présent, l’université également : les structures satellites de l’Université fonctionnent en concertation avec le pôle, notamment pour l’identification et le montage de projets pour labellisation, les instances universitaires s’impliquent fortement dans la gouvernance du Pôle. • Des conventions ont été mises en place avec des partenaires et portent sur des thématiques précises. On citera par exemple: • avec l’IPV et l’association Luxe et Tech un accord pour la problématique projets, • avec l’IPV et l’ARD un accord pour l’implication des entreprises, • avec l’UIMM un accord sur la formation et le dialogue social, • avec les CCI un accord pour les actions à l’international, etc. • Les rôles et places respectifs de l’Institut Paul-Vernier et du Pôle Microtechniques devraient rapidement être éclaircis, communiqués à tous et respectés, pour un fonctionnement optimal de l’écosystème régional d’innovation. • Cet écosystème devrait évolué à court terme (SAIC, IRT…). Dans ce contexte, les acteurs, qui reconnaissent l’utilité de chaque structure, s’interrogent sur le bien-fondé de la coexistence de ces différents dispositifs et de la coordination qui aura lieu, ou non, entre ces structures. • Le pôle mène les actions suivantes en collaboration avec les acteurs de l’innovation du territoire: • la connaissance des marchés, et l’ouverture à l’international avec les consulaires et l’agence régionale d’intelligence économique, • le montage de projets avec les cellules valorisations des universités, • la communication avec l’ARD, ou • les relations entreprises-enseignement et recherche avec le monde universitaire. • Les partenaires du Pôle sont reconnus globalement pour leurs missions/rôles dans les arbitrages et la structuration de l’écosystème recherche/innovation/développement économique.
2. Stratégie, collaboration et organisation • 2.4 Articulation et positionnement avec les autres acteurs et dispositifs de l’innovation et du développement territorial NOTE : 3 / 5 • Le Pôle Microtechniques est extrêmement bien ancré dans son territoire. Son évolution est particulièrement soulignée (évolution considérée comme très positive depuis la dernière évaluation). Si dans la première période, le pôle a pu susciter des interrogations, cela ne semble plus être le cas maintenant. • De manière générale la relation entre le Pôle et les acteurs de l’innovation et du développement territorial est positive et efficace: le pôle s’appuie sur les structures existantes pour un arbitrage optimal entre ce qu’il doit « faire » ou « faire faire ». • Toutefois l’articulation entre les missions de l’Institut Paul-Vernier et celles du Pôle Microtechniques doit rapidement être éclaircie. • La relation avec le monde universitaire est « naturelle » et le système de détection et d’aide à l’émergence de projets susceptibles de relever du Pôle fonctionne. Des actions ont été entreprises par exemple avec le système de formation du lycée technique et CFAI (challenge Microtech-maxi avenir) à l’université et écoles d’ingénieurs (dans le cadre du salon Micronora), ce qui a développé le flux de stages en entreprises. • Le monde consulaire collabore beaucoup avec le Pôle. En particulier, l’Agence d’intelligence économique de Franche-Comté a contribué à plusieurs actions collectives impliquant le Pôle. • Le Pôle Microtechniques est le seul Pôle franc-comtois dont les frontières ne débordent pas sur d’autres régions (Véhicule du futur-Alsace, Plastipolis-Rhône-Alpes et Vitagora-Bourgogne). Les collaborations sont naturelles avec Véhicule du futur ; elles le sont aussi, voire plus avec Materalia en Lorraine/Champagne-Ardenne. En revanche, elles sont assez peu développées avec Plastipolis et étaient inexistantes avec Vitagora (même si les choses évoluent). Appréciation générale sur l’articulation et positionnement avec les autres acteurs de l’innovation et du développement territorial
3. Actions et résultats • 3.1 Développement des projets de R&D Développement des projets de R&D (1/2) • Les projets émargent majoritairement des laboratoires de recherche (53% des projets labellisés en 2011 sont portés par des organismes de recherche, contre 31% pour les PME). Au sein du pôle, les dossiers sont traités de façon identique, qu’ils émanent des entreprises ou des laboratoires. • Le Pôle met en moyenne 3 semaines pour instruire un dossier de labellisation, à partir du moment où le dossier complet est déposé (le délai peut toutefois être plus court). • Le dispositif de détection de projets dépend peu de l’équipe du Pôle qui s’attèle avant tout à ses missions d’animation et de gestion. Le montage de projets quant à lui repose soit sur le porteur lui-même, soit sur l’IPV. Enfin, le Pôle est présent dans les réunions de pilotage de projets mais n’en a pas la responsabilité. • Le taux de sélection des projets (nombre de projets présentés pour labellisation et nombre de projets labellisés par le pôle) est de 100 %. Le travail qui précède la présentation de projets au Comité de labellisation permet en effet d'éliminer des projets qui n'ont que très peu, ou pas du tout, de chances d'être labellisés. • Le processus de labellisation a fait l’objet de réflexions communes, formalisées dans un document de labellisation. Ce n’est pas une grille d’évaluation en tant que telle mais il sert de guide d’analyse pour les dossiers.
3. Actions et résultats • 3.1 Développement des projets de R&D Développement des projets de R&D (2/2) • Alors que de 2008 à 2010, le nombre de projets labellisés chaque année était de l’ordre de 20, l’année 2011 voit le nombre de projets passer à 35. Cela correspond à une présence plus importante de l’équipe d’animation sur le volet projet de son activité. • Le taux de financement public des projets labellisés est variable d’une année sur l’autre (il varie de 40% en 2008 à plus de 90% en 2011). La qualité des dossiers semble s’améliorer avec le temps et du fait de l’expérience acquise par les porteurs de projets. • L’ANR est le principal financeur des projets du pôle : ce sont le plus souvent des projets portés par le laboratoire Femto. • L’année 2009 a été une année exceptionnelle pour le financement des projets du pôle : un très gros projet ‘MIOTHERIS’ (santé) d’un budget total de 20M€ a reçu un financement important du FUI.
3. Actions et résultats • 3.1 Développement des projets de R&D NOTE : 3 / 5 • De façon générale, le système de développement des projets de R&D fonctionne plutôt bien puisqu’il permet de labelliser une vingtaine de projets par an en moyenne sur la période 2008-2011. • Le système régional de détection et d’aide à l’émergence de projets fonctionne et le Pôle y est devenu un point d’expertise reconnu. • Les interactions entre acteurs de l’innovation sont fréquentes, efficaces et collaboratives. La situation s’est grandement améliorée depuis la création du pôle, qui a maintenant trouvé sa place dans le paysage de l’innovation en Franche-Comté. • Les projets labellisés et financés sont en ligne avec les axes stratégiques de la feuille de route du pôle. • Le processus de labellisation est efficace et très réactif (les délais de labellisation sont courts et il est possible de réunir le Comité de labellisation entre deux réunions programmées). Il y a unanimité de l’ensemble des acteurs et des membres, bénéficiaires ou non de financements publics, sur la qualité du processus. Appréciation générale sur le développement et les résultats des projets de R&D
3. Actions et résultats • 3.2 Projets structurants de l’écosystème d’innovation et de croissance des entreprises du pôle Implication du pôle dans le programme d’investissements d’avenir Projets de plates-formes • La Plateforme 3S Smart Sensor System est le projet de PFMI, porté par le Pôle véhicules du futur, auquel se sont associés les pôles Microtechniques et Vitagora : il porte sur la conception, la démonstration, l’industrialisation et la miniaturisation de capteurs intelligents embarqués dans des ensembles de transport ou dans des machines et systèmes de l’agro-alimentaires. • Les laboratoires ont été surtout impliqués dans les projets portés par le Pôle. Les entreprises ont surtout « suivi » et ont validé des hypothèses et apporté la dimension valorisation/marché. • Le Pôle s’est impliqué comme partenaire dans l’IRT M2P (projet piloté par le pôle Materalia). Il a été partenaire dans deux projets de R&D structurants du PIA (un accepté, un refusé). • Le Pôle a soutenu un projet de Labex (Action), un projet de SATT, un démonstrateurADEME et une initiative Campus d’excellence. Les différents dossiers sont en phase avec les DAS de la feuille de route de Microtechniques. • 63 hommes/jours ont été consacrés à ces activités en 2011. Sources: données soumises par le pôle, enquête directeur
3. Actions et résultats • 3.2 Projets structurants de l’écosystème d’innovation et de croissance des entreprises du pôle Projets structurants et ingénierie d’écosystème • Equipements structurants (préciser à chaque fois le rôle du pôle et les autres partenaires avec leur localisation) • Le Pôle a été systématiquement associé aux réflexions qui ont été menées sur ce genre de projets. Il n’a cependant jamais été pilote de ce genre d’investissements. • Pour les équipements, c’est en général IPV qui a la charge d’animer les débats et de porter la réalisation de ce type d’investissements mutualisés.
3. Actions et résultats • 3.2 Projets structurants de l’écosystème d’innovation et de croissance des entreprises du pôle NOTE : 2 / 5 • Les projets structurants dans lesquels le Pôle est impliqué s’inscrivent en cohérence avec les DAS de la feuille de route. • Le Pôle s’est impliqué dans le PIA : il a été un élément constitutif du projet d’IRT porté par le pôle Matéralia ; il a également été associé au montage d’un projet de PFMI (porté par Véhicule du futur) et impliqué à différents niveaux dans d’autres projets (SATT, Labex, Campus d’excellence…). • Toutefois en comparaison à d’autres pôles de compétitivité les actions et résultats du pôle Microtechniques en matière de projets structurants de l’écosystème d’innovation et de croissance des entreprises du pôle sont plutôt faibles. Appréciation générale sur les projets structurants de l’écosystème d’innovation Bonnes pratiques, actions remarquables sur la dimension « projets structurants de l’écosystème d’innovation» : Le dossier IRT dans lequel le pôle s’est impliqué est un dossier qui est très significatif pour l’ensemble des acteurs des matériaux et de la mécanique : laboratoires, entreprises, collectivités et services de l’Etat : l’implication du Pôle dans la conception et le montage de la réponse à l’appel à projets a été conséquente. L’ensemble des acteurs semble compter beaucoup sur les retombées de cet IRT. Le Pôle a bien fédéré les énergies franches-comtoises sur ce dossier.
3. Actions et résultats • 3.3 Développement de l’écosystème d’innovation et de croissance des entreprises du pôle Soutien à la création d’entreprises • Entre 2008 et 2011, le pôle a effectué 21 mises en relation de PME avec des business angels et des capitaux risqueurs. Ces actions ont été initiées pour la première fois en 2011. • Depuis 2011 il existe un collège des financeurs et un groupe de travail spécifique sur le financement des entreprises. • Lancement en septembre 2011 du Label Entreprise Innovante des pôles : signature de la charte nationale du label, communication auprès des entreprises, visites de 4 entreprises intéressées par le label: • un diagnostic a été proposé à une des 4 entreprises qui n'est pas prête à lever des fonds, • deux autres entreprises vont présenter leur projet en comité LEIP en 2012, • la quatrième entreprise est actuellement en contact avec des investisseurs. • En 2011, aucune entreprise n’a été créée dans le cadre d’activités liées au pôle. En 2008 en revanche, 3 entreprises avaient été créées et une en 2009 (aujourd’hui toutefois, deux de ces entreprises n’existent plus). • Les liens avec les incubateurs, OSEO, les chambres consulaires (en particulier CCI), l’agence régionale de l’innovation passent par la présence du pôle dans certaines instances de labellisation ou de sélection de projets (incubateur par exemple). Cette coopération n’est pas formalisée, mais les consultations sont systématiques, (lorsque les projets de start up entrent dans le champ de compétence du Pôle). La mobilisation de financements privés des entreprises
3. Actions et résultats • 3.3 Développement de l’écosystème d’innovation et de croissance des entreprises du pôle Adaptation et développement de compétences au sein des entreprises, adaptation et création de formations (initiales et continues), enjeux de ressources humaines • Le pôle s’est doté d’une Commission formation ; celle-ci a conduit notamment une enquête sur les besoins en recrutement et formation des entreprises adhérentes. • Le Pôle mène des actions de base en direction des étudiants. Il a diffusé par exemple 1 600 fiches métiers (objectif 200) sur le thème « microtechniques/maxiavenir ». • Le Pôle a contribué également en 2009 à l’élaboration d’une formation de niveau Bac + 5 ingénieurs : Luxe et Précision (formation en alternance) et l’a labellisée. Elle est mise en œuvre par l’Ecole Nationale Supérieur de mécaniques et des microtechniques de Besançon. • Une formation a été mise en place à demande du pôle en 2011 : elle concerne les Sciences pour l’ingénieur. De 2008 à 2011, 14 personnes ont été concernées par ces formations chaque année. • Cette question de la formation et des ressources humaines est centrale pour une grande partie du territoire franc-comtois (notamment du fait de la proximité de la Suisse : les jeunes diplômés qui sortent des établissements francs-comtois sont très fortement aspirés par les entreprises suisses, très attractives par le niveau de leurs salaires. Les entreprises franc-comtoises rencontrent de fait des difficultés à recruter. Des réflexions sont en cours au niveau franco-suisse pour rechercher des solutions à ce problème qui dépasse le cadre de Microtechniques. • Le Pôle joue ainsi son rôle d’initiateur ou de contributeur avec les autres acteurs de la formation initiale ou continue. Il manque sans doute cependant un suivi systématique des besoins des adhérents en matière d’évolution des emplois et compétences. • Sur la période 2008-2011 le pôle ne compte en moyenne que 4 organismes de formation parmi ses adhérents.
3. Actions et résultats • 3.2 Développement de l’écosystème d’innovation et de croissance des entreprises du pôle Intelligence économique Propriété industrielle • La Franche-Comté est dotée d’une Agence d’Intelligence économique (AIEFC) qui a contribué à alimenter le Pôle en informations anticipatrices sectorielles pour ses membres. Des bulletins de veille réalisés à la demande du Pôle sont diffusés de manière ciblée auprès des adhérents du Pôle. • La CCI a également mené des travaux d’intelligence économique sur d’autres sujets. • Tous les adhérents ont été concernés, en particulier par les informations sur les problématiques marchés (« Connaissance des marchés et Ouverture à l’international »). • Peu a été fait en revanche en matière de Sécurité économique. C’est encore pour le pôle un chantier à entreprendre. • Aucunes actions n’ont été entreprises en matière de propriété industrielle jusqu’à maintenant, à l’exception de l’intervention du Pôle au moment de la rédaction des accords de consortium. • Le Pôle n’est pas à l’initiative d’opérations de sensibilisation, d’information ou d’actions orientées vers les entreprises et la protection de leur capital immatériel.
3. Actions et résultats • 3.3 Développement de l’écosystème d’innovation et de croissance des entreprises du pôle Développement international • La stratégie internationale du pôle repose sur la dimension marché. Dans cette logique, les premiers pays ciblés sont l’Allemagne et la Suisse, voisins et clients naturels de beaucoup d’entreprises de Franche-Comté. Les salons professionnels sont largement utilisés (MedTech, EPJH, Compamed ou Precision Fair) à cet effet. • Le taux d’exportation des entreprises membre du pôle, en 2011, est de 40 %. Parmi les PME membres du pôle, 59% réalisent plus de 5% de leur chiffre d’affaires à l’exportation. Il faut rappeler que la proximité avec la suisse explique en grande partie ce taux d’exportation relativement élevé en comparaison avec d’autres pôles. • Le Pôle a participé à 22 manifestations professionnelles à l’étranger entre 2008 et 2011. En comparaison avec d’autres pôles ce chiffre est plutôt important. Des missions ont été organisées au Japon, en Allemagne et aux Etats-Unis. • En 2011, 45 PME ont été concernées par des actions de promotion à l’étranger. Le nombre d’actions a fortement augmenté en 2011 (270 depuis 2008). • Une politique de rapprochement avec des clusters étrangers est menée (7 actions sont considérées comme ayant une intensité forte – Allemagne, Suisse, Belgique).
3. Actions et résultats • 3.3 Développement de l’écosystème d’innovation et de croissance des entreprises du pôle Accompagnement des PME et résultats pour les PME • Les PME représentent 90% des entreprises membres du pôle en 2011, soit 78 % de l’effectif total des entreprises membres du pôle. • Les 14 projets terminés sur la période 2008-2011 ont abouti à 16 demandes de brevets, dont 12 déposés ou co-déposés par une PME. Soit une part des PME de 75% dans les dépôts de brevets sur les projets achevés entre 2008 et 2011. • Les actions menées par le Pôle, que ce soit en matière de développement à l’international ou en matière d’information, sont d’abord calibrées pour les PME. • Les relations entre PME et groupes industriels sont bonnes. Les entretiens menés n’ont pas donné lieu à commentaires spécifiques sur le sujet, ni de la part des PME, ni de la part des groupes.
3. Actions et résultats • 3.3 Développement de l’écosystème d’innovation et de croissance des entreprises du pôle NOTE : 3 / 5 Appréciation générale sur le développement de l’écosystème d’innovation du pôle • De façon générale, le Pôle est reconnu comme actif et efficace pour toute la dimension scientifique et technologique de l’écosystème régional. • Le Pôle joue pleinement son rôle sur le volet « mobilisation de financements pour les projets ». Il est en revanche assez peu présent sur le champ du financement des entreprises où à ce stade, il mène essentiellement des actions de mise en relation. Les actions de soutien à la création d’entreprise sont également faibles. • Le pôle intervient de manière satisfaisante sur la question de la formation et plus généralement sur la question des ressources humaines. Il s’est notamment doté d’une commission des relations sociales. • En matière d’intelligence économique, le Pôle travaille de façon efficace avec les partenaires du territoire pour le management des informations anticipatrices (les veilles). En revanche, il est très peu actif sur la dimension Sécurité économique. • Le Pôle a développé un grand nombre de partenariats qui lui permettent d’être impliqué très fortement sur de nombreux points : intelligence économique (veilles), internationalisation. Ces relations doivent encore être formalisées, assorties d’un plan d’actions et d’indicateurs de suivi.
3. Actions et résultats • 3.4 Impacts du pôle Résultats des projets aboutis de R&D • Résultats en termes de propriété intellectuelle (sur les projets de R&D financés dans le cadre du pôle qui ont été conduits et achevés entre 2008 et 2011) : • 11 articles scientifiques sont parus, dont 8 dans une revue internationale. • 16 brevets ont été déposés, dont 12 co-déposés public-privé. • Les projets de R&D aboutis (conduits et achevés entre 2008 et 2011) ont aboutis a des résultats significatifs en terme de nombre de brevets déposés et de nombre d’innovations de produits et de procédés. • Résultats économiques (Sur les projets de R&D financés dans le cadre du pôle qui ont été conduits et achevés entre 2008 et 2011) : • 12 projets ont conduit à des innovations de produits • 6 innovations de procédés • aucune innovation de services, organisationnelles, marketing
3. Actions et résultats • 3.4 Impacts du pôle Notoriété, rayonnement, politique de marque Impact du pôle sur l’emploi et la croissance • En moyenne entre 2008 et 2011, 469 jours-homme ont été dédiés par le pôle aux actions de communication, promotion, recrutement de membres et attractivité (en évolution de +65% sur la période). • La stratégie d’élaboration de la politique de communication et de marketing territoriale s’inscrit dans la problématique du Triangle des micro-technologies : Bade-Wurtemberg (DE) Suisse Romande (CH) et Franche-Comté. • Sur la période 2008-2011, le pôle et/ou ses membres ont participé à 12 manifestations professionnelles en France et 13 à l’étranger. • En 2011, le pôle a organisé ou co-organisé 2 manifestations professionnelles et a participé à 3 manifestations en France et 3 hors de France. • Le pôle est cité dans 70 articles de presse, dont 55 dans la presse étrangère en 2010. • Le pôle Microtechniques a contribué à la création de 21 emplois dans le cadre de projets de R&D labellisés par le pôle ayant reçus un financement public et terminés au cours de la période 2008-2011. • 18 répondants (45%) à l’enquête entreprises déclarent qu’ils ont pu maintenir ou créer des emplois grâce aux projets menées dans le cadre du pôle. • 14 répondants (35%) indiquent qu’ils ont pu maintenir un centre de R&D en France et/ou sur le territoire du pôle, et/ou augmenter le nombre d’emplois R&D dans le territoire (soit 17% des adhérents). • Exemples d’implantation d’entreprises étrangères : • reprise de Micromega par Sycotec (Allemagne) - 160 emplois à Besançon (25), • reprise de Curtil par Marland (USA) - 150 emplois à Saint Claude (39), • reprise de TomkinsSchrader par le groupe Onex (Canada) - 390 emplois à Pontarlier (25).
3. Actions et résultats • 3.4 Impacts du pôle NOTE : 3 / 5 • Il est important de souligner que le pôle est reconnu par ses entreprises membres comme un élément positif pour traverser la crise actuelle. • Les résultats des projets de R&D conduits et achevés entre 2008 et 2011 ont permis le dépôt de 16 de brevets dont 12 co-déposés public-privé. et ont conduit à 12 innovations de produits et 6 innovations de procédés. • La dimension non technologique de l’innovation (gestion de projet, design, analyse de la valeur et problématique d’intégration de la nouvelle technologie dans l’entreprise) n’est peut être pas suffisamment prise en compte par les différents acteurs du Pôle. • En matière de notoriété, un effort important est consacré à la communication ; celui-ci porte déjà ses fruits: le pôle est bien cité dans la presse nationale et internationale et il est présents aux salons professionnels en France et à l’étranger. • Il est très difficile d’apprécier les impacts sur l’emploi et la croissance qui seraient dus uniquement ou essentiellement au Pôle. On peut toutefois citer les chiffres suivant témoignant d’un impact non négligeable du pôle sur l’emploi et la croissance: • 21 emplois ont été crées dans le cadre de projets labellisés par le pôle, • l’implantation de trois entreprises étrangères sur le territoire du pôle a eu un impact important sur l’emploi. Appréciation générale sur le développement et les impacts du pôle
4. Synthèse • 4.1 Conclusions – Recommandations (confidentielles) Note de synthèse Avis • Niveau de conformité par rapport aux objectifs de la politique des pôles (catégorie) : Groupe C (pôles n’ayant pas ou seulement partiellement rempli les objectifs de la politique des pôles de compétitivité) • Points Forts : • La stratégie du pôle est lisible et répond aux besoins des entreprises, elle précise les domaines et les thématiques prioritaires du pôle, ainsi que les objectifs technologiques et de marché du pôle à 3, 5 ou 10 ans. • La dynamique du pôle est telle que celui-ci est aujourd’hui considéré comme un élément structurant du monde franc-comtois de la R&D et de l’innovation, ce qui n’était pas le cas lors de la dernière évaluation: • Les membres du pôle, entreprises et centres de recherche et les acteurs de l’écosystème sont mobilisés autour du pôle, • La dynamique des projets de R&D est positive. • Les relations inter-clusters ont été développées: le pôle a formalisé ses collaborations avec 13 pôles de compétitivités, 3 Grappes d’entreprises et 4 autres clusters; il a collabellisé 17 projets sur 2008-2011 dont 9 en tant que chef de file. • L’animation du pôle est aujourd’hui plus orientée projets (aide à la détection au montage et au suivi de projets) des efforts ont été entrepris pour réduire le poids de l’administratif. Ces efforts doivent être poursuit au profit des activités de communication. • Points Faibles : • La vision stratégique a surtout été définie à partir du territoire et parait trop peu ouverte sur les enjeux nationaux et internationaux du domaine. • Le pôle ne compte aucun grand groupe parmi ses membres. • La répartition des compétences entre le pôle Microtechniques et l’institut Pierre-Vernier doit encore être clarifiée. • Le pôle est encore fortement dépendant des financements publiques. • Le pôle n’a mis en place aucune action en matière de propriété intellectuelle. • Evolutions principales depuis 2008 • Le Pôle a réussi à créer une dynamique entre les acteurs régionaux; • Le Pôle a amélioré les relations entre laboratoires et PME ; • Des progrès importants ont été réalisé en matière d’animation, de gouvernance et de stratégie de partenariats avec autres clusters.
4. Synthèse • 4.1 Conclusions – Recommandations (confidentielles) • Recommandations, axes de progrès prioritaires • En termes de stratégie : • Prendre en compte des préoccupations plus larges que seules celles du territoire traditionnel, pour concevoir une stratégie élargie aux enjeux nationaux et internationaux et aux aspects non-technologiques de l’innovation • En termes d’action : • Le pôle doit entamer une réflexion sur son modèle économique afin de garantir sa pérennité sur le long terme. • Le pôle doit développer une stratégie de recrutement de nouveaux membres. Cette stratégie doit être élaborée sur la base d’une analyse du profil et des compétences qui manquent parmi ses adhérents. Une ouverture vers les grandes entreprises devrait être envisagée. • Le pôle doit être encouragé pour ses efforts de meilleure répartition du temps d’animation. Ses efforts doivent être poursuivis afin de réduire la part de l’administratif et d’accroitre les actions de communication, de recrutement des membres et de développement international. • Des actions en matière de propriété intellectuelle et de sécurité économique gagneraient à être développées. • En termes d’articulation avec les autres acteurs, et autres politiques : • Clarifier l’articulation entre les fonctions et missions du pôle et celles de l’Institut Pierre Vernier. • Elargir les collaborations avec Materalia, Plastipolis et Arve industries. Ces Pôles sont complémentaires dans la chaîne de valeur et intéressent souvent les mêmes grands marchés. La construction de projets plus larges est sans doute possible intégrant l’élaboration des matériaux, leur travail et leur mise en œuvre.
4. Synthèse • 4.2 Rappel des conclusions de l’évaluation 2008 Rappel des conclusions de l’évaluation 2008 • CONCLUSIONS • Le pôle des Microtechniques a réussi à initier des actions sur les axes clés de l’évaluation (dynamique des acteurs et des • projets, stratégie, gouvernance stratégique et opérationnelle, processus projets). • RECOMMANDATIONS • Le pôle Microtechniques avait été classé en 2008 en catégorie 3. • Les grandes recommandations suivantes avaient été formulées : • Revoir le fonctionnement de la gouvernance : donner au CA un rôle de pilotage stratégique ; améliorer les synergies entre commission ; • Donner au Pôle les moyens de conduire une animation efficace, plus directement orientée vers les projets R&D : • Soit en confirmant le choix d’une structure légère, mais en lui donnant réellement les outils pour coordonner les actions impulsées par le pôle, en organisant clairement les modalités de partenariats avec chaque acteur (IPV, UIMM, CCI, FEMTO, ARD…) et les engagements de chacun ; • Soit en développant l’équipe autour de compétences en interne (notamment sur l’ingénierie de projets, sur la stratégie et sur la prospection) . • Trouver des modalités d’animation de la dynamique R&D (faire des ateliers thématiques par exemple, avec une partie présentation puis une partie brainstorming). • Approfondir/affiner le positionnement pour tant clarifier le périmètre que les modalités adaptées à celui-ci et permettre une meilleure communication auprès des entreprises.
Annexes Personnes interviewées lors de la visite du pôle La visite de ce pôle a eu lieu les : 23 et 24 janvier 2012 Elle a été effectuée par : Pierre BOURGOGNE Technopolis-Group-ITD
Annexes Taux de réponse aux outils
Annexes Personnes interviewées lors des entretiens en Région Franche-Comté Ces entrevues ont eu lieu les : 18, 19 janvier et 6 février 2012 Elles ont été animées effectuée par : Pierre BOUROGNE, Technopolis ITD
Annexes Personnes interviewées lors des entretiens en Région Franche-Comté Ces entrevues ont eu lieu les : 6 janvier 2012 Elles ont été animées effectuée par : Patrick EPARVIER, Technopolis ITD