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RENCONTRES REGIONALES POUR L’AVENIR DE L ’AGROALIMENTAIRE Restitution 29 mars 2013. ATELIERS REGIONAUX THEMATIQUES Objectifs et cadre général. Objectifs généraux Mobiliser l’ensemble des acteurs de l’agroalimentaire dans les territoires
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RENCONTRES REGIONALES POUR L’AVENIR DEL’AGROALIMENTAIRERestitution29 mars 2013
ATELIERS REGIONAUX THEMATIQUES Objectifs et cadre général • Objectifs généraux Mobiliser l’ensemble des acteurs de l’agroalimentaire dans les territoires Contribuer au redressement productif en stimulant durablement le développement et la compétitivité du secteur • Leviers de conduite de la réflexion: 7 thèmes de travail, dont 3 obligatoires* Attentes des consommateurs, qualité et traçabilité des produits, proximité de la production Innovation, recherche et développement, propriété intellectuelle Projets d’entreprises, accès aux financements publics et privés *Emploi, attractivité des métiers, conditions de travail, formations initiale et continue *Stratégies d’exportation, promotion des produits Attentes de la société, enjeux environnementaux et pratiques agro-industrielles *Stratégies collectives, projets collaboratifs, relations commerciales entre acteurs • Objectif opérationnel Formuler des propositions opérationnelles destinées à nourrir un plan d’actions national concerté, à finaliser pour mai, dans la perspective de la « Loi d’avenir » prévue pour mi 2013. 2
Constitution des ateliers thématiques Constitution du groupe • Membres B. PIERRE, ABCD Nutrition F. BAYARD, Bayard Distribution Th. HENAULT, Nutrimaine Banania A. RIQUIER, Moulin Riquier P. LEMAIRE, Œufs Nord Europe Ph. HINCELIN et G. CHARLET AgroSphères FRSEA Conseil régional DIRECCTE Pôle C et Pôle 3E DRAAF • Comité de rédaction DRAAF, DIRECCTE, REGION, AGROSPHERES
Atelier FINANCEMENT Constat et analyse des enjeux Les financements aux différentes étapes de vie de l’entreprise sont de plus en plus difficiles à obtenir, et à plus forte raison lors de la création de l’entreprise. Les résultats (faibles) des entreprises servent surtout à financer le BFR et ne permettent pas suffisamment aux entreprises de disposer de fonds propres pour lever des financements pour l’investissement. La trésorerie des entreprises, surtout dans la situation actuelle, est souvent très tendue, L’intervention d’OSEO principalement (sous forme de garantie notamment), mais aussi des collectivités, est essentielle pour assurer le financement des projets, en assurant un effet levier auprès des banques, Attention au risque de remboursement lié à la procédure du crédits d’Impôt, notamment CIR, très/trop complexe pour les PME, alors qu’elles innovent. L’articulation entre les différents partenaires intervenant dans le financement est parfois perçue de façon complexe. Des projets, sources d’emplois et de valeur ajoutée, sont latents dans les entreprises et ne demandent qu’à se réaliser. Encore faut-il trouver les leviers qui incitent les dirigeants à lancer leurs programmes d’investissement et rassurent les banquiers. Pour mémoire, le fonds sucre (sous forme de subventions) en 2009 a eu un réel effet levier et a permis d’accompagner 35 dossiers de PME dans des programmes d’investissement, dans un délai record.
Atelier FINANCEMENT Proposition d’actions • Propositions d’actions à mettre en œuvre au niveau national Trouver des leviers pour assurer le financement des investissements dans les PME Renforcer l’appui d’OSEO et/ou de la BPI, pour permettre de financer et garantir les projets d’investissement ou le BFR Renforcer les synergies banques-OSEO, par exemple en rendant l’avis d’Oséo systématique sur certaines procédures (fonds de renforcement de la trésorerie…) Clarifier et sécuriser le dispositif de CIR, notamment pour les PME, pour éviter le risque de rembourser ultérieurement => informer sur le rescrit possible Mettre en place un rescrit pour le CICE • Propositions d’actions à mettre en œuvre au niveau régional Disposer de fonds européens sur la période 2014-2020 pour poursuivre le soutien à l’investissements dans les IAA Conforter la position d’Agrosphères dans son rôle d’aide à l’ingénierie de projet et de guichet unique d’information sur les dispositifs existants auprès des entreprises. Informer sur le CICE, le rescrit CIR, la mobilisation de la créance CICE…
Atelier EMPLOI Constat et analyse des enjeux Le déficit d’image de l’IAA s’inscrit dans un déficit global de l’image de l’industrie et de ses métiers. Renforcé en IAA à cause de la dispersion des fédérations patronales, et d’autre part à cause de l’implantation en milieu rural. Sur certains bassins d’emploi il existe une concurrence entre secteurs (tertiaire vs industrie…) Contraintes spécifiques : saisonnalité, évolution technologique, hygiène…. Sur-représentation des TMS et maladies professionnelles. Manque de candidats dans les formations par apprentissage, à tous les niveaux et particulièrement en niveau IV. Les métiers de la qualité et de la RetD attirent mais présentent peu de débouchés. On constate une baisse de fréquentation des forums et salons destinés aux lycéens. Les PME connaissent mal les dispositifs de formation continue. Méconnaissance également du guichet unique OPCALIM. De plus il est difficile de libérer plusieurs salariés en même temps pour une formation.
Atelier EMPLOI Proposition d’actions • Propositions d’actions à mettre en œuvre au niveau national Plan de communication sur les métiers de l’industrie agro-alimentaire, avec les arguments de la technologie, l’autonomie, et en valorisant la responsabilité de « nourrir le monde » Conforter la « charte IAA » et communiquer (rôle d’OPCALIM ?) • Propositions d’actions à mettre en œuvre au niveau régional Formation initiale : Faire un inventaire de l’information à disposition des jeunes (salons, Internet, documents..) Mobiliser les IAA dans le cadre du Printemps de l’industrie (plus de portes-ouvertes) Réfléchir à la possibilité de présenter des lignes de production en fonctionnement à l’occasion de salons Formation continue : Mieux diffuser l’information sur les possibilités de formation continue, les dispositifs , et privilégier la formation inter-entreprises. Conditions de travail Monter une action collective d’amélioration des performances de l’entreprise par l’amélioration des conditions de travail (financer une première action pilote ?)
Atelier EXPORT Constat et analyse des enjeux Coûts de production français trop chers Moyens humains : manque de personnel dédié à l’export dans les PME ; cellule export souvent inexistante Problème de la langue + étiquetage des produits Nécessité de se regrouper pour vendre ensemble auprès des distributeurs locaux étrangers Mieux communiquer et promouvoir produits sur les salons internationaux ; assurer suivi après salons En Picardie : grande diversité des produits. Actuellement, peu de demande des entreprises pour aller à l’export Néanmoins : peu de barrières sanitaires dans les pays étrangers, sauf aux USA
Atelier EXPORT Proposition d’actions • Propositions d’actions à mettre en œuvre au niveau national Mise en place d’un logo fédérateur, facilement compréhensible par les clients étrangers type « Made in France », « France bon Appétit » ? Simplification du système public d’accompagnement à l’export : synergie et complémentarité des organismes Meilleure communication sur la façon d’aborder les marchés à l’international Inciter les entreprises (TPE et PME) à se doter de structures pour aller à l’export • Formations «Export » à destination des professionnels • Propositions d’actions à mettre en œuvre au niveau régional Portail internet EXPORT PICARDIE afin de diffuser de l’information aux entreprises Salon ANUGA : faut-il que la Picardie y participe ? Rencontres acheteurs à organiser : comment les financer (nouvelles aides publiques à inventer) Effort particulier à apporter pour aider les entreprises à recruter des jeunes à l’export (aides publiques)
Atelier Relations commerciales Constat et analyse des enjeux Les entreprises connaissent mal les dispositifs cités (Observatoire, CPEC…) La date du 28-02 imposée par la LME est décalée par rapport aux cycles agricoles, rendant impossible la connexion entre prix des matières premières et prix de vente. Globalement il est impossible de faire passer une hausse du prix des matières premières auprès de la GD. Les contrats proposés par la GD sont trop complexes pour les PME. De plus l’acheteur n’autorise aucune discussion sur les termes du contrat. Le rapport de force GD-PME est déséquilibré. Les chiffres donnés par la GD ne sont peut-être pas transparents (non prise en compte des ristournes accordées aux sociétés-mères et des diverses pénalités…) La GD marge très peu sur les marques nationales appartenant aux grands groupes, et marge beaucoup sur les produits des PME. La publicité comparative a aggravé cette tendance. Les CGV ne sont pas suffisantes et ne sont pas toujours strictement respectées.
Atelier Relations Commerciales Proposition d’actions • Propositions d’actions à mettre en œuvre au niveau national - Améliorer la LME en instaurant une possibilité de contractualisation pluriannuelle - Adapter la réglementation aux PME, leur apporter une aide juridique sur les contrats avec la GD - Allonger la durée du préavis en cas de rupture de contrat - Réfléchir à la possibilité d’annexer les prix de vente aux fluctuations du marché (prix des céréales ?) • Propositions d’actions à mettre en œuvre au niveau régional Intervention de la Direccte auprès des PME via Agrosphères par exemple, pour une information sur les dispositifs existants et les compétences de la Direccte, notamment en matière de relations commerciales