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A ma fille. Et pourtant. Hier encore . La bohème. La Mamma. Mourir d’aimer. Il faut savoir. Je t’attends. Salir.
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A ma fille Et pourtant Hier encore La bohème La Mamma Mourir d’aimer Il faut savoir Je t’attends Salir
Je sais qu'un jour viendra car la vie le commandeCe jour que j'appréhende où tu nous quitterasJe sais qu'un jour viendra où triste et solitaireEn soutenant ta mère et en traînant mes pasJe rentrerai chez nous dans un "chez nous" désertJe rentrerai chez nous où tu ne seras pas.Toi tu ne verras rien des choses de mon cœurTes yeux seront crevés de joie et de bonheurEt j'aurai un rictus que tu ne connais pasQui semble être un sourire ému mais ne l'est pasEn taisant ma douleur à ton bras fièrementJe guiderai tes pas quoique j'en pense ou diseDans le recueillement d'une paisible églisePour aller te donner à l'homme de ton choixQui te dévêtira du nom qui est le nôtrePour t'en donner un autre que je ne connais pas.Je sais qu'un jour viendra tu atteindras cet âgeOù l'on force les cages ayant trouvé sa voieJe sais qu'un jour viendra, l'âge t'aura fleurieEt l'aube de ta vie ailleurs se lèveraEt seul avec ta mère le jour comme la nuitL'été comme l'hiver nous aurons un peu froid.Et lui qui ne sait rien du mal qu'on s'est donnéLui qui n'aura rien fait pour mûrir tes annéesLui qui viendra voler ce dont j'ai le plus peurNotre part de passé, notre part de bonheurCet étranger sans nom, sans visageOh ! Combien je le haisEt pourtant s'il doit te rendre heureuseJe n'aurai envers lui nulle pensée haineuseMais je lui offrirai mon cœur avec ta mainJe ferai tout cela en sachant que tu l'aimesSimplement car je t'aimeLe jour, où il viendra. A MA FILLE (1963) Paroles: Charles Aznavour Musique: Gilbert Becaud Volver
Un beau matin je sais que je m'éveilleraiDifféremment de tous les autres joursEt mon cœur délivré enfin de notre amourEt pourtant, et pourtantSans un remords, sans un regret je partiraiDroit devant moi sans espoir de retourLoin des yeux loin du cœur j'oublierai pour toujoursEt ton cœur et tes brasEt ta voixMon amourEt pourtant, pourtant, je n'aime que toiEt pourtant, pourtant, je n'aime que toiEt pourtant, pourtant, je n'aime que toiEt pourtantJ'arracherai sans une larme, sans un criLes liens secrets qui déchirent ma peauMe libérant de toi pour trouver le reposEt pourtant, et pourtantJe marcherai vers d'autres cieux, d'autres paysEn oubliant ta cruelle froideurLes mains pleines d'amour j'offrirai au bonheurEt les jour et les nuitsEt la vieDe mon cœurEt pourtant, pourtant, je n'aime que toiEt pourtant, pourtant, je n'aime que toiEt pourtant, pourtant, je n'aime que toiEt pourtantIl faudra bien que je retrouve ma raisonMon insouciance et mes élans de joieQue je parte à jamais pour échapper à toiDans d'autres bras quand j'oublirai jusqu'à ton nomQuand je pourrai repenser l'avenirTu deviendras pour moi qu'un lointain souvenirQuand mon mal et ma peurEt mes pleursVont finirEt pourtant, pourtant, je n'aime que toiEt pourtant, pourtant, je n'aime que toiPourtant, pourtant, je n'aime que toiPourtant, pourtant, je n'aime que toi... ET POURTANT (1963) Paroles: Charles Aznavour Musique: Georges Garvarentz Volver
Hier encoreJ'avais vingt ansMais j'ai perdu mon tempsA faire des foliesQui ne me laissent au fondRien de vraiment précisQue quelques rides au frontEt la peur de l'ennuiCar mes amours sont mortesAvant que d'existerMes amis sont partisEt ne reviendront pasPar ma faute j'ai faitLe vide autour de moiEt j'ai gâché ma vieEt mes jeunes annéesDu meilleur et du pireEn jetant le meilleurJ'ai figé mes souriresEt j'ai glacé mes pleursOù sont-ils à présentA présent mes vingt ans? Hier encoreJ'avais vingt ansJe caressais le tempsEt jouais de la vieComme on joue de l'amourEt je vivais la nuitSans compter sur mes joursQui fuyaient dans le tempsJ'ai fait tant de projetsQui sont restés en l'airJ'ai fondé tant d'espoirsQui se sont envolésQue je reste perduNe sachant où allerLes yeux cherchant le cielMais le cœur mis en terreHier encoreJ'avais vingt ansJe gaspillais le tempsEn croyant l'arrêterEt pour le retenirMême le devancerJe n'ai fait que courirEt me suis essouffléIgnorant le passéConjuguant au futurJe précédais de moiToute conversationEt donnais mon avisQue je voulais le bonPour critiquer le mondeAvec désinvolture HIER ENCORE Paroles: Charles Aznavour Musique: Charles Aznavour Volver
Je vous parle d'un tempsQue les moins de vingt ansNe peuvent pas connaîtreMontmartre en ce temps-làAccrochait ses lilasJusque sous nos fenêtresEt si l'humble garniQui nous servait de nidNe payait pas de mineC'est là qu'on s'est connuMoi qui criait famineEt toi qui posais nueLa bohème, la bohèmeÇa voulait dire on est heureuxLa bohème, la bohèmeNous ne mangions qu'un jour sur deuxDans les cafés voisinsNous étions quelques-unsQui attendions la gloireEt bien que miséreuxAvec le ventre creuxNous ne cessions d'y croireEt quand quelque bistroContre un bon repas chaudNous prenait une toileNous récitions des versGroupés autour du poêleEn oubliant l'hiverLa bohème, la bohèmeÇa voulait dire tu es jolieLa bohème, la bohèmeEt nous avions tous du génie Souvent il m'arrivaitDevant mon chevaletDe passer des nuits blanchesRetouchant le dessinDe la ligne d'un seinDu galbe d'une hancheEt ce n'est qu'au matinQu'on s'asseyait enfinDevant un café-crèmeEpuisés mais ravisFallait-il que l'on s'aimeEt qu'on aime la vieLa bohème, la bohèmeÇa voulait dire on a vingt ansLa bohème, la bohèmeEt nous vivions de l'air du tempsQuand au hasard des joursJe m'en vais faire un tourA mon ancienne adresseJe ne reconnais plusNi les murs, ni les ruesQui ont vu ma jeunesseEn haut d'un escalierJe cherche l'atelierDont plus rien ne subsisteDans son nouveau décorMontmartre semble tristeEt les lilas sont mortsLa bohème, la bohèmeOn était jeunes, on était fousLa bohème, la bohèmeÇa ne veut plus rien dire du tout LA BOHÈME (1965) Paroles: Jacques Plante Musique: Charles Aznavour Volver
LA MAMMA (1963) Paroles: Robert Gall Musique: Charles Aznavour Ils sont venusIls sont tous làDès qu'ils ont entendu ce criElle va mourir, la mammaIls sont venusIls sont tous làMême ceux du sud de l'ItalieY a même Giorgio, le fils mauditAvec des présents plein les brasTous les enfants jouent en silenceAutour du lit ou sur le carreauMais leurs jeux n'ont pas d'importanceC'est un peu leurs derniers cadeauxA la mammaOn la réchauffe de baisersOn lui remonte ses oreillersElle va mourir, la mammaSainte Marie pleine de grâcesDont la statue est sur la placeBien sûr vous lui tendez les brasEn lui chantant Ave MariaAve MariaY a tant d'amour, de souvenirsAutour de toi, toi la mammaY a tant de larmes et de souriresA travers toi, toi la mamma Et tous les hommes ont eu si chaudSur les chemins de grand soleilElle va mourir, la mammaQu'ils boivent frais le vin nouveauLe bon vin de la bonne treilleTandis que s'entassent pêle-mêleSur les bancs, foulards et chapeauxC'est drôle on ne se sent pas tristePrès du grand lit et de l'affectionY a même un oncle guitaristeQui joue en faisant attentionA la mammaEt les femmes se souvenantDes chansons tristes des veilléesElle va mourir, la mammaTout doucement, les yeux fermésChantent comme on berce un enfantAprès une bonne journéePour qu'il sourie en s'endormantAve MariaY a tant d'amour, de souvenirsAutour de toi, toi la mammaY a tant de larmes et de souriresA travers toi, toi la mammaQue jamais, jamais, jamaisTu nous quitteras... Volver
Les parois de ma vie sont lissesJe m'y accroche mais je glisseLentement vers ma destinéeMourir d'aimerTandis que le monde me jugeJe ne vois pour moi qu'un refugeToute issue m'étant condamnéeMourir d'aimerMourir d'aimerDe plein gré s'enfoncer dans la nuitPayer l'amour au prix de sa viePécher contre le corps mais non contre l'espritLaissons le monde à ses problèmesLes gens haineux face à eux-mêmesAvec leurs petites idéesMourir d'aimerPuisque notre amour ne peut vivreMieux vaut en refermer le livreEt plutôt que de le brûlerMourir d'aimerPartir en redressant la têteSortir vainqueur d'une défaiteRenverser toutes les donnéesMourir d'aimerMourir d'aimerComme on le peut de n'importe quoiAbandonner tout derrière soiPour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toiTu es le printemps, moi l'automneTon cœur se prend, le mien se donneEt ma route est déjà tracéeMourir d'aimerMourir d'aimerMourir d'aimer MOURIR D’AIMER (1971) Paroles: Charles Aznavour Musique: Charles Aznavour Volver
Il faut savoir encore sourireQuand le meilleur s'est retiréEt qu'il ne reste que le pireDans une vie bête à pleurerIl faut savoir, coûte que coûteGarder toute sa dignitéEt malgré ce qu'il nous en coûteS'en aller sans se retournerFace au destin qui nous désarmeEt devant le bonheur perduIl faut savoir cacher ses larmesMais moi, mon cœur, je n'ai pas suIl faut savoir quitter la tableLorsque l'amour est desserviSans s'accrocher l'air pitoyableMais partir sans faire de bruitIl faut savoir cacher sa peineSous le masque de tous les joursEt retenir les cris de haineQui sont les derniers mots d'amourIl faut savoir rester de glaceEt taire un cœur qui meurt déjàIl faut savoir garder la faceMais moi, mon cœur, je t'aime tropMais moi, je ne peux pasIl faut savoir mais moiJe ne sais pas... IL FAUT SAVOIR (1961) Paroles: Charles Aznavour Musique: Charles Aznavour Volver
Mes jours passent mes nuits pleurentEt pleure le tempsMa raison sombre et se meurtQuand meurt le tempsCe temps mort que je regretteTant et tantCar sans joie ma vie s'arrêteEt je t'attendsJ'attends l'air que l'on respireEt le printempsJ'attends mes éclats de rireEt mes vingt ansMes mers calmes et mes tempêtesEn même tempsCar sans joie ma vie s'arrêteEt je t'attends{Refrain:}Je t'attends, viens ne tarde pasD'où que tu viennes, qui que tu soisViens le temps est courtJe t'attends, mon rêve inconnuQuel est ton nom, quel est ton but?Le mien c'est l'amour.Pour que mes jours se transformentEt que vraimentMa vie par toi prenne formeÀ chaque instantParce que le vide me hanteAvec mon sangComme un peintre je t'inventeEt je t'attends Mes doigts par petites touchesFont tes dentsAvant de croquer ta boucheÉperdumentMais ces rêves ne me laissentQue des tourmentsCar je traîne ma détresseEt je t'attends{Refrain:}Je t'attends, viens ne tarde pasD'où que tu viennes, qui que tu soisViens le temps est courtJe t'attends, mon rêve inconnuQuel est ton nom, quel est ton but?Le mien c'est l'amour. JE T’ATTENDS (1963) Paroles: Charles Aznavour Musique: Gilbert Bécaud Volver