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Colloque « La formation aux professions langagières » 81 e congrès de l’ACFAS, 8 mai 2013 . De l’usage rationnel des ressources documentaires professionnelles en ligne pour la formation des traducteurs. Éric Poirier Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Définition et démarche.
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Colloque « La formation aux professions langagières » 81e congrès de l’ACFAS, 8 mai 2013 De l’usage rationnel des ressources documentaires professionnelles en ligne pour la formation des traducteurs Éric Poirier Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Définition et démarche • Définition : « ressourcesdocumentaires » en traduction? • Leur utilisation fait partie des compétences de base • Intérêt des ressources en ligne pour la traduction • Grand avantagepédagogique des ressourcesdocumentaires en ligne
Objectifs de la présentation • Proposer unetypologie des ressourcesdocumentaires qui rend compte de leurfonctiondansl’opération de traduction et des connaissancesqu’ellesfournissent à celle-ci • Proposer des activitésd’apprentissage qui permettentd’acquérir un savoir-faire surl’utilisationméthodique des ressources en ligne • Exemplesd’activitésd’apprentissagecentréessurces savoir-faire
Portrait d’ensemble des ressources numériques en traduction • Ressourcesnumériques pour l’éducationde Robert Bibeau(2005) a) services en ligne; b) données; c) informations; d) oeuvres numérisées
Deux sources d’information sur la langue et sur la traduction
Sources primaires : caractéristiques • Description d’acceptions (définitions– unilingues) et description des associations d’acceptions (correspondants- bilingues) • Définitions et correspondantsappartiennent au code de la langue (reformulation par référence associative) • Raisonnementsur les acceptions: analogique (similitudes et différences)
Sources primaires : exemples • Sur les acceptionscodées en anglais (6) :Wordnet, Oxford Advanced Learner’s Dictionary, Webster's Online Dictionary (encyclopédie gigantesque), Acronym Finder, Cambridge Dictionaries Online; Thesaurus (http://thesaurus.com/) • Sur les acceptions codées en français(5) :TLFI, Dictionnaire français de définitions de Reverso,dictionnaire de synonymes du CRISCO, Le dictionnaire, dictionnaire Larousse (incomplet – infraction est absent le 3 mai 2013) • Sur les correspondances du français avec l’anglais(4) :Dictionnaire bilingue anglais-français Larousse [moins complet que français-anglais d’après « extension »]; *Dictionnaire anglais-français Reverso (avec la collaboration de la maison d’édition Collins), Dictionnaire English-French de Wordreference, Vade-Mecum du traducteur (document interne des Services français de traduction des Nations Unies) • *Sur les correspondances de l’anglais au français…
Sources primaires : activités • En langue de départ (compréhension) • Associerdes acceptions aux unitéslexicaleslibresoudans un énoncéexemple • Insérer la bonne acceptiondans un énoncéexemple (troué; « test de closure ») • En langue d’arrivée (reformulation) • Associer des acceptions aux unitéslexicaleslibres(pour des mots apparentés) • Choisir le mot justedans un énoncéexempletroué (synonymes courants et emploisdifférents, paronymes) • Sources bilingues • Associerl’emploidansl’énoncéexemple et la localisation de satraduction • Retrouver les équivalents d’un glossaire de termes non liés à l’anglais et classé par ordrealphabétique (tes affaires.com)
Sources secondaires : caractéristiques • Explication des modes d’expression (unilingue) et de traduction (bilingue) du sensassortied’unemarche à suivre • Décrivent des modalitésd’emploi des senscodés et non codés (unilingues) et des emploisparallèles qui ne sontgénéralement pas codésmais qui peuvent le devenir (reformulation par calculsémantique) • Raisonnementsur les relations de sens : linguistique (codé) et extralinguistique (non codé); marcheà suivre, algorithme
Sources secondaires : exemples • Sur les emploisd’acceptions (sens) codés et non codés en langue d’arrivée (français) :BDL, Langue sauce piquante, site Études littéraires, forum Langue française (référence), Capsules linguistiques du Centre de communication écrite de l’Université de Montréal, Capsules linguistiques de la Commission scolaire de Montréal, Chroniques de langue (Outils d’aide à la rédaction de Termium, Liens : Chroniques de langue (20 liens), Grammaire et orthographe (59 liens) • Sur les modalités d’utilisation des emplois parallèles (entre deux langues, orientées L1-L2 ou L2-L1) : L’Actualité langagière (périodique) du Bureau de la traduction, Chroniques de langue (Outils d’aide à la rédaction de Termium, Les faux amis de Pierre Igot, Anglicismes de Myriam de Beaulieu, bulletins de Terminologie comptable (langue administrative courante) • Sur les emploisd’acceptions (sens) codés et non codés en langue d’arrivée (anglais)
Sources secondaires unilingues : activités • En langue d’arrivée (connaissances actives) • Points de grammaire (accord de vingt) • Sémantiquelexicale (montantousomme) • Paronymes (conjoncture et conjecture) • Le mot juste (champs lexicaux : réduction, rabais, escompte, etc.) • Collocations (trouver le collocatif d’une base, ex. : hiver + dur = rigoureux) • Repérer le faux ami (anglicisme sémantique, autre type d’interférence ou emploi agrammatical) • Et autres variantes…
Sources secondaires bilingues : activités I Sens codés Traduire correctement le verbe to classify et son dérivé nominal classification : classifier, classer, classification, classement Source : « Classifier (to classify) ou classer (to classify) », L’Actualité langagière, volume 4, numéro 6, 1971, page 2. Traduire correctement certaines acceptions du verbe to share : communiquer, fournir, transmettre, faire part, raconter, ?faire partager, échanger, etc. Source : Termium, fiche share (2013), champ OBS – partager : Le verbe partager est souvent employé de manière fautive, sous l'influence du verbe anglais «to share». Par exemple, il faut éviter de dire «Nous allons partager cette information à tous les organismes», mais dire plutôt «Nous allons communiquer cette information à tous les organismes, PHR : share a story, an experience, an opinion, comments, information, one’senthusiasm, withothers, with people.
Sources secondaires bilingues : activités II Sens non codés Trouver la bonne traduction du terme « extension » d’après les groupements des solutions proposées dans le Lexique analogique (source primaire) et la description de l’enseignant (6 cas de figure), source secondaire Source : Lexique analogique et travail de formalisation et de modélisation des connaissances sur la traduction de l’enseignant (Éric Poirier)
Conclusion • Deuxressourcesdocumentairesutiles à l’opération de traduction : ressourcesprimaires et ressourcessecondaires • Correspondent notamment à deuxméthodes de traduction : par référence et par calculsémantique • Pour la formation en traduction, les activitésd’apprentissagedoiventmodéliseroureproduireles connaissancesmises en oeuvre dans la traduction, et dans le savoir-faire ou les compétences des traducteurs • Connaissances et raisonnement en traduction • Sources primaires = raisonnementanalogiquesur les senscodés • Sources secondaires = marche à suivre, algorithmesur les senscodés (la méthode et l’organisation des acceptions ne fait pas partie du code)
Merci de votre attention! Questions et commentaires?