480 likes | 712 Views
Qu'est-ce que l'?ducation compar?e?? D?finitions et historiqueM?thodologie de l'?ducation compar?eEducation compar?e et ?ducation interculturelle : d?mocratisation de l'?coleLes ?changes ?ducatifs en EuropeEnseignement des langues minoritaires en Europe?: perspective comparative?tudes de cas?: les syst?mes ?ducatifs allemand, n?erlandais, hongrois et su?dois.
E N D
1. L’éducation comparée et perspectives éducatives en Europe LST 911P2 Education comparée et perspectives éducatives en EuropeM. AKIN & M. AKINCI
2. Qu’est-ce que l’éducation comparée ? Définitions et historique
Méthodologie de l’éducation comparée
Education comparée et éducation interculturelle : démocratisation de l’école
Les échanges éducatifs en Europe
Enseignement des langues minoritaires en Europe : perspective comparative
Études de cas : les systèmes éducatifs allemand, néerlandais, hongrois et suédois Plan du cours
3. Van Daele (1993), « il ne faut pas considérer la comparaison comme un but en soi, il s’agit d’un instrument logique et utile dont on se sert dans un raisonnement inductif afin de résoudre des problèmes survenant au cours d’une recherche scientifique. »
Lê Thành Khôi (1981 : 33), « l’éducation comparée, comme toute science sociale, est idiographique, c’est-à-dire qu’elle étudie des phénomènes individuels, tout en s’efforçant d’être nomothétique, c’est-à-dire de découvrir l’aspect récurrent et général des faits et de formuler des lois. » Méthodologie de l’éducation comparée
4. Les composantes de l’éducation comparée L’objet global de l’éducation comparée étant le système éducatif, différentes composantes de ce système devront être identifiées, étape préalable à la comparaison.
Les acteurs
Les acteurs du système éducatif sont les élèves, les enseignants, les inspecteurs, les chefs d’établissement, le personnel administratif, le personnel de service, les décideurs politiques.
5. Les composantes de l’éducation comparée Les pratiques
Quels sont les objectifs de l’enseignement ?
Comment sont-ils définis et par qui ?
Y a-t-il adéquation entre les objectifs éducatifs, les théories telles qu’elles sont comprises par les décideurs et les pratiques pédagogiques sur le terrain ?
Quelles sont les méthodes pédagogiques utilisées par les enseignants ?
Comment ceux-ci conçoivent-ils l’évaluation ?
En quoi consistent les examens ?
Que vérifient-ils ?
6. Les composantes de l’éducation comparée Les fonctionnements
il est question de les identifier, et ce, dans chaque contexte, qu’il s’agisse
des conseils de classe (ou de leur équivalent),
des procédures d’orientation,
des rencontres parents/enseignants,
du fonctionnement global de l’établissement,
de son fonctionnement interne, en tenant compte de la place réservée à chacun des acteurs du système éducatif,
et de son fonctionnement externe, en tenant compte des liens avec l’environnement
7. Les composantes de l’éducation comparée Les outils
il est question des outils utilisés par les enseignants et les élèves :
manuels scolaires,
livres théoriques de référence,
ressources du centre de documentation,
matériel vidéo et informatique...
8. Les composantes de l’éducation comparée Les choix offerts et les résultats
il est question des possibilités qui s’offrent aux enseignants tant par rapport aux programmes qu’aux méthodes pédagogiques, qu’aux lieux d’enseignement, qu’aux possibilités périscolaires (échanges, lieux de culture…) et elles mettent en relation les résultats obtenus avec les données qui précèdent.
9. Comment comparer en éducation comparée ? Deux démarches s’opposent
D’une part la démarche qualitative des sciences sociales
Dans cette perspective, la méthodologie de la comparaison se conçoit par rapport à une prise en compte du contexte dans ses dimensions économique, historique, politique et culturelle.
D’autre part la démarche quantitative
il s’agit d’étudier les données quantitatives sur les systèmes éducatifs à la lumière des données relatives aux systèmes sociaux dans lesquels ils s’insèrent.
L’approche qualitative peut apparaître comme un complément indispensable à l’approche quantitative. autre part la démarche quantitative.
10. Difficultés de la comparabilité en EC Une première difficulté est l’équivalence de la signification des termes
Ex. « collège » ; « public school »
La seconde difficulté est la comparabilité des données chiffrées
Ex. le nombre d’élèves fréquentant l’enseignement primaire
a) les écoliers inscrits au début de l’année scolaire
b) les enfants seulement à la fin du second semestre
c) la moyenne des élèves réguliers dans des cycles non obligatoires
11. Difficultés de la comparabilité en EC Les systèmes nationaux d’éducation varient considérablement d’un pays à l’autre, tant par leurs structures que par leurs contenus, ce qui rend difficile d’en comparer les performances et de tirer des enseignements de leurs différences.
12. Difficultés de la comparabilité en EC l’UNESCO a élaboré une « Classification Internationale Type de l’Education » (CITE).
Fonctions : fournir un cadre standardisé pour rassembler les différents faits d’éducation afin d’en faciliter les comparaisons entre Etats.
Cette classification distingue des sous-systèmes d’éducation dont l’équivalence entre pays est jugée suffisante pour autoriser la comparaison de leurs statistiques et indicateurs.
13. Difficultés de la comparabilité en EC « Le cours est une série planifiée d’expériences éducatives portant sur un domaine théorique ou pratique particulier et organisées par une institution responsable à l’intention d’un ou de plusieurs élèves. »
« Le programme désigne le choix d’un ou plusieurs cours ou une combinaison de cours figurant généralement dans un plan d’études. »
« Un domaine d’études est un ensemble de programmes ayant trait à un même thème général. »
14. Difficultés de la comparabilité en EC Les indicateurs principaux de l’éducation qui permettent des comparaisons fructueuses sont :
les taux de scolarisation aux différents niveaux de l’enseignement (de préférence ventilés selon l’âge et le sexe)
les taux d’accès à l’enseignement supérieur
les taux d’alphabétisation
les taux d’obtention des diplômes de chaque niveau
des indicateurs concernant les dépenses de l’enseignement (en pourcentage du produit intérieur brut, par niveau, par élève, etc.)
le ratio élèves/enseignant
le flux d’élèves à chaque niveau de l’enseignement, etc.
15. Conclusion… Groux & Porcher (1997 : 48), « nous devons avoir une vision globale du fait éducatif, à l’étudier, en recourant à la comparaison avec d’autres, à le relativiser, à l’analyser dans son contexte. Il [nous] faut, pour mieux approcher la complexité des phénomènes et des systèmes éducatifs, faire appel à une pluralité de démarches, à des cadres théoriques différents, qui permettront une étude diversifiée et globale de l’objet d’étude. »
16. L’égalité des chances : l’école gratuite et obligatoire
La finalité de l’école républicaine était de former des citoyens à travers des apprentissages élémentaires,
Elle intègre une forte distinction entre instruction et éducation.
Cette école est inégalitaire, du fait que les classes bourgeoises, et plus largement les élites, en sont à l’origine. La démocratisation de l’école : un peu d’histoire
17. La démocratisation de l’école : un peu d’histoire
18. La démocratisation de l’école : un peu d’histoire
19. La démocratisation de l’école : un peu d’histoire
20. En réalité, les parents des milieux populaires ne sont pas " démissionnaires " comme on le prétend trop souvent.
Classes moyennes : l’école et la famille s’inscrivent dans une continuité culturelle
? “pédagogisation de la vie quotidienne”
L’individu rationnel ? la performance
L’individu moral ? l’épanouissement La démocratisation de l’école : un peu d’histoire
21. L’école et les enfants issus de l’immigration
22. L’école et les enfants issus de l’immigration Utilisation d’expressions telles que :
enfants d’immigrés ou enfants de migrants
enfants d’étrangers ou enfants d’origine étrangère
enfants non-francophones ou peu francophones
enfants de travailleurs immigrés
enfants issus de l’immigration
23. La réussite scolaire des enfants de migrants Zahia Zeroulou (1988), Bernard Lahire (1995) et Jean-Pierre Laurens (1993)
un niveau d'instruction parental plus élevé
une plus grande stabilité professionnelle du père
une localisation plus urbaine
des positions sociales plus variées au sein de la famille élargie
un mariage plus tardif de la mère
et un regroupement familial précoce
+ Z. Zeroulou (1998) “mythe mobilisateur”
24. Définition et identification des élèves immigrés
25. Définition et identification des élèves immigrés
26. Définition et identification des élèves immigrés
27. L’enseignement des langues et cultures régionales
28. L’enseignement des langues et cultures régionales
29. L’enseignement des langues et cultures régionales
30. L’enseignement des langues et cultures d’origine
31. L’enseignement des langues et cultures d’origine
32. L’enseignement des langues et cultures d’origine
33. L’enseignement des langues et cultures d’origine
34. L’enseignement des langues et cultures d’origine
35. L’enseignement précoce des langues vivantes dans le primaire
36. L’enseignement précoce des langues vivantes dans le primaire
37. L’enseignement des langues dans le second degré
38. Les pratiques langagières des élèves des écoles élémentaires de Lyon
39. Les pratiques langagières des élèves des écoles élémentaires de Lyon
40. Les pratiques langagières des élèves des écoles élémentaires de Lyon
41. Les pratiques langagières des élèves des écoles élémentaires de Lyon
42. Les pratiques langagières des élèves des écoles élémentaires de Lyon
47. Les pratiques langagières des élèves des écoles élémentaires de Lyon
48. Merci…
Mehmet-Ali.Akinci@univ-rouen.fr