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GPL / GNL TH?ME 1: LA SCIENCE DES GPL, (LE PROPANE). Par Robert ReissEnvironnement CanadaSection des urgences environnementalesLe 12 JUIN 2008 . PR?SENTATION. DIFF?RENTS TERMES UTILIS?SPROPRI?T?S PHYSICOCHIMIQUESLES DIVERS PH?NOM?NES LI?S AU PROPANEDIVERS SC?NARIOS D'ACCIDENTS. EXPLOSION: 2
E N D
1. ATELIER SUR
LES GPL ET LE GNL
MONTRÉAL
JUIN 2008
2. GPL / GNLTHÈME 1: LA SCIENCE DES GPL, (LE PROPANE) Par
Robert Reiss
Environnement Canada
Section des urgences environnementales
Le 12 JUIN 2008
3. PRÉSENTATION DIFFÉRENTS TERMES UTILISÉS
PROPRIÉTÉS PHYSICOCHIMIQUES
LES DIVERS PHÉNOMÈNES LIÉS AU PROPANE
DIVERS SCÉNARIOS D’ACCIDENTS
4. EXPLOSION: 2 types Déflagration
Détonation
5. EXPLOSION: DÉFLAGRATION Explosion de faible puissance caractérisée par des vitesses de quelques dizaines à quelques centaines de m/sec et des pressions jusqu’à quelques bars.
Explosion non confinée (UVCE) à l’air libre, sans obstacles
Feu de nuage (Flash fire)
Généralement obtenue lorsque la source d’inflammation est de faible énergie; la vitesse de propagation des flammes est subsonique (vitesse inférieure à la vitesse du son dans les gaz frais)
6. EXPLOSION / DÉTONATION Forte puissance, déplacement supersonique du front de flamme
Requiert pour son amorçage direct un apport d’énergie important, la vitesse de propagation des flammes étant dans ce cas supersonique (vitesse supérieure à la vitesse du son dans les gaz frais) de l’ordre de 1000 à 2000 m/s.
Explosion confinée (VCE ou CVCE) (int. d’un réservoir ou d’une tuyauterie, entre bâtiments)
Peut aussi être un UVCE
7. Modes de propagation de la flamme
9. TERMES Feu de jet (Jet Fire)
Rejet enflammé de GPL ou GNL ou de gaz naturel sous pression
Rayonnement thermique
Feu de nappe (Pool Fire)
Pas tellement considéré pour le propane mais pour les gaz liquéfiés par réfrigération
Rayonnement thermique
Feu éclair (Flash Fire) Feu de nuage (Flash Fire)
Inflammation d’un nuage de vapeurs loin de la source
La flamme parcoure le nuage jusqu’à la source
Rayonnement thermique
Faibles surpressions
10. GAZ DE PÉTROLE LIQUÉFIÉ (GPL) PROPANE
11. PROPANE
12. Propane: Propriétés physiques État: gaz ou liquéfié sous pression (gaz sous pression)
Gaz incolore et inodore (on ajoute éthylmercaptan pour odeur)
Gaz asphyxiant, peu toxique
Gaz inflammable: plage: 2,1% à 9,5%
Densité de vapeur: 1.5 à 20º C (plus lourd que l’air)
Point d’ébullition: - 42ºC; Point de congélation: -187,8ºC
Température auto inflammation: 470º C
Densité du liquide: 0.51 - 058
Transporté et entreposé sous forme liquide
# UN 1978 ou # UN 1075 (gaz de pétrole liquéfié)
# CAS 74-98-6
Masse volumique par gallon US de liquide @ 15,5º C: 4,20 lb
Masse volumique par gallon impérial de liquide @ 15,5º C: 5,1
13. Propane: Propriétés physiques Gaz par gallon impérial @ 15,5º C: 44 pi³
Litres par tonne: 1960
Taux d’évaporation (liquide à gaz): 272:1
Chaleur spécifique du liquide @ 15,5º C: 0,590 Btu/lb
Chaleur spécifique du gaz @ 15,5º C: 0,405
Énergie globale par litre: 25,5 MJ
Pouvoir calorifique total après la vaporisation
Btu par livre: 21 548
Indice d’octane moteur (IOM): 97
Taux maximum de propagation des flammes dans un tube de 1 po.: 32 po./s
4,4 % de gaz dans l’air pour la température maximale de la flamme
Température maximale de la flamme dans l’air: 1979 º C
14. COMPARAISON ENTRE DIVERS GAZ
15. PHÉNOMÈNES LIÉS AU PROPANE Rejet diphasique
Incendie
Feu de jet (Jet Fire)
Feu éclair (Flash Fire) moins probable pour propane
Feu de nuage de vapeurs
BLEVE
Explosion d’un nuage de vapeur
16. COMPARAISON DU PROPANE AVEC D’AUTRES GAZDomaine d’inflammabilité
17. SCÉNARIOS D’ACCIDENT GPL
18. REJET DIPHASIQUE DE GPL
19. FEU CHALUMEAU (JET FIRE)
20. Feu de torche
21. DISPERSION DU NUAGE DE PROPANE type lourd
plus lourds que l’air, se tinnent au sol et moins influencé par l’air ambient et le vent.Avec gaz lourd, après un certain temps, lorsque [ ] est inférieur à 10% du mélange air-gaz, revient à type Gaussien.
exceptions: comme dans toute règle, ex ammoniac. gaz léger mais calculer comme gaz lour car aérosol (gaz est refroidi) donc gouttelettes.type lourd
plus lourds que l’air, se tinnent au sol et moins influencé par l’air ambient et le vent.Avec gaz lourd, après un certain temps, lorsque [ ] est inférieur à 10% du mélange air-gaz, revient à type Gaussien.
exceptions: comme dans toute règle, ex ammoniac. gaz léger mais calculer comme gaz lour car aérosol (gaz est refroidi) donc gouttelettes.
22. BLEVE Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion Définitions:
Explosion (éclatement) d’un contenant pressurisé chauffé
Toute rupture (``failure``) catastrophique d’un réservoir contenant un gaz liquéfié (Burk, Cunningham)
Une rupture catastrophique d’un réservoir d’un gaz liquéfié suivi par une évaporation explosive (Reid)
23. BLEVE
24. BLEVE Les causes possibles
Agression thermique (la plus fréquente)
Impact mécanique
Surremplissage et faiblesse du métal
25. BLEVE: 3 effets possibles Surpression:
Effets peu étudiés et modélisés en raison de l’impact plus important des effets thermiques
Effets thermiques toujours supérieurs sauf dans le cas de faibles taux de remplissage
Radiation:
Boule de feu
Durée très courte: généralement moins de 20 secondes, mais parfois peut durer près d’une minute
26. BLEVE 3. Projectiles:
La rupture d’un réservoir produit un nombre limité de fragments, en général moins de 4 ou 5 (Groupe de travail sectoriel GPL, France)
Dans le cas de citernes mobiles, 85% des fragments sont projetés dans un rayon de 300 m (Groupe de travail sectoriel GPL, France)
Les distances peuvent cependant atteindre 1500 m
Provenant de cylindres
Préférentiellement dans l’axe du cylindre
2/3 des fragments dans l’axe
1/3 perpendiculairement (d’après BIRK, répartition statistique)
Provenant de réservoirs ronds
Trajectoire aléatoire tout autour du réservoir
28. EXEMPLES BLEVE EXPLOSION 1_onde de choc.mpg
birkpe.avi
31. MODÉLISATION du BLEVE Les effets thermiques et de surpression se modélisent à l’aide de divers logiciels
Ex: ALOHA, PHAST, SEVEX, EFFECTS et autres
Les effets de fragmentation
Pas de logiciel connu
Des méthodes de calculs existent mais aucune ne semble adaptée à la physique du BLEVE
La distance pourrait s’estimer mais très difficilement le lieu d’impact du ou des projectiles
Retenir que l’effet doit être relativisé car il est ponctuel: il se produit au point d’impact contrairement aux effets de surpression ou des effets thermiques ou toxiques
32. Guide CRAIM 2007, Annexe 8
33. Guide CRAIM 2007, Annexe 8
34. CAS Mexico, 1984
Taiwan
RandTankExplosionStyrene.wmv
35. MEXICO, 1984
36. CONCLUSION Peu d’accidents majeurs avec le propane et GNL
Ils surviennent surtout lors des opérations de transfert, de manutention
Bris de boyaux, mauvaise connexion, bris de valves
Ces pertes de gaz peuvent provoquer un incendie
Dans ces exemples, le BLEVE sera possible seulement s’il y a une flamme et qu’elle est directement dirigée sur les parois du réservoir, par exemple si la valve est sous le réservoir.
Accidents plus rares
Réservoir impliqué dans un incendie: BLEVE
Rupture de la valve de sûreté (ne peut pas provoquer un BLEVE, mais le gaz peut s’enflammer et former une torchère, effet de radiation thermique)
Perforation mécanique
Bris de soudure
Surremplissage: fuite par la valve de sûreté