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Dans les pratiques de DTI, comment se pose la transformation des politiques et pratiques sociales ?. Atelier sur les Pratiques et métiers du développement territorial intégré (PEMDTI) 7 mars 2012, Gatineau, Québec. Jacques Caillouette Département de service social, Université de Sherbrooke.
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Dans les pratiques de DTI, comment se pose la transformation des politiques et pratiques sociales ? Atelier sur les Pratiques et métiers du développement territorial intégré (PEMDTI) 7 mars 2012, Gatineau, Québec Jacques Caillouette Département de service social, Université de Sherbrooke
Des questionnements politiques autour du déploiement des pratiques de DTI Comment les politiques publiques favorisent l’émergence de dynamismes locaux de DTI? Comment les politiques publiques favorisent l’émergence de dynamismes locaux de DTI? Comment les pratiques de DTI , selon une perspective multiscalaire —plusieurs échelles de territoires — peuvent créer des conditions politiques, culturelles et économiques qui donnent du pouvoir aux personnes et aux communautés pour transformer leur conditions de vie et d’existence?
Dans les pratiques de DTI, comment se pose la transformation des politiques et pratiques sociales ? En relevant Le défi de l’articulation de l’action à différentes échelles de territoire pour favoriser, tant sur les plans globales que locales, l’émergence de dynamiques d’innovation et de transformation sociales.
Les pratiques historiques (1960 -1970) d’organisation communautaire au Québec selon leurs cadres spatiaux référentiels
La phase locale des années 1960 Sur le plan urbain • Émergence des comités de citoyens de quartier à Montréal, Québec, Hull, Sherbrooke … • Demande de participation citoyenne aux gouvernances locales • Vison non élitiste et non technocratique du développement Sur le plan rural • L’expérience du BAEQ (1963-1967) qui conduira aux opérations dignités (1968-73) et aux expériences de développement local intégrée du JAL dans le Bas Saint-Laurent. • Forte mobilisation citoyenne en appel aux référents locaux d’appartenance
La recadrage des années 1970 La perte de l’espace local comme lieu d’engagement de proximité Création de partis politiques municipaux, mais surtout de groupes populaires et communautaires se comprenant comme des acteurs de mouvements sociaux à l’échelle nationale plutôt qu’acteurs se constituant sur la scène locale et en référence à celle-ci.
Une perspective interactionniste et narrative: Les pratiques de DTI comme une reconfiguration des lieux, des acteurs et de leur habiter dans l’espace
L’IST: une « herméneutique de soi » (Ricoeur)toujours renouvelée • Dans le processus de transformation sociale, il y a de nouveaux cadres sociaux qui se mettent en place (de nouvelles scènes locales) et qui, pour se mettre en place, impliquent une transformation d’acteurs. (Goffman, Les cadres de l’expérience) • Ce sont ces acteurs en transformation qui, dans leur narration (où se lient pratiques, représentations, et attributions identitaires), créent ces nouveaux cadres: d’action et pour l’action.
L’enjeu de la construction des acteurs selon une perspective multi échelles d’action territoriale
Scène nationale Scène internationale Scène régionale Scène provincial Scène locale de ville ou de MRC Scène locale de quartiers ou de petites municipalités Les scènes et les mise en scènes présidant aux pratiques locales de développement territoriale intégrée