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Le Programme National de S é curit é Alimentaire (PNSA). Le PNSA, phase d’extension du PSSA, a été formulé en 2007. Adopté par le Gouvernement par décret du Premier Ministre le 14 janvier 2009.
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Le Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) • Le PNSA, phase d’extension du PSSA, a été formulé en 2007. • Adopté par le Gouvernement par décret du Premier Ministre le 14 janvier 2009. • Mise en place du Comité Interministériel de Sécurité Alimentaire composé de tous les Ministères impliqués dans la S.A. • Le CISA est assiste d’un Comite Technique National compose des Secrétaires Généraux des Ministères ci-dessous, des PTF, de la société civile • Avec pour mission de faire des orientations stratategiques et politiques en matière de Securité Alimentaire
3 .Objectif global • Le programme a pour objectif de lutter contre la faim et l’insécurité alimentaire afin de réduire de moitié le nombre d’affamés notamment au niveau des ménages vulnérables des zones rurales et péri urbaines à l’horizon 2015
4.Objectifs spécifiques • Accroître les productions végétale, pastorale et halieutique par l'introduction de variétés(races) améliorées adaptées et l’approvisionnement en intrants; • Sécuriser les productions grâce à la maîtrise de l’eau, à la gestion de la fertilité des sols, à la protection de l’environnement et à la conservation des ressources naturelles ; • Améliorer le revenu monétaire des producteurs, surtout ceux des femmes et des jeunes ;
4.Objectifs spécifiques (suite) • Améliorer les systèmes de stockage des céréales au niveau des villages en particulier dans les zones à risque; • Améliorer la commercialisation et la transformation des productions d'origine végétale, animale et halieutique • Contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel de la population ; • Mettre en place et renforcer le dispositif de suivi, d'alerte et de réaction rapide aux crises alimentaires dans les régions à risque; • Renforcer les capacités des producteurs et de leurs structures d'appui
6.Bénéficiaires • Les principaux bénéficiaires directs du programme seront essentiellement les populations vulnérables du pays, particulièrement celles dont les moyens d’existence relèvent essentiellement des activités agricoles et rurales et leurs organisations socio professionnelles, les collectivités territoriales, l’encadrement technique et les ONG partenaires. Ces différents acteurs sont répertoriés par sous-programme. Mais de manière globale au bout de 8 ans le projet aura atteint directement, 366 600 ménages soit environ 2 200 000 personnes en tout sans compter les réplications.
7.Contenu du programme • La prise en compte simultanée de toutes ces préoccupations des petits producteurs permet d’agir sur l’amélioration de l’état de sécurité alimentaire à l’échelon national notamment sur trois de ses principaux aspects : la disponibilité, la stabilité et l’accessibilité. Le PNSA met l’accent sur l’accroissement durable de la production alimentaire et se compose d’actions prioritaires qui sont synthétisées et regroupées dans les sept sous-programmes suivants :
Sous programme I Valorisation des ressources naturelles de base : • Aménagements de 3000 ha de petit périmètre irrigué ; • conservations des terroirs (800 ha terroirs par la mise en place des haies vives, 800 ha de terroirs par les cordons pierreux, la construction de 200 biefs). • Hydraulique rurale : (Construction de 250 puits équipés de pompe manuelle, aménagement de 50 sources d’eau potable), • Structuration et formation de 300 comités de point d’eau
Sous programme II • Intensification des cultures • 9620 micro projets de cultures vivrières, • 3 000 micro projets d’horticulture, • 580 micro projets d’arboriculture fruitière.
Sous programme III • Diversification des systèmes de production -11 021 micro projets d’élevage, -800 micro projets en pisciculture - gestion de 30 pêcheries dans 5 retenues d’eau : Maga, Lagdo, Mbakao, Mape et Bamedjin.
Sous programme IV Transformation et commercialisation -798 micro projets : moulins à céréales et manioc, greniers, mini abattoirs, unités de séchage de fruits, -30 points critiques sur les pistes essentielles réhabilités, -452 micro projets de stockage, -300 boutiques d’intrants, -Renforcement des capacités des groupes bénéficiaires.
Sous programme V • Nutrition: -suivinutritionnel, -éducation nutritionnelle, -Complémentation nutritionnelle, -et contrôle de qualité des aliments
Sous programme VI • Aide alimentaire, dispositif de veille et réponse aux crises • suivi de la situation alimentaire dans les zones à risques, • déclenchement des réponses gouvernementales à travers les structures concernées
Sous programme VII • Mesures d’accompagnement du PNSA Renforcement des capacités en gestion de micro crédits et en techniques de production
Sous programme VIII • Appui à la mise en œuvre du PNSA et arrangements institutionnels : Gestion du programme
8.Coûts et Financement du programme du Programme • Le Coût total du programme est évalué à: 70 079 000 000 F CFA en huit ans (Soixante Dix Milliards Soixante Dix Neuf Millions), soit 154 Millions de Dollars des E.U.
Financement du programme • L’importance des coûts du Programme dépasse les possibilités actuelles des ressources nationales; • Le Gouvernement s’engage a apporter 50% du financement; • Les bénéficiaires contribueront pour 4% en nature • Recherche de 44% du financement au près des bailleurs; • Requête adressée a l’AGORA et la BID a travers la FAO
Le PNSA a l’ambition de constituer un cadre de cohérence et d’intégration des actions qui seront menées par les différents ministères techniques en vue de la pleine réalisation des quatre dimensions de la sécurité alimentaire : la disponibilité, la stabilité des approvisionnements, l’accessibilité économique et géographique, et l’utilisation biologique optimale des aliments.
Titre du projet • PROJET D’APPUI A LA PRODUCTION DU RIZ PLUVIAL ET DE BAS-FONDS (NERICA) DANS LE CADRE DU PROGRAMME NATIONAL DE SECURITE ALIMENTAIRE (PNSA)
Objectif global Contribuer au développement de la production riz pluvial
Objectifs spécifiques du projet • Formation des producteurs • Appui a la production des semences • Appui a la production du riz • Appui a la transformation et la commercialisation • La diversification des sources de revenus des petits producteurs ruraux • et la création d’emplois
Bénéficiaires • Populations rurales vulnérables, notamment les jeunes et les femmes
I – Contexte et justification1.1 Problématique • Depuis quelques mois, un grand déficit céréalier est observé au niveau mondial, pénalisant ainsi une grande partie des populations, principalement dans les pays en voie de développement. • Cette situation, qui concerne entre autre le riz, risque de perdurer. Et ce d’autant plus que selon les prévisions de la FAO, le marché du riz restera étriqué avec des échanges faibles au cours de l’année du fait :
1.1 Problématique (suite) • La demande de riz reste supérieure à l’offre : la production mondiale du riz connaît une hausse annuelle de 1 %, ce qui est inférieure à la croissance démographique; • des mesures restrictives d’exportations du riz mises en place par certains pays producteurs ; • des changements climatiques qui ont négativement influencé la production du riz dans certains pays;
1.1 Problématique (suite) • de l’augmentation des cours internationaux de l’ordre de 20 % ; • la demande accrue des céréales pour la production des biocarburants. Cette rareté et hausse du prix de riz se répercutent au Cameroun où le riz est l’un des aliments de base pour la plupart des ménages ; et où l’essentiel de notre consommation, qui s’élève à plus de 470 000 tonnes, est importée.
1.2 Etat des lieux de la riziculture au Cameroun • Le développement de la production de riz au Cameroun a été impulsé autour des années 70 par l’Etat. • Avec la mise en place progressive de grands projets rizicoles, une superficie d’environ 17 000 ha de terres a été aménagée (13 300 à la SEMRY, 2900 à l’UNVDA, 600 à LAGDO, 200 à la SODERIM, 150 à BAIGON) et a permis d’atteindre une production de riz irriguée de près 120 000 tonnes de Paddy en 1986.
1.2 Etat des lieux de la riziculture au Cameroun (suite) • Ces efforts remarquables n’ont malheureusement pas pu être maintenus et soutenus du fait : • de la décennie de crise économique (1986–1995) qui s’est caractérisée par le désengagement de l’Etat et l’insuffisance des moyens nécessaires à l’entretien de certaines infrastructures et au renouvellement de certains équipements, • de la libéralisation des importations de riz, • des déficiences dans la gestion de ces projets.
1.2 Etat des lieux de la riziculture au Cameroun (suite) • Baisse drastique de la production nationale de riz, qui était estimé à 65 000 tonnes en 2008. • La production de riz pluvial est actuellement estimée à près du tiers de la production nationale (20 000 tonnes), qui elle-même ne couvre que le septième des besoins en riz de populations. • Afin de relancer cette production nationale, le Gouvernement a préparé une Stratégie Nationale de Développement de la riziculture (SNDR). • La SNDR met un accent particulier sur la riziculture pluviale ( riz de plateaux et de bas-fonds).
1.3 Justification • Face à la conjoncture nationale (décalage de l’ordre de 1/7 entre la production et les besoins en riz au Cameroun) et mondiale qui font planer des grands risques d’insécurité, voire une crise alimentaire sur nos populations, il est nécessaire, dans un pays comme le nôtre qui offre de réels atouts pour le développement de la riziculture, que des mesures urgentes et à moyen terme soient entreprises afin d’amorcer l’équilibre entre les besoins et la production nationale en riz.
1.3 Justification (suite) • Au cours de la phase pilote (2002-2005) et des phases de transition (2006-2007) du Programme Spécial de Sécurité Alimentaire (PSSA), un modeste appui en intrants et le paquet technologique de la recherche ont été apportés à la production du riz pluvial en paysannat dans les provinces septentrionales. • Les résultats obtenus de l’ordre de 3,5 tonnes à l’hectare sont encourageants et plaident à la faveur de la poursuite de cette activité • Par ailleurs la nouvelle stratégie de la riziculture envisage pour le volet semence l’extension des projets en cours notamment : le projet riz NERICA de l’IRAD et le PNSA.
2- Objectifs • 2.1-Objectif global • Contribuer au développement de la production rizicole pluviale (NERICA) à travers l’appui aux petits producteurs par des microprojets à coût modéré, facilement réplicables.
2.2- Objectifs spécifiques • Appui a la mise en place des champs écoles semenciers • Appui a la mise en place des parcelles des bénéficiaires (0,5 ha a 1 hachacun ) • Augmentation de l’offre du riz local sur le marché Camerounais ; • Diversification des sources de revenus des petits producteurs ruraux et création des emplois ruraux ; • Sécurité alimentaire des ménages appuyés par le projet ; • Introduction des progrès techniques en milieu paysan ;
3- Description du projet • Zones du projet • Le projet interviendra dans les zones propices a la riziculture pluviale/inondée dans les 10 regions du pays.
3.1.2- Bénéficiaires du projet • Les principaux bénéficiaires du projet seront essentiellement les riziculteurs, les femmes et les jeunes vivants en milieu rural, particulièrement ceux dont les moyens d’existence relèvent essentiellement des activités rurales et de petits métiers.
4- Activités prévues • Les activités prévues comprennent la production des semences au niveau des champs écoles mis en place en collaboration avec la recherche; • La production de 0,5 ha du riz pluvial par bénéficiaire, à travers les appuis présentés dans le devis estimatif et quantitatif, ainsi que; • L’appui a la transformation et la commercialisation.
5- Modalités de mise en œuvre du projet • Stratégie • La stratégie est de soutenir le programme triennal d’urgence du Gouvernement contre la flambée des prix des produits agricoles. • Le mécanisme opératoire est de s’appuyer sur le Programme National de Sécurité Alimentaire qui bénéficie d’une expertise reconnue à travers la mise en œuvre de la phase pilote et des phases transitoires. • La Coordination Nationale du PNSA assurera le suivi de l’ensemble des opérations. • Les Coordonnateurs Regionaux impliqués en collaboration avec la rechercheassureront l’identification et la validation des sites et des bénéficiaires, la mise en place des microprojets, le suivi, la documentation et l’évaluation des activités et la rédaction des différents rapports.
Couverture géographique : nationale • Coordination Nationale du projet : Yaoundé • Coordinations Régionales du projet : 10 • Durée du projet : 3 ans • Coût global du projet: • TOTAL GENERAL EN TROIS (3) ANS En F CFA: 2 377 000 000 • ou $ US: 4 754 400