Lecon 7 pour le Sabbat 16 août 2014

1. 7.- Vivre comme Christ Étude de la semaine : Mt 9.36, Marc 10.21, Luc 10.30-37, Mt 25.31-46, Luc 6.32-35, Jean 15.4-12. Lecon 7 pour le Sabbat 16 août 2014

2. “Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres ; Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. (Jean 13,34)

3. NBS, Luc 6,27-36 • 27 Mais je vous dis, à vous qui écoutez : aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous détestent, • 28 bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous injurient.

4. 29 Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un te prend ton vêtement, ne l’empêche pas de prendre aussi ta tunique. • 30 Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas tes biens à celui qui les prend. • 31 Ce que vous voulez que les gens fassent pour vous, faites-le pareillement pour eux.

5. 32 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. • 33 Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs eux-mêmes en font autant. • 34 Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Même des pécheurs prêtent à des pécheurs afin de recevoir l’équivalent.

6. 35 Mais aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer. Votre récompense sera grande et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les mauvais. • 36 Soyez magnanimes, comme votre Père est magnanime.

7. COMMENT JESUS A-T-IL VECU ? « [Jean a proclamé]… comment Dieu a conféré une onction d’Esprit saint et de puissance à Jésus de Nazareth qui, là où il passait, faisait du bien et guérissait tous ceux qui étaient opprimés par le diable ; car Dieu était avec lui. » (Actes 10.37-38) De son enfance à la croix, Jésus a montré une disposition affectueuse et constante à servir les autres, sans tenir en compte de ses propres nécessités. L'amour et la miséricorde constante et permanente étaient les principes qui motivaient toutes ses actions : « Jésus, qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. »(Jean 13.1)

8. « L'amour a été l'élément par lequel le Christ a marché et œuvré. Il est venu pour étreindre le monde dans ses bras d'amour [...] Nous devons suivre l'exemple donné par le Christ, et faire de lui notre modèle, jusqu'à ce que nous ayons le même amour pour les autres que celui qu'il a manifesté envers nous. » - Ellen G. WHITE, Our Father Cares, p. 27. Les principes de base qui l’ont poussé à agir, et qu'il nous invite à imiter sont : L'amour du prochain. Le service dévoué. L'amour de nos ennemis.

9. AIMER SON PROCHAIN « Tout ce que vous voulez que les gens fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux : c’est là la Loi et les Prophètes. » (Matthieu 7.12) Jésus a répété dans diverses occasions le commandement ancien d'aimer le prochain (du latin "proximus", proche), et l’a pleinement vécu. • Pour éliminer le concept erroné que le prochain n’est pas seulement les Juifs (ou nos amis), il a raconté l'expérience du "bon samaritain" au docteur de la loi. (Luc 10.25-37)

10. Le spécialiste de la loi connaissait bien la Torah (il a cité par cœur Deutéronome 6.5 et Lévitique 19.18), mais il a dû se sentir coupable de ne pas démontrer de l'amour pour son prochain. Dans une tentative de se justifier, il a demandé à Jésus :« Et qui est mon prochain ? » (Luc 10.29). À la question : « qui est mon prochain ? » Jésus a répondu, en gros, que « notre prochain est toute personne qui a besoin de notre aide. » Ainsi, au lieu de demander : « Que peut faire mon prochain pour moi ? » nous devrions demander : « Que puis-je faire pour mon prochain ? » (EDS lundi 11 août 2014) • A travers la "règle d'or" (Matthieu 7.12), il nous apprend à aimer tous les hommes, en les traitant comme nous aimerions être traités.

11. « Le Samaritain avait accompli le commandement: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même.”, (Lévitique 19.18) démontrant ainsi qu’il était plus juste que ceux qui le méprisaient. Au péril de sa vie, il avait traité le blessé comme un frère. Ce Samaritain représente le Christ, qui manifesta à notre égard un amour incomparable. Alors que nous étions blessés et agonisants, il eut pitié de nous. • (E.G.WHITE, Les paraboles de Jésus, Qui est mon prochain ? p. 335.)

12. Il ne passa pas outre en nous abandonnant à la mort, impuissants et désespérés. Il ne resta pas dans sa demeure sainte et heureuse, où il jouissait de l’affection des cohortes angéliques. Il eut égard à notre grande détresse; se chargeant de notre cause, il s’identifia avec l’humanité. Il mourut pour le salut de ses ennemis, et il pria pour ses bourreaux. • (E.G.WHITE, Les paraboles de Jésus, Qui est mon prochain ? p. 335.)

13. Faisant allusion à son exemple, il dit à ses disciples : “Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. ... Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns- les autres.” » (Jean 15.17; 13.34.) • (E.G.WHITE, Les paraboles de Jésus, Qui est mon prochain ? p. 335.)

14. UN SERVICE D’AMOUR « Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez recueilli ; j’étais nu et vous m’avez vêtu ; j’étais malade et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venus me voir. » (Mathieu 25.35-36) « Au dernier jour, nous aurons beaucoup de surprises. Ceux qui se tiennent à la droite du Fils de l'homme n'auraient même pas imaginé que leur manifestation d'un amour non égoïste aurait pu être si déterminante. Le Christ ne les louera pas pour leurs prédications éloquentes, pour leur travail précieux, ni même pour leurs dons généreux. Le Christ les accueillera au ciel plutôt pour les petites choses désintéressées faites aux plus petits de ses frères. » (EDS, mardi 12 août 2014.)

15. Le service dévoué a été, sans doute, un trait caractéristique du ministère de Jésus. Il était compatissant avec les gens et essayait d'alléger leurs charges. • Un trait caractéristique dans la vie de tout croyant, doit aussi être la préoccupation pour les besoins des autres. « La religion pure et sans souillure devant celui qui est Dieu et Père consiste à prendre soin des orphelins et des veuves dans leur détresse, et à se garder de toute tâche du monde. » (Jacques 1.27)

16. AIMER SES ENNEMIS « La preuve suprême du christianisme authentique c'est d'aimer nos ennemis. Jésus a établi ce standard élevé à l'inverse de l'idée répandue à son époque. À partir du commandement « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »(Lv 19.18), beaucoup en avaient déduit quelque chose que le Seigneur n'avait jamais dit ni voulu : tu haïras ton ennemi.Bien entendu, le texte lui-même ne voulait pas dire cela. »(EDS, mercredi 13 août 2014) Jésus n’y va pas par quatre chemins ! « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. » (Matthieu 5.44)

17. Quelle attitude devons-nous avoir avec nos ennemis ? • En aimant nos ennemis nous vivons au-dessus des bas standards du monde et mettons en évidence notre communion proche avec notre Père céleste.

18. COMMENT VIVRE A LA MANIERE DE JESUS « Celui qui dit demeurer en lui doit marcher aussi comme lui a marché. » (1ª de Juan 2:6) « Les enseignements de Jésus ont établi un idéal élevé de vie d'amour et de renoncement à soi, vie que la plupart d'entre nous considèrent sans doute comme accablante et décourageante. Comment, nous qui sommes égoïstes par nature, pouvons-nous aimer notre prochain de manière désintéressée ? De plus, est-ce même seulement possible pour nous d'aimer nos ennemis ? D'un point de vue humain, c'est tout à fait impossible. » (EDS, jeudi 14 août 2014.)

19. Nous pouvons aimer nos ennemis parce que le Dieu nous a aimés d'abord, même si nous étions ses ennemis (Romains 5.10). • Plus nous percevons, plus nous expérimentons l'amour du Seigneur pour nous ; plus coule son amour en nous vers les autres, même vers nos ennemis. « Nous avons besoin quotidiennement non seulement d'accepter à nouveau la mort du Christ pour nous, mais d'abandonner notre volonté à lui et de demeurer en lui. De la même manière que Jésus lui-même n'a pas recherché sa propre volonté, mais celle du Père, (Jean 5.30), nous devons dépendre de Jésus et de sa volonté. Car sans lui, nous ne pouvons rien faire.(EDS, jeudi 14 août 2014.)

20. (E. G. WHITE, Avec Dieu chaque jour, p. 42.) « Dieu désire que nous soyons parfaits comme lui-même est parfait. Nous devons être pour notre entourage un foyer de lumière et de bénédiction comme il en est un pour l’univers. Nous n’avons rien par nous-mêmes, mais la lumière de son amour resplendit sur nous et nous devons en réfléchir l’éclat. [...] Nous pouvons être parfaits dans notre sphère comme Dieu lui-même est parfait dans la sienne.

21. (E. G. WHITE, Avec Dieu chaque jour, p. 62.) « Quand un homme est rempli du Saint-Esprit, il représente d’autant mieux le Christ qu’il a été d’autant plus profondément éprouvé et affligé. La paix qui inonde son cœur se reflète sur son visage. Ses paroles et ses actes expriment l’amour du Sauveur. Il ne dispute plus les premières places. Il renonce à son moi. Le nom de Jésus est écrit sur tout ce qu’il dit et sur tout ce qu’il fait. »