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COMMENT PRENDRE EN COMPTE LA DIVERSITE DES ELEVES?

Circonscription de Saint-Benoît Année scolaire 2009/2010. COMMENT PRENDRE EN COMPTE LA DIVERSITE DES ELEVES?. Intervention de Martine HA-SUM CPC à Saint-Benoît martine@expernet.fr. La compétence 6 du référentiel PE.

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COMMENT PRENDRE EN COMPTE LA DIVERSITE DES ELEVES?

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  1. Circonscription de Saint-Benoît Année scolaire 2009/2010 COMMENT PRENDRE EN COMPTE LA DIVERSITE DES ELEVES? Intervention de Martine HA-SUM CPC à Saint-Benoît martine@expernet.fr Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  2. La compétence 6 du référentiel PE • Prendre en charge et conduire la classe en prenant en compte la spécificité du public: • 6a/ Prendre en compte les rythmes d’apprentissage des élèves. • 6b/ Déterminer, à partir des besoins identifiés, les étapes nécessaires à l’acquisition progressive des savoirs et des savoirs-faire prescrits. • 6c/ Mettre en œuvre des dispositifs pédagogiques visant à adapter la progression à la diversité des élèves ( pédagogie différenciée, PPRE, …). • 6d/ Préserver l’égalité et l’équité entre élèves. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  3. Objectifs • Etre capable d’analyser une situation, des résultats et des comportements d’élèves • Etre capable d’organiser une différenciation par un choix et une mise en place de différents dispositifs • Etre capable d’évaluer les résultats et la pertinence des choix Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  4. Représentations • Qu’évoque pour vous « la prise en compte de la diversité des élèves »? Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  5. Sommaire • 1) La différenciation pédagogique • 2) Les dispositifs d’aide aux élèves en difficulté • 3) Présentation de cas de classes • 4) Les postures enseignantes • 5) Rappels • 6) Une définition de la difficulté d’apprentissage • 7) Distinguer soutien et aide spécialisée • 8) Proposition d’une méthode de travail • 9) La préparation de classe: un exemple de situation d’apprentissage différenciée • 10) Quelques pistes de réflexion • 11) Présentation d’outils Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  6. 1)La différenciation pédagogique Recueil des pratiques effectives dans les classes • Quelles sont les différenciations pratiquées avec vos élèves? • Quand, comment, lesquelles, pourquoi? Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  7. I) DEFINITION DE LA DIFFERENCIATION PEDAGOGIQUE 1.Qu’est-ce que la différenciation pédagogique? 2.Sa finalité 3.Ce que n’est pas la différenciation pédagogique II) POURQUOI DIFFERENCIER? 1.Le contexte: l’hétérogénéité des élèves 2.Les postulats de Burns 3.Les postulats de l’éducabilité III) LES DISPOSITIFS DE DIFFERENCIATION 1.La différenciation des structures 1’.Les différents types de regroupement d’enfants 2.La différenciation des productions 3.La différenciation des processus 3’.Les différentes démarches d’apprentissage 4. La différenciation des contenus IV) QUAND DIFFERENCIER? 1.Avant l’apprentissage 2.Pendant l’apprentissage 3.Après l’apprentissage V) COMMENT EVALUER? VI) LA PREPARATION DE CLASSE CONCLUSION Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  8. I)DEFINITION DE LA DIFFERENCIATION PEDAGOGIQUE • Qu’est-ce que la différenciation pédagogique? Du côté de l’enseignant : La différenciation pédagogique évoque une préoccupation (attitude) de l’enseignant à mobiliser et à mettre en place une organisation de travail et des dispositifs didactiques qui placent régulièrement chacun, chacune dans une situation optimale pour le développement de compétences. Du côté de l’enfant : C’est une réponse sur mesure à l’enfant dans la prise en compte de sa singularité dans un contexte d’interactions pour lui permettre de s’approprier des compétences selon son propre itinéraire. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  9. I)DEFINITION DE LA DIFFERENCIATION PEDAGOGIQUE 2. Sa finalité La finalité de la différenciation, c’est plus que lutter contre l’échec scolaire, c’est avant tout amener chaque élève à aller le plus loin possible au maximum de ses potentialités. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  10. I)DEFINITION DE LA DIFFERENCIATION PEDAGOGIQUE 3.Ce que n’est pas la différenciation pédagogique • Il ne s’agit pas simplement de faire autrement ou autre chose (pédagogie diversifiée), même si cette démarche fait partie de la pédagogie différenciée ; • Il ne s’agit pas d’aboutir à ce que chaque élève poursuive un parcours en autonomie, sans échange ni communication, au point de l’isoler (enseignement cloisonné). • Il ne s’agit pas non plus d’une pédagogie de soutien qui ne serait réservée qu’aux élèves en difficulté en parallèle à une pédagogie plus traditionnelle pour les « bons élèves ». • Il ne s’agit pas de différencier les objectifs , mais de permettre à tous les élèves d’atteindre les mêmes buts par des voies différentes. On pourra en revanche moduler le niveau d’exigence. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  11. II) POURQUOI DIFFERENCIER? 1.Le contexte: l’hétérogénéité des élèves L’hétérogénéité des élèves se manifeste par des inégalités. • Inégalité de culture (connaissances, vocabulaire, les stratégies d’apprentissage) • Inégalités de valeurs  (l’école est-elle valorisée ? Est-elle perçue comme un moyen d’ascension sociale ? Quelles sont les habitudes éducatives familiales : rigide, souple, laxiste ?) • Inégalité de « savoir-être », de comportements (vis à vis de la prise de parole, vis-à-vis du cours : participation, perturbation, passivité, …) • Inégalité des environnements éducatifs (contexte de l’établissement : confort des lieux, matériel disponible, nombre de collègues présents, présence de ressources locales) • inégalité des enseignants (différences de méthodes pédagogiques expérimentées) • Inégalités sociales (PCS, type de famille) • Inégalité d’expériences vécues • Inégalité des projets (certains envisagent des études courtes, d’autres, une classe préparatoire, etc.) • Etc. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  12. II) POURQUOI DIFFERENCIER? 1. Le contexte: l’hétérogénéité des élèves « Toute situation didactique proposée ou imposée uniformément à un groupe d’élèves est inévitablement inadéquate pour une partie d’entre eux. » (Perrenoud, 1992) Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  13. II) POURQUOI DIFFERENCIER? 1. Le contexte: l’hétérogénéité des élèves Détermination de profils d’élèves, de styles cognitifs Mise en place d’une pédagogie différenciée correspondant à ces profils. Hétérogénéité des élèves - auditifs/visuels, - inductif/déductif, - méthodique / inorganisé - besoin de guidage ou d'indépendance, - réflexif/impulsif, - etc. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  14. II) POURQUOI DIFFERENCIER? 2. Les postulats de Burns • Il n’y a pas deux apprenants qui progressent à la même vitesse. • Il n’y a pas deux apprenants qui soient prêts à apprendre en même temps. • Il n’y a pas deux apprenants qui utilisent les mêmes techniques d’étude. • Il n’y a pas deux apprenants qui possèdent le même répertoire de comportements. • Il n’y a pas deux apprenants qui possèdent le même profil d’intérêt. • Il n’y a pas deux apprenants qui soient motivés pour atteindre les mêmes buts. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  15. II) POURQUOI DIFFERENCIER? 3. Les postulats de l’éducabilité • « Rien ne garantit jamais au pédagogue qu’il a épuisé toutes les ressources méthodologiques, rien ne l’assure qu’il ne reste pas un moyen encore inexploré, qui pourrait là, où jusqu’ici, tout a échoué ». • « La réussite des élèves dépend peut-être, soit d’un regard qui encourage ou soit d’un autre qui vous fige sur place. » Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  16. II) POURQUOI DIFFERENCIER? 3. Les postulats de l’éducabilité • A partir du moment où l’enseignant croit profondément que tout enfant peut réussir, il est plus facile de planifier des situations d’apprentissage qui soient fécondes pour tous. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  17. La zone proximale de développement • « C’est la distance entre le niveau de développement actuel tel qu’on peut le déterminer à travers la façon dont l’enfant résout des problèmes seul et le niveau de développement potentiel tel qu’on peut le déterminer à travers la façon dont l’enfant résout des problèmes lorsqu’il est assisté par l’adulte ou collabore avec d’autres enfants plus avancés. » Vygotski Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  18. La zone proximale de développement Autrement dit, le développement actuel marque ce qu'un individu maîtrise déjà seul, le type et le niveau de fonctionnement cognitif qu'il est capable de mettre en œuvre de façon autonome pour résoudre un problème. La zone proximale marque ce qui peut constituer la prochaine étape de son développement actuel pour peu qu'une interaction sociale (avec un adulte ou des pairs) soit initiée. Cette distinction entre développement actuel et zone proximale permet à Vygotski de préciser le sens du développement : du social (médiation) vers l'individuel (développement actuel). Le médiateur doit, en effet, situer son intervention dans la zone proximale de développement pour permettre à l'apprenant de dépasser ses compétences actuelles grâce à une activité conjointe avec le médiateur ou avec d'autres apprenants. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  19. III)LES DISPOSITIFS DE DIFFERENCIATION 1) Les structures Les groupements d’élèves (groupes de besoin, de rythme, de niveau…) L’enseignant peut différencier: 4) Les contenus Les niveaux d’exigence par rapport à une tâche Les activités (leur complexité, leur longueur, leur durée…) Les outils (oral, écrit, manipulations, schémas, tableaux, textes…) Les supports (types de textes, longueur…) 3) Les processus Les formes différentes de guidance Différencier la pédagogie 2) Les productions Les projets d’équipe pour réaliser des productions Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  20. III) LES DISPOSITIFS DE DIFFERENCIATION Sur quoi peut porter la différenciation ? 1) La différenciation des structures : Il s’agit de modifier les modalités l’organisation de la classe (constitution de groupes homogènes ou hétérogènes, de niveau, de besoin, travail en autonomie), le nombre d’intervenants, le lieu du cours, … Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  21. 1’) LES DIFFERENTS TYPES DE REGROUPEMENT D’ENFANTS Le groupe classe Les groupes de niveau Les groupes de « représentations » (Point de départ de confrontations cognitives) Les groupes de besoin (entrées diversifiées par rapport aux apprentissages) Les groupes d’affinité Les groupes de « stratégies de recherche » Les groupes arbitraires permanents (jeux d’équipe…) Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  22. III) LES DISPOSITIFS DE DIFFERENCIATION 3)La différenciation des processus Démarche 1 Diagnostic préalable : identification des besoins 1 objectif final Démarche 2 Démarche 3 Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  23. LES DIFFERENTES DEMARCHES D’APPRENTISSAGE • La démarche sensitive: préparer l'activité pour que l'enfant puisse toucher, sentir, goûter, écouter, etc. Permettre à l'enfant d'exprimer ses sentiments, ses émotions, bref, l'enfant doit expérimenter. • La démarche de recherche d'informations: préparer l'activité de telle manière que l'enfant prenne connaissance des informations diverses : faits, photos, noms, chiffres, etc. Expliquer, répondre aux questions, faire consulter des livres aux enfants, interviewer un spécialiste, féliciter leur esprit critique, les aider à formuler des questions précises; autrement dit : dire ce qu'ils savent ou ce qu'ils ne savent pas de la matière qui va être abordée. • La démarche inductive: il faut faire observer des exemples variés d'un concept, d'une notion, d'une règle, élaborer une première définition, observer de nouveaux exemples et contre-exemples, élaborer une définition plus complète que la précédente. • La démarche déductive : il faut faire observer une règle, un principe, une donnée, élaborer des exemples ou des cas particuliers en application. • La démarche scientifique: faire formuler des hypothèses face à une situation problème, choisir une hypothèse et inventer une expérience qui permettra de la vérifier, réaliser l'expérience, confronter le résultat à l'hypothèse de départ, confirmer et faire une synthèse ou choisir une nouvelle hypothèse. • La démarche technologique ou d'anticipation : il faut faire définir le "produit" à fabriquer (établir les critères de réussite), rechercher des procédures de fabrication, rechercher les étapes, fabriquer, confronter et évaluer, garder des traces. • La démarche de résolution de problème: il faut faire représenter la situation problème, repérer les étapes de la recherche, choisir et utiliser des outils de résolution, valider le résultat final. • La démarche créative: faire tripatouiller librement, chercher, observer, réaliser, expérimenter, observer les résultats, communiquer, confronter, évaluer, garder des traces. • La démarche imaginative: préparer son activité de telle manière que les enfants puissent rêver, imaginer, créer des histoires, échafauder des hypothèses, inventer des solutions, "voir dans leur tête" des situations non observables sur papier. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  24. III) LES DISPOSITIFS DE DIFFERENCIATION 4) La différenciation des contenus Objectif de savoir-faire 1 Exemple : éviter la paraphrase. 1 objectif final (exemple : maîtrise d’une connaissance particulière à partir d’un texte) Objectif de savoir-faire 2 Exemple : travailler l’argumentation. Objectif de savoir-faire 3 Exemple : étude approfondie d’un texte théorique. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  25. IV) QUAND DIFFERENCIER? 1. Avant l’apprentissage Dans une pédagogie différenciée, la planification de la séquence d’enseignement / apprentissage s’articule autour de la connaissance que l’enseignant a de ses élèves. Il propose différents itinéraires adaptés à ses élèves pour que chacun vive une réussite. D’où l’importance d’apprendre à poser un bon diagnostic et de définir clairement son intention pédagogique. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  26. IV) QUAND DIFFERENCIER? 2. Pendant l’apprentissage Pendant l’apprentissage, l’enseignant continuera d’intervenir auprès de ses élèves de façon différenciée, leur apportera le soutien nécessaire pour les amener vers une solution appropriée. Il doit prévoir des moments d’autoévaluation et d’autorégulation pour les élèves afin qu’ils puissent détecter leurs difficultés et se réajuster rapidement. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  27. IV) QUAND DIFFERENCIER? 3. Après l’apprentissage Après l’apprentissage, l’enseignant doit gérer la remédiation des élèves qui éprouvent certaines difficultés et prévoir des activités d’enrichissement pour ceux qui progressent plus rapidement. Ces activités peuvent être de l’ordre de la complexité de la tâche. Les mesures de remédiation offertes aux élèves en difficulté doivent leur permettre d’aborder le savoir à partir d’approches et de moyens adaptés. Ce ne doit surtout pas être « plus de la même chose ». Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  28. V) COMMENT EVALUER? Pratiquer une évaluation au service de l’élève L’enseignant doit modifier, si ce n’est déjà fait, sa conception de l’évaluation. Il doit apprendre à observer et à questionner. L’évaluation formative est avant tout au service de l’élève pour lui permettre de prendre conscience de sa propre façon d’apprendre, de ses progrès et de ses difficultés. Grâce à elle, l’élève peut réguler ses apprentissages. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  29. VI)LA PREPARATION DE CLASSE • Objectifs nationaux – projet stratégique académique – projet de circonscription – contrat de performance – projet d’école –programmes 2008 - programmations – progressions – progressivités - projet de cycle – projet de classe – évaluations – développement de l’enfant – apports de la recherche – postulats (Burns, éducabilité) • Une compétence est choisie par l’enseignant. Elle se décline en objectifs de séquence et en objectifs de séances. Compétence Séquence 1 Séquence 2 Séquence 3 Séquence Séance 1 Séance 2 Séance 3 Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  30. La préparation de classe Construction possible d’une séquence dans une démarche de différenciation pédagogique : Les moments de différenciation Reprise du scénario jusqu’à la fin de la séquence Évaluation sommative Préalables Évaluations diagnostiques Objectif atteint : Séance de complexification Objectif 1 Séance 2 Objectif 2 Objectif en cours d’acquisition : Séance de consolidation Objectif 1 Séance 1 Objectif 1 Différenciation pédagogique Dispositifs d’aides Objectif 1 Objectif non atteint : Différenciation pédagogique avec des stratégies différentes qui s’adaptent aux besoins. Constitution de différents groupes Objectif 1 Séance de remédiation Objectif 1 Aide spécialisée ÉVALUATION FORMATIVE

  31. La préparation de classe Construction possible d’une séquence dans une démarche de différenciation pédagogique : Les moments de différenciation Préalables Évaluations diagnostiques Reprise du scénario jusqu’à la fin de la séquence Évaluation sommative Objectif atteint : Séance de complexification Objectif 1 Séance 1 Objectif 1 Différenciation pédagogique Séance 2 Objectif 2 Objectif en cours d’acquisition : Séance de consolidation Objectif 1 Dispositifs d’aides Objectif 1 Objectif non atteint : Différenciation pédagogique avec des stratégies différentes qui s’adaptent aux besoins. Constitution de différents groupes Objectif 1 Séance de remédiation Objectif 1 Aide spécialisée ÉVALUATION FORMATIVE

  32. CONCLUSION • La différenciation pédagogique tient compte des besoins différents de élèves en classe et requiert une organisation scolaire adaptée au défi de la réussite. • L’échec scolaire aura des chances de diminuer dans la mesure où la diversité des élèves et de leur cheminement sera valorisée plutôt qu’ignorée ou dénigrée. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  33. 2) Les dispositifs d’aide aux élèves en difficulté • Quelles difficultés? • Quelles actions? Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  34. L’enseignant repère et analyse les difficultés des élèves De la justesse de l’analyse de la difficulté mise en œuvre du dispositif le plus appropriéA une difficulté scolaire peuvent répondre plusieurs dispositifs Il active le dispositif ou les dispositifs le plus approprié()s Le premier étant la différenciation pédagogique, en classe.L’enseignant coordonne toutes les actions même s’il ne les conduit pas entièrement lui même. • Hors temps d’enseignement scolaire Les stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires L’accompagnement éducatif Ce sont des actions possibles du PPRE. Sur le temps consacré à l’aide personnalisée (60h) L’élève peut bénéficier de 2h hebdomadaires selon un dispositif arrêté par le conseil des maîtres. L’identification des besoins se fait en termes de compétences. La priorité doit être accordée aux disciplines fondamentales du socle commun de connaissances et de compétences, et plus particulièrement le français et les mathématiques. Ce n’est pas une révision des bases, ni une aide aux devoirs. C’est une action possible d’un PPRE. Les objectifs d’apprentissage sont fixés pour la période, pour chaque groupe, en fonction des besoins repérés. Les modalités d’évaluation de ces aides sont définies en termes de progrès de l’élève. L’enseignant évalue les effets de ces aides à chaque période. Il est indispensable de mettre en place des stratégies efficaces d’enseignement, des pratiques et des outils innovants. Il peut mettre en place un Programme Personnalisé de Réussite Educative: PPRE.Il doit obtenir l’accord et l’engagement de la famille par écrit. Un volet de réussite éducative est inscrit au projet d’école. L’enseignant doit évaluer les effets des actions du PPRE à chaque période. Sur le temps des enseignements obligatoires (24 h) La différenciation pédagogique Il peut demander l’aide de personnes ressources dans le cadre d’échanges de service, Enseignants supplémentaires du RAR, Enseignants de la CLIN, Enseignants d’aide à la réussite scolaire. Enseignants spécialisés du RASED. Le RASED ne fait pas partie du PPRE.

  35. LE CONTRAT MORAL La mise en confiance de l’élève, la dimension conviviale de ces temps d’aide personnalisée sont partie prenante de la réussite visée. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  36. Evaluations nationales, académiques, de classe. En classe Construction des apprentissages Accompagnement Aide spécialisée Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  37. Conclusion • Mettre en pratique la différenciation pédagogique dans les classes sans attendre. • Oser prendre des risques pour progresser dans ses pratiques pédagogiques. • Bilan: en conseil de maîtres en présence de l’inspection dans le cadre d’une réunion pédagogique de circonscription. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  38. 3)Présentation de cas de classes • Consigne: Voici différentes classes qui pratiquent des dispositifs de différenciation. Définir quels sont les leviers utilisés par les enseignants permettant la réussite des élèves. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  39. Les relations maître/élève • Les climats de classe • La classe lieu de vie • L’autonomie • Le sens des apprentissages • Le statut de l’erreur • La conception des apprentissages • Les outils d’aide Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  40. 4) Les postures enseignantes • Modèle, • - Il est attentif, disponible, sécurisant • Il utilise des formes d’étayage de grande proximité. • - Il se place physiquement en position d’interlocuteur, face à l’enfant, face à son regard, à sa hauteur ; il regarde l’enfant avec qui il converse. • - Il intervient de manière non verbale : gestes, mimiques, actions, postures • - Il tente de décrypter l’expression de l’enfant si elle est peu compréhensible, • - Il encourage à la prise de parole par un regard bienveillant; • - Il stimule verbalement • - Il verbalise abondamment la situation en cours, commente ce qu’il fait, ce que fait l’enfant. • - Il reprend, reformule, ce qu’a dit l’élève dans la langue orale adulte • - Il précise des mots. Il choisit le lexique et la syntaxe de façon à être compris. • - Il fournit des modèles phonologiques corrects • - Il joue de l’expressivité de la voix, accentue les intonations • - Il répète au besoin, certaines informations ou détails • - Le message est bien articulé, bien organisé • - Il présente des modèles de solution Tuteur, • L’enseignant accompagne les activités et leur donne du sens • - Il montre que ce qui est dit est écouté, pris en compte • - il valorise les tâtonnements et les tentatives • - Il sollicite l’échange avec chaque enfant et interagisse avec lui chaque fois qu’il tente de produire un énoncé • - Il fait répéter sans insister si l’enfant n’est pas coopérant. • - Il laisse le temps, accepte les silences • - Il a une tutelle et un cadrage étroit en référence avec la consigne • Il reprend, reformule, précise des mots. Il choisit le lexique et la syntaxe de façon à être compris • Animateur, • - Il met en œuvre des situations d’autonomie • - Il canalise l’attention et la motivation de l’enfant sur la tâche. • - Il encourage les échanges entre enfants et maintient les enfants dans la tâche • - Il organise les prises de parole • - Il rend explicite les règles de la communication et incite chacun à les respecter : écouter, parler à son tour, rester dans le propos de l’échange et chercher à l’enrichir • - Il répète au besoin, certaines informations ou détails

  41. 5) Rappels Point théorique • Elève en difficulté • La difficulté de l’élève • Nécessité au niveau d’une équipe de réfléchir au terme, enjeu et implication de « la difficulté scolaire » • Eviter le déterminisme individuel (social) • Quelle place pour l’élève en difficulté? Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  42. 6) Une définition de la difficulté d’apprentissage • La difficulté d’apprentissage évoque la ou les difficulté(s) d’un élève à progresser dans ses apprentissages en relation avec les attentes des programmes nationaux. • Les difficultés d’apprentissage peuvent prendre des formes très variables : certaines sont temporaires, d’autres persistent tout au cours de la scolarité de l’élève. • Cette façon d’envisager la difficulté d’apprentissage s’éloigne d’une conception axée sur des catégories de difficultés et se centre davantage sur les besoins de l’élève. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  43. Une définition de la difficulté d’apprentissage • Les difficultés d’apprentissage sont la résultante d’interactions entre 3 composantes : • Composante individuelle • Etat de santé • Profil cognitif • Intérêt et motivation • Profil affectif • Style et rythme d’apprentissage • Aspects sensoriels ou moteurs II. Composante familiale et sociale • Niveau socio-économique • Langue et culture • Degré de scolarisation des parents • Pratiques éducatives III. Composante scolaire • Pratiques pédagogiques • Perceptions et attentes des enseignants • Mode d’organisation et de fonctionnement de la classe et de l’école • Relations interpersonnelles Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  44. Une définition de la difficulté d’apprentissage • Cette conception entraîne une vision plus systémique de la problématique et oblige à abandonner l’idée que les difficultés d’apprentissage relèvent d’un facteur isolé. Elle rend parfois complexe le choix des interventions à privilégier ; le but étant toujours d’aider au mieux l’élève à réussir. • Aider un élève à réussir signifie l’amener à réaliser son plein potentiel, c'est-à-dire lui donner accès à un parcours différencié. Le socle commun invite à mener tous les élèves à la réussite, mais comme tous ne progressent pas au même rythme, cet objectif ne peut être atteint que si les différences sont prises en compte, que si une différenciation pédagogique existe. Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

  45. 7)Distinguer soutien et aide spécialisée Une difficulté ciblée Des difficultés plurielles Processus cognitifs Notions scolaires Enseignant de la classe Enseignant spécialisé Aide ponctuelle Aide plus soutenue Stage T2: Intervention du mardi 3 novembre 2009

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