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Ghislain Danny Hocq Amélie Taburiaux Lara 5°C

L’épilepsie. Ghislain Danny Hocq Amélie Taburiaux Lara 5°C. Introduction. Y’a-t-il beaucoup de personnes épileptiques en Belgique? L’épilepsie touche environ une personne sur 150 à 200. On évalue donc entre 10 000 et 50 000 le nombre de personnes qui souffrent d’épilepsie en Belgique.

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Ghislain Danny Hocq Amélie Taburiaux Lara 5°C

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Presentation Transcript


  1. L’épilepsie Ghislain Danny Hocq Amélie Taburiaux Lara 5°C

  2. Introduction • Y’a-t-il beaucoup de personnes épileptiques en Belgique? • L’épilepsie touche environ une personne sur 150 à 200. On évalue donc entre 10 000 et 50 000 le nombre de personnes qui souffrent d’épilepsie en Belgique. • Elle débute souvent pendant l’enfance, mais peut apparaître à n’importe quel âge. • Elle touche les personnes sans distinction d’âge, de sexe, de milieu social ou de race. • N’importe qui peut développer une épilepsie.

  3. Définition • Une "crise épileptique" est l'expression clinique d'une décharge anormale et excessive des cellules nerveuses du cerveau. Il s'agit d'un trouble momentané de l'activité électrique qui peut être soit local, soit généralisé.Au moment de la crise, le cerveau ne peut plus fonctionner correctement et envoie des messages erronés au corps. • Le type de la crise dépendra de la région du cerveau qui est touchée la première, du lieu où la perturbation se diffuse et de la vitesse à laquelle elle va se propager. • Les crises peuvent être également généralisées d'emblée, c'est à dire que la perturbation touche les deux hémisphères du cerveau (moitié droite et moitié gauche du cerveau) dès le début ou quasi instantanément. • L'épilepsie n'est pas une maladie mentale. Entre les crises, le cerveau fonctionne généralement tout à fait normalement.

  4. Causes • Une épilepsie peut être causé par : • Cicatrice antérieure au cerveau (accident, infection, …) • Par une tumeur (très rare) • Changements hormonaux ou biochimiques • Lumières vives (jeux vidéo) • Facteurs externes. _ origine génétique • Facteur internes

  5. Mécanisme • Sur le plan physiologique, la crise d'épilepsie peut être considérée comme un orage électrique, un court-circuit au niveau d'une région du cortex cérébral. • Au niveau du neurone, cet orage électrique correspond à un fonctionnement anormal de ce neurone: il se met à présenter des décharges électriques excessives de façon spontanée. • ces décharges électriques excessives du neurone épileptique pouvaient être provoquées par un excès de neurotransmission excitatrice ou par un manque de neurotransmission inhibitrice. • Les neurotransmetteurs excitateurs les plus abondants sont l'acide glutamique et l'acide aspartique. Les neurotransmetteurs inhibiteurs les plus abondants sont l'acide gamma-amino-butyrique, plus connu sous le nom de gaba) et accessoirement la glycine.

  6. Déclenchement • A la naissance, les nourrissons sont des êtres fragiles et sans défense, totalement dépendants de leur mère. Peu à peu, leurs muscles en leur acuité sensorielle se développent, parallèlement au système nerveux, qui rend cette évolution possible. • Il faut environ 5 ans pour que les muscles de la main soient sous contrôle précis. L'interprétation des stimuli perçus par les sens et la transmission de la réponse appropriée aux muscles incombent au cerveau. De petites différences d'influx aux terminaisons nerveuses permettent la conduction des stimuli et, dès lors, la contraction ou le relâchement de certains muscles, par exemple. • Il existe normalement un équilibre entre les mécanismes de transmission et d'inhibition des stimuli. Lorsque cet équilibre est perturbé. il arrive que les stimuli soient transmis trop vite, trop fort ou trop loin, ce qui peut donner lieu à des décharges là où il ne devrait normalement pas s'en produire. des courts-circuits en quelque sorte. Ceux-ci peuvent être à l'origine de contractions musculaires, de perturbations des sens ou de modifications de l'état de conscience.

  7. Crises • Les crises partielles • Les crises généralisées

  8. Crises • La durée des crises est fort variable. Certaines crises ne durent que quelques secondes, d'autres durent quelques minutes. • Il est important de se rappeler que la personne qui fait une crise ne souffre généralement pas et peut même ne pas s'en souvenir. • L'imprévisibilité des crises peut rendre la vie difficile.

  9. Crises partielles • La crise partielle peut débuter dans un endroit très limité du cerveau. • Crise partielle élémentaire • la crise reste très localisée, la personne reste consciente et peut décrire ses symptômes • C'est ce que certains appellent l'aura ou un début de crise. • Crise partielle complexe • Si la crise est un peu plus diffuse ou si d'emblée elle concerne une région plus importante, il y aura une altération (modification) de la conscience.Lors de ces crises, la personne présente souvent des automatismes. La conscience redevient peu à peu normale.

  10. Crises partielles (suite1) • Crise secondairement généralisée • Si la crise s'étend progressivement aux deux hémisphères du cerveau, on dit qu'elle se généralise • La crise peut parfois diffuser tellement vite que la personne ou l'entourage ne peut se rendre compte qu'elle a eu un début localisé (focal).

  11. Crises partielles (suite2) • Selon la zone du cerveau concernée, les crises se manifestent différemment : • Dans les régions occipitales : les crises se présentent sous forme de signes visuels (déformations visuelles, …) • Dans les zones pariétales : les crises consistent en des sensations anormales comme des picotements ou des douleurs. • Dans les lobes temporaux : il s’agit de signes auditifs ou végétatifs (douleur au ventre), de sensations d’angoisse, d’automatismes. • Dans les zones frontales : signes moteurs, parfois bien localisés, parfois donnant l’impression d’une grande agitation motrice désordonnée et théâtrale. • Certaines crises peuvent s’accompagner d’une perte de contrôle de la vessie ou des intestins.

  12. Crises généralisées • Il existe plusieurs types de crises généralisées. • Certaines sont peu visibles comme les absences que l'on appelait "petit mal" dans le temps alors que d'autres continuent à susciter la peur chez ceux qui n'ont pas l'habitude de voir des crises, telles que les crises tonico-cloniques, appelées autrefois "grand mal".

  13. Crises généralisées (suite1) • Les ABSENCES : consistent en de brèves périodes de perte ou de trouble de la conscience, facilement confondues avec des rêveries ou de l'inattention. La personne cesse son activité, reste immobile et regarde dans le vide. Très vite, elle reprend son activité normale et peut ne pas réaliser qu'elle a fait une crise. Les absences surviennent habituellement dans l'enfance. • Les CRISES TONICO-CLONIQUES : débute par une phase tonique pendant laquelle la personne se raidit et peut pousser un cri au moment où l'air est expulsé des poumons par la contraction des muscles. Si la personne est debout, elle tombe. Elle peut se mordre la langue quand elle serre les dents et devient ensuite plus ou moins bleue (cyanosée). Après cette phase tonique qui dure de 10 à 30 secondes, des secousses (clonies) vont apparaî­tre, de plus en plus amples et de plus en plus lentes. La phase clonique dure habituellement de 30à 60 secondes. Quand les clonies s'arrêtent, la personne se détend, elle peut perdre ses urines et respire souvent avec bruit (stertor). La personne peut récupérer une certaine conscience et puis s'endormir ou passer directement dans un sommeil plus ou moins profond et plus ou moins prolongé.

  14. Crises généralisées (suite2) • Les CRISES TONIQUES et les CRISES ATONIQUES : peuvent entraîner la chute du patient, la première par excès de tonus musculaire et la seconde par perte de tonus. • les MYOCLONIES et les CLONIES se traduisent par des secousses.

  15. Conséquences • Epilepsie et la société • Epilepsie et profession • Epilepsie et famille • Epilepsie et vie sexuelle • Epilepsie et hérédité • Epilepsie et grossesse • Epilepsie et exercice physique • Epilepsie et alcool • Epilepsie et conduite automobile

  16. Traitements • Examens • Traitements • Médicamments • Opérations • Autres traitements

  17. Examens • Prises de sang et ponctions lombaires • Tomodensitométrie (TDM) • Electroencéphalogramme (EEC) • Imagerie par résonnance magnétique (IRM)

  18. Examens • Prises de sang et ponctions lombaires • Plusieurs tests sont effectués à partir d'échantillons de sang. Ces tests visent à déceler des signes d'infection, d'anémie ou d'autres affections ainsi qu'à vérifier les taux de substances minérales vitales ou de poisons - tels le plomb - susceptibles de causer les crises. • Tomodensitométrie (TDM) • La tomodensitométrie a été implantée au début des années 1970 et a révolutionné notre capacité de «voir» le cerveau. Des rayons X à faible dose sont détectés et interprétés par un ordinateur, qui crée ensuite une image s'apparentant à «une tranche du cerveau qu'on aurait coupée». Ce test vise principalement à déterminer si la cause de la crise peut être traitée par chirurgie. Il peut également révéler d'autres causes pouvant faire l'objet de traitements particuliers.

  19. Examens (suite1) • L'électroencéphalographe est un appareil qui traduit l'activité électrique du cerveau en une série d'ondes graphiques. Une activité électrique normale produit un tracé reconnaissable. Les modifications ou anomalies qui causent des crises produisent des tracés différents. • Le tracé peut également montrer quelle partie du cerveau est atteinte. • Il ne mesure pas non plus l'intelligence et ne peut révéler une maladie mentale ou un trouble émotionnel. Son but n'est pas de traiter ni de guérir, mais uniquement de découvrir.

  20. Examens (suite 2) • Imagerie par résonnance magnétique (IRM) • Contrairement à la TDM, l'IRM n'utilise pas de rayons X, mais plutôt un aimant très puissant pour créer une image qui est ensuite analysée par ordinateur comme dans le cas de la TDM. Les images produites sont cependant encore mieux définies. • Parmi les seuls inconvénients de l'IRM, mentionnons le fait que, avec le matériel actuel, une scanographie dure environ de 15 à 30 minutes • Les scanographies par IRM peuvent révéler des tumeurs, des anomalies des vaisseaux sanguins, des kystes, des foyers de dépopulation neuronale ou d'autres lésions cérébrales. Ce test s'adresse à la fois aux adultes et aux enfants.

  21. Traitements • L'épilepsie peut être traitée par des médicaments, par chirurgie ou par une diète spéciale. • La pharmacothérapie est de loin le moyen le plus courant et est en général le premier à être tenté. • Le but du traitement est de garder la concentration sanguine à un niveau assez élevé (grâce à des anticonvulsivant) pour prévenir les crises sans toutefois causer une somnolence excessive ou d'autres effets secondaires désagréables.

  22. Médicaments • Médicamments • Effets secondaires • Surveillance des concentration sanguine

  23. Médicamments • Aucun des médicaments actuellement sur le marché ne peut guérir l'épilepsie, mais il est reconnu qu'un traitement médicamenteux prescrit avec soin et observé scrupuleusement permet de mieux maîtriser et prévenir les crises et même, dans plusieurs cas, de les éliminer complètement. • Dans la mesure du possible, les médecins ont recours à la monothérapiemais sont parfois obligés d’avoir recours à la polythérapie. • Les réactions à un médicament donné peuvent varier d'un individu à l'autre. • Le médecin cherche à établir un équilibre en prescrivant le médicament qui assure la maîtrise optimale des crises tout en causant le moins d'effets secondaires possible.

  24. Effets secondaires • La gravité de ceux-ci dépend du type de médicament, de la dose et de la réaction de chaque patient. • Les effets secondaires les plus fréquemment signalés des anticonvulsivants sont • la somnolence, • l'irritabilité, • les nausées, • les éruptions cutanées, • un manque de coordination des mouvements, • des changements d'humeur • une augmentation des crises (très rare). • On doit en outre se montrer particulièrement vigilant en présence de signes qui semblent indiquer que le médicament a des effets sur les globules sanguins.

  25. Surveillance des concentrations sanguines • L'analyse des concentrations sanguines d'anticonvulsivants peut aider le médecin à contrôler la présence d'un médicament dans la circulation sanguine du patient et, par conséquent, à maîtriser les crises. • Si le taux sanguin d'un médicament est trop bas, des crises peuvent se produire et la dose devra être augmentée. • Par contre, un taux trop élevé peut causer des effets secondaires, tels que de la somnolence ou de la confusion, ce qui nécessitera une réduction de la dose ou, peut-être, un changement de médicament. • En général, des analyses de médicaments doivent être effectuées en cours de traitement.

  26. Opérations • Maîtrise des crises épileptiques à l’aide d’un implant • Traitement par PET-Scan

  27. Autres traitements • Les approches non traditionnnelles sont-elles utiles? • La méditation transcendantale a-t-elle un effet quelconque sur l’épilepsie? • La rétroaction biologique est-elle bénéfique? • Existe-t-il un régime spécial pour les personnes épileptiques? • Le régime cétogène

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