Nutrition de la personne Âgée à domicile et en structure Prise en charge médicale et traitements spécifiques

1. Nutrition de la personne Âgée à domicile et en structure Prise en charge médicale et traitements spécifiques • Mazoyer A. • Médecin généraliste et coordonnateur d’EHPAD • DU nutrition et diététique Poitiers • Capacitaire de gérontologie 2ème année • Octobre 2011 - 79 340 Ménigoute

2. Nutrition de la personne âgée – Ménigoute – 18 octobre 2011 En dehors des mesures présentées par la diététicienne, le médecin a un rôle spécifique en matière de traitements…

3. Supplémenter seulement s’il existe une carence que l’on n’arrive pas à corriger par l’alimentation seule. La supplémentation à l’aveugle sans suivi médical par des «cocktails de vitamines» est au mieux inutile, au pire dangereuse. Carence les plus fréquentes: fer, vitamine D, calcium D’une manière générale :

4. Pour moi : à utiliser seulement sur prescription du médecin et seulement si les conseils sont insuffisants. Heure de prise : ne doit pas couper l’appétit; en collation à au moins 2H des repas. Attention : sous ce terme, il y a de nombreuses choses. Certaines justes enrichis en sucre. Rechercher l’hyperprotéique . (environ 8 à 10gr de protéine pour 100gr de produit) Les crèmes Hyper-protidiques

5. Exemple de l’ornithineoxoglurate(Cetornan®) A mes yeux : très rarement utilisable puisque l’autorisation de mise sur le marché est étroite : Pas plus de 6 semaines et toujours avec des apports en protéines suffisants. Ne peut pas être utilisé chez quelqu’un de dénutri qui ne mange pas assez. (ce qui est pourtant le cas le plus fréquent) Médicaments adjuvants :

6. Pour moi, c’est à oublier. C’est à mes yeux du pur marketing nutritionnel. Rien ne vaut une alimentation variée. C’est un avis très personnel et vous trouverez des professionnels en désaccord avec moi. Aliments avec « allégation nutritionnelle »

7. C’est une hormone synthétisée à la peau à partir du cholestérol par le soleil. Presque toutes les personnes âgées en manquent (moins bonne synthèse, moins de soleil…). D’abord utilisée pour lutter contre l’ostéoporose. Aide le calcium a aller sur les os. Des taux corrects sont très importants pour les muscles, l’équilibre, la forme… La supplémentation est souvent nécessaire mais doit être gérée par le médecin. La vitamine D :

8. D’abord évaluer les apports quotidiens par une enquête alimentaire. Avoir des apports corrects est important pour lutter contre l’ostéoporose; mais ce combat se prépare dès le plus jeune âge. Supplémenter seulement si on note une carence. LE Calcium:

9. Il est prouvé que prendre les médicaments avant les repas coupe l’appétit. La règle doit donc plutôt de les proposer en fin de repas. C’est au médecin de préciser les horaires de prises s’il doit être pris à un autre moment. De ce côté il y a un grand besoin de sensibilisation des patients, des aidants, des paramédicaux et des médecins… Horaires des prises de Médicaments:

10. «Dénutrition : une pathologie méconnue en société d’abondance» : Edité par la société francophone nutrition clinique et métabolique et le ministère de la santé dans le cadre du PNNS. http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/actions42.htm HAS - Synthèses des recommandations professionnelles et recommandations professionnelles «Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée» http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_546549/strategie-de-prise-en-charge-en-cas-de-denutrition-proteino-energetique-chez-la-personne-agee Présentation de ce soir et d’autres données sur la nutrition, les escarres ou les pathologies de la personne âgée : http://medecine.alexis-mazoyer.com Sources et références :