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Anclatra-Bioespace 2007. Ou en sommes nous début 2007 Pr Auguste Commeyras Président de BioEspace. Première information. Répartition en % des virus de la myxomatose dans la nature.
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Anclatra-Bioespace 2007 Ou en sommes nous début 2007 Pr Auguste Commeyras Président de BioEspace
Répartition en % des virus de la myxomatose dans la nature ATTENTION le taux de mortalité donné dans ce tableau est mesuré sur des populations de lapins domestiques n’ayant jamais rencontré la myxomatose
Pourquoi une telle répartition • En raison de son mode de transmission. • Les insectes (puces pour l’essentiel) • Et du temps de survie des animaux infectés. • (L’explication donnée est que la capacité de transmission décroit de I, V et le temps de transmission croit de I à V. La somme des deux est. la courbe en cloche observée.)
Deuxième information • La résistance des lapins à la myxo
résistance • Evolution de la résistance d'une population de lapins sauvages après 7 épizooties de myxomatose (7 ans exposés aux différents virus). • Après chaque épizooties, les jeunes lapins (séronégatifs) sont soumis à un virus d'épreuve de virulence III. (FENNER 1983 et 1994) • Il est ainsi clair qu’une population de lapins soumise à une myxomatose annuelle a un faible taux de mortalité avec des signes cliniques faibles. • Au-delà de 6, 7 ans il n’y a plus d’évolution. (la résistance n’augmente plus.)
Résistance des lapins • Une population de lapins soumise chaque année à la myxomatose acquier une bonne résistance, après 6 épidémies consécutives.
La résistance est récessive • Si cette population n’est plus soumise à la maladie pendant 3 ans, la résistance se pert. On repart à zéro.
Résistance (Seymour 1992) • Si larésistance est forte, la maladie ne se déclenche pas, quel que soit le niveau d'exposition, • Si, au contraire, la résistance est faible, la maladie se déclenche quel que soit le niveau d'exposition.
La résistance doit donc être maintenue • Ce qui signifie qu’il faut que la myxomatose soit en permanence dans les populations de lapin. • Bien sur pas n’importe quelle myxomatose. • le BE4 maintient cette résistance, et ne provoque pas de mortalité sur des lapins résistants.
Troisième information • Mode de transmission par les puces
La puce est la meilleure formule pour vacciner les lapins sauvages • Mais, • La puce ne transmet pas tous les virus de la myxomatose
La puce transmet les virus de la myxomatose avec une efficacité variable • Via le rostre montré sur ce même ciché. • Le virus transmis est celui positionné à l’extérieur du rostre. Tout virus ingéré par la puce est détruit par les suc digestifs.
La puce transmet • Très bien les virus de virulence 1, 2, 3, 4, • très mal le virus de virulence 5 • ne transmet plus les virus de virulence < 5.
La transmission est un processus strictement mécanique (BioEspace Pr. Bergoin) Bio Espace a montré que : • le virus de virulence 4 est très bien transmis. Ce virus provoque un nombre de particules virales très élevé >108 /cm3. • Le virus SG33 n’est pas transmis du tout. Ce virus provoque un nombre de particules virales de 105
Conclusion • Le rostre d’une puce à une longueur de 0,5 mm. • Si la concentration virale dans les 0,5 premier mm de la peau est au moins égale à 108 particules virales, il y a transmission • Pur que la puce transmette il faut qu’elle trempe son rostre dans un milieu contenant une forte concentration virale. En dessous de 108 la transmission est très improbable.
La transmission est un processus strictement mécanique Question ? • Combien de particules virales dans un virus de force III ??? • Combien de particules virale dans un virus de force V ???
Quatrième information VHD Comment lutter contre la myxo et contre la VHD Deux projets:
1/ Atténuer le virus de la VHD avantages, inconvénient Travaux en cours par BioEspace 2/ Réaliser un virus recombiné Myxo-VHD avantages, inconvénient Travaux en cours par BioEspace
virus recombiné Myxo-VHD Résultats connus Recombinants via virus porteur SG33 Trop faible (abandonné) Recombinant via Virus porteur de force V (Je le crois trop faible. Combien de particules virales/cm3 ???)
virus recombiné Myxo-VHDRésultats de BioEspace Recombinants via Virus porteur de force IV ( BEIV) Recombinant obtenu. Caractérisé par 3 techniques différentes. provoque les AC contre myxo et VHD Il a été transmis (expérimentalement) par les puces. Mais il parrait lui aussi un peu faible. Combien de particules virales /cm3 ?? encore inconnu Il faut poursuivre l’analyse de ce virus recombinant en déterminant le nombre de particules virales qu’il provoque/cm3 par rapport au BEIV initial. (et analyser ses qualités et défauts)
Pour cela il faut des collaborations avec des labo spécialisés, autorisés à manipuler les recombinants On est en train de mettre en place de telles collaborations.
Une conclusion • Quant on recombine le virus de la Myxo avec le gène VP60 de la VHD, on s’aperçoit de façon évidente qu’il pert de sa virulence. Mais il faut définir un moyen pour caractériser cette perte de virulence. Si non on ne saura pas ou l’on va. Cette valeur peut être la concentration de particules virales/cm3. • On doit pour l’avenir tenir compte de l’information que l’on va obtenir sur ce point.
Le but final C’est d’avoir un virus recombiné transmissible par les puces. Peut être en partant d’un virus porteur plus virulent que le virus de force IV. A l’arrivé, il faut que dans les myxomes qu’il provoque il y ait un nombre de particules virales au moins égal à 108 De façon certaine, dans ce cas : 1/ Il sera transmissible par les puces, 2/ il vaccinera contre la myxo, en maintenant la résistance des lapins contre cette maladie et bloquera ainsi son déclenchement. 3/ mais également il vaccinera contre la VHD. En résumé, il faut continuer à travailler pour optimiser le virus recombinant obtenu. On est sur la bonne voie, et on a le savoir faire.
En même temps Il faut poursuivre la recherche pour avoir un virus atténué de la VHD pour au moins deux raisons : 1/ Le virus atténué (non recombiné) de la VHD sera un moyen supplémentaire pour lutter contre cette maladie, moyen qui se rajoutera au recombinant précédent. 2/ Au cours de cette recherche on sera obligé de passer par la création d’un objet biologique intermédiaire (le génome de la VHD incorporé dans un plasmide). La possession de cet objet nous permettra par la suite de travailler à la recherche d’un vaccin contre l’EBHS du lièvre.