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DIAGNOSTIC DE L’ADENOMYOSE. S.Sanguin Rouen 11/10/2006. DEFINITION. Rokitansky en 1860 Pathologie bénigne de l’utérus Présence de tissu endométrial entouré d’une réaction de fibres musculaires lisses au sein du myomètre. PHYSIOPATHOLOGIE. 2 théories :
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DIAGNOSTIC DE L’ADENOMYOSE S.Sanguin Rouen 11/10/2006
DEFINITION • Rokitansky en 1860 • Pathologie bénigne de l’utérus • Présence de tissu endométrial entouré d’une réaction de fibres musculaires lisses au sein du myomètre
PHYSIOPATHOLOGIE • 2 théories : • Théorie de Cullen : pénétration directe de glandes endométriales au sein d’un myomètre devenu moins résistant (curetage, résection endoutérine, césarienne ) • Métaplasie d’éléments mésothéliaux situés à l’interface entre myomètre et endomètre
EPIDEMIOLOGIE • Classiquement , préménopause , 40-50 ans , multipare. • Prévalence très variablement appréciée : entre 25 et 40 % sur pièces d’hystérectomie ( diagnostic étiologique dépénd étroitement de la finesse des coupes )
CLINIQUE • Ménométrorragies souvent résistantes aux traitements médicaux et chirurgicaux conservateurs • Dysménorrhée secondaire, parfois douleurs inter ou prémenstruelles, parfois permanentes • Dyspareunie • Le tableau complet est assez rare
CLINIQUE • Parfois asymptomatique, découvert lors d’un bilan d’infertilité ( pathologie tubaire liée à une adénomyose précornuale, troubles de l’implantation ) • TV : utérus augmenté de volume, globuleux, sensible à la mobilisation • Le plus souvent associé à d’autres pathologies : myomes, endométriose externe
Macroscopie : Utérus augmenté de volume Myomètre épaissi surtout au niveau de la face postérieure et des cornes A la coupe, kystes occupant les 2/3 internes du myomètre, pouvant être remplis de sang Microscopie : Ilôts endomètriaux dans le myomètre, quiescents ou prolifératifs Ilôts entourés de fibres musculaires lisses hypertrophiques Lésions focales ou diffuses 2 formes : Forme diffuse Forme pseudo-tumorale : l’adénomyome ANATOMOPATHOLOGIE
ECHOGRAPHIE • Endovaginale , 2e partie de cycle • Fiabilité variable, opérateur dépendant • Bonne sensibilité, faible spécificité • Augmentation de volume • Augmentation de l’épaisseur de la paroi postérieure • Sensibilité de l’utérus au passage de la sonde • Myomètre hétérogène, aspect de « mie de pain »
Forme cavitaire • Images liquidiennes pures, parfois en cocarde, de 2 à 5 mm • Correspondent à des lésions endométriosiques qui saignent
Forme nodulaire • Lésion arrondie, le plus souvent fundique, hyperéchogène (même tonalité que l’endomètre)
DOPPLER COULEUR • Pas de désorganisation vasculaire • Vascularisation radiaire du myomètre est conservée
Adénomyome : Image focale Echogénicité irrégulière Limites mal définies Vascularisation radiaire Fibrome : Limites nettes Vascularistion en couronne périphérique Adénomyome vs fibrome
HYSTEROSALPINGOGRAPHIE • Examen de choix • Signes directs : • Images diverticulaires de quelques mm • Aspect en « boule de gui »
Signes indirects • Ectasie diffuse de la cavité dont les bords sont rigides • Tuba erecta : rigidité des trompes • Image d’angulation en baïonnette au niveau de l’isthme • Image en parasol secondaire à la rétroversion et à la rigidité des cornes
HYSTEROSCOPIE • Se 60% ; Spé 70% • VPP 48% ; VPN 78% • Signes directs : • Orifices diverticulaires • Kystes bleutés sous-muqueux • Signes indirects : • Zone d’hypervascularisation focale • Rigidité des bords • Cornes étroites
IRM • Se 70-90% ; Spé 86-92% • De façon physiologique, l’utérus présente une triple différenciation en pondération T2 : • Couche interne : endomètre, signal très intense (blanc) • Couche intermédiaire : « zone jonctionnelle », hypointense ; appartient au myomètre mais moins riche en eau (noir) • Couche externe : même signal que la muscle strié (gris)
Adénomyome vs fibrome • Tous 2 présentent un hyposignal en T2 • Pour l’adénomyome : • limites avec le myomètre moins nettes • Pas de limite avec la zone de jonction
BIOPSIE MYOMETRIALE • Se 20% • Spé 100% • Non utilisable en routine • Réalisable par voie coelioscopique ou hysréroscopique
CONCLUSION • Pathologie bénigne fréquente • Symptômes parfois très gênants • Echographie : opérateur dépendant mais bonne sensibilité • 2 meilleurs examens : hystérosalpingographie et IRM