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BURKINA FASO. Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation. ATELIER DES DECIDEURS Dakar (Sénégal), 20-21 mai 2014. PLAN DE LA PRESENTATION. Introduction Politique Nationale Politique d'Evaluation Mécanismes d'évaluation Résultats des Evaluations
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BURKINA FASO Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation ATELIER DES DECIDEURS Dakar (Sénégal), 20-21 mai 2014
PLAN DE LA PRESENTATION Introduction • Politique Nationale • Politique d'Evaluation • Mécanismes d'évaluation • Résultats des Evaluations • Les forces et faiblesses • Perspectives Conclusion
Introduction le Burkina Faso s’est engagé comme la plupart des pays en voie de développement, pour l’atteinte de l’EPT à l’horizon 2015. A cet effet, plusieurs efforts ont été déployés dans l’élaboration et la mise en œuvre des différentes politiques éducatives soutenables (PDSEB 2012-2021).
La politique nationale d’éducation au Burkina Faso (1/1) La loi d’orientation de l’éducation n°013-2007/AN du 30 juillet 2007 stipule que: • l’éducation est une priorité nationale et laïque; • toute personne vivant au Burkina Faso a droit à l’éducation sans discrimination aucune; • l’enseignement de base est obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans; • l’enseignement de base public est gratuit.
La politique nationale d’éducation au Burkina Faso (1/2) Les objectifs de la politique nationale d’éducation prennent en compte ceux de l’Education Pour Tous: • accélérer le développement de l’offre d’éducation de base tout en réduisant les inégalités de toutes sortes; • scolariser tous les enfants en âge scolaire et accroître l’offre d’éducation; • promouvoir l’alphabétisation et l’éducation non formelle des adolescents /tes et des adultes déscolarisés et non scolarisés; • assurer la formation professionnelle initiale et continue des citoyens/nes.
La politique nationale d’éducation au Burkina Faso (1/3) Pourl’équité, la loi d’orientation de l’éducation adoptée en 2007 (Article 3), stipule que : « L'éducation est une priorité nationale. Toute personne vivant au Burkina Faso a droit à l'éducation, sans discrimination aucune, notamment celle fondée sur le sexe, l'origine sociale, la race, la religion, les opinions politiques, la nationalité ou l'état de santé. Ce droit s'exerce sur la base de l'équité et de l'égalité des chances entre tous les citoyens ».
Lapolitique nationale d’éducation au Burkina Faso (1/4) Une politique éducative destinée aux enfants en situation de handicap: • Création d’un service de l’éducation inclusive en 2005 puis érigé en direction de l’éducation inclusive en septembre 2013. • L’intégration dans les normes de constructions de dispositifs permettant l’accès aux bâtiments scolaires de personne en situation de handicap. Adoption d’une politique genre avec des cellules genres dans tous les ministères; • Et d’une direction de la promotion de l’éducation des filles et du genre au MENA.
I. La politique nationale d’éducation au Burkina Faso (1/5) Pour ce qui est de la qualité, on trouve la définition suivante dans le référentiel qualité de l’éducation de base (2012) : « Le système éducatif burkinabè a pour finalité de faire du jeune burkinabè un citoyen responsable, producteur et créatif. Il vise essentiellement à assurer un développement intégral et harmonieux de l’individu », La qualité de l’éducation se réfère à cette finalité comme la recherche permanente d’une pertinence globale toujours plus grande dans l’ordre : éthique, socio-culturel, économique, pédagogique.
I. La politique nationale d’éducation au Burkina Faso (1/6) Le Burkina a mis en lien les déterminants de la qualité de l’éducation – le processus d’enseignement/apprentissage dans la classe - les résultats d’apprentissage. On peut ainsi attester la qualité de l’éducation à partir d’un certain nombre d’indicateurs et la piloter à travers des normes ou objectifs préalablement fixées, au moyen de plans d’action.
II. La politique nationale d’évaluation 2/1 Les orientations relatives au suivi, contrôle et évaluation sont décrites dans la loi d’orientation en son titre IV, chapitre I et II. Elles stipulent que : • les enseignants procèdent périodiquement et de façon continue, à des contrôles de connaissances des apprenants /tes. • le passage d’un ordre d’enseignement à l’autre est subordonné à au moins la détention du diplôme terminal de l’ordre ou du degré inférieur. • les personnels de l’éducation sont soumis à des évaluations administratives et/ou pédagogiques conformément aux textes en vigueur.
II. La politique nationale d’évaluation 2/2 • Les structures d’éducation et de formation sont soumises au contrôle des corps ou organes de l’état habilités à cet effet. • L’évaluation interne et externe du système éducatif est faite périodiquement sous la responsabilité de l’état. Le système éducatif est soumis à l’obligation d’évaluations périodiques qui ont pour objectifs l’instauration d’une culture et d’une pratique de l’évaluation et l’amélioration de la qualité, de la pertinence et de l’efficacité du système éducatif.
II. La politique nationale d’évaluation 2/3 La question de l’évaluation dans le plan stratégique de développement de l’éducation de base (PDSEB) est consignée dans 2 objectifs : Objectif spécifique 3 : Mettre en place un dispositif efficace d’évaluation des acquis scolaires, Objectif spécifique 4 : Créer un dispositif de suivi évaluation permanent pour impulser la recherche à travers : • les structures d’encadrement rapproché • les évaluations formatives (contrôles continus) • les évaluations diagnostiques (acquis scolaires, études spécifiques) et sommatives (CEP, BEPC…).
II. La politique nationale d’évaluation 2/4 LES STRUCTURES ET INSTANCES EN CHARGE DU SUIVI - EVALUATION
III. Mécanismes d'évaluation 3/1 Cinq politiques prioritaires et structurantes sont retenues dans le programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB 2012-2021). • le développement d’une offre d’éducation de base englobant le continuum éducatif; • la résorption des disparités ; • l’amélioration de la qualité des services éducatifs ; • la déconcentration et la décentralisation de la gestion du système éducatif ; • le développement de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle.
III. Mécanismes d'évaluation 3/2 Les différents outils d’évaluation sont élaborés par le MENA (annuaires statistiques, les plans d’actions, les missions conjointes, les évaluations des acquis scolaires, le PASEC, DNE…) et permettent une meilleure planification des activités et une utilisation plus rationnelle des ressources humaines, financières et matérielles. Tous ces outils contribuent à mieux orienter les autorités de l’éducation dans la prise de décisions.
IV. Résultats 4/1 Dans le souci d’atteindre la scolarisation primaire universelle, des actions entreprises par le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA) ont permis d’obtenir des résultats forts encourageants: • l’effectif des élèves nouvellement inscrits au CP1 a presque triplé en une décennie, passant de 172 162 en 2000/01 à 499 401 élèves à 2012/13 soit un accroissement annuel moyen de 9,3%. • TBA de 92,8% en 2012 contre 47,4% en 2000, faisant passer l’indice de parité du TBA de 0,848 en 2000/01 à 0,995 en 2012/13 ( avec le pari de l’élimination des disparités de genre à l’accès à l’éducation primaire en 2015)
IV. Résultats 4/2 • le Taux brut de scolarisation (TBS) est passé de 45,9% en 2000/01 à 81,3% en 2012/13 soit un gain de plus de 35 points de pourcentage; • L’indice de parité du TBS est de 0,996 en 2012/13, • Evolution du TBS de 2000/2001 à 2012/2013
IV. Résultats 4/4 Le taux de redoublement est passé de 13,0% en 2003/04 à 7,4% en 2012/13 au primaire. Ces résultats sont imputables aux mesures visant la limitation des redoublements dans l’enseignement primaire Evolution du taux de redoublement de 2000/2001 à 2012/2013
IV. Résultats 4/6 • Le recrutement d’enseignants a atteint une croissance annuelle moyenne de 9,0%. On enregistre en 2012/13 53 505enseignants/tes contre 19 007 en 2000/01. • Les salles de classe ont un accroissement annuel de 8,7% pour la même période, • Ratio élèves/livres: 1 en lecture; 1,4 en calcul; 1 en sciences d’observation;
IV. Résultats 4/7 Le TAP est passé de 27,4 en 2000/2001 à 59,52012/2013, le TAP des filles (59,7%) est supérieur à celui des garçons (59,3%) en 2012/2013,
IV. Résultats 4/8 Les résultats du PASEC (2006) montrent: • Des difficultés d’apprentissages importantes en milieu rural et dans les écoles arabophones. Le niveau est faible particulièrement en deuxième année en mathématiques. On remarquait une faible dotation en manuels scolaires dans cette discipline. • Le niveau d’acquisitions des élèves ruraux, qui sont plus nombreux à accéder à l’école, a chuté entre les deux vagues d’évaluation 1996 et 2007 entraînant une baisse du score moyen.
IV. Résultats 4/9 Résultats des deux vagues d’évaluation PASEC1996 et 2007
IV. Résultats 4/10 Les résultats moyens obtenus (sur 100) par les élèves à l’évaluation nationale des acquis scolaires en 2012
IV. Résultats 4/11 Au vu des résultats obtenus des mesures de réformes ont été entreprises. Il s’agit entre autres de: • La motivation des enseignants • la dotation des enseignants en livrets-guides, • La dotation de toutes les écoles en cantines scolaires; • La dotation de tous les élèves en manuels et fournitures scolaires; • L’amélioration du temps d’apprentissage • L’allocation de ressources pour le fonctionnement à toutes les classes • La construction de 4000 salles de classes équipées par an dont 1500 réalisées par les communes dans le cadre de la décentralisation. Les différents indicateurs sont mesurés chaque année dans la collecte des données statistiques de la DGESS/MENA et permettent ainsi un suivi régulier de l’éducation pour l’atteinte des objectifs de l’EPT.
V. FORCES ET FAIBLESSES DU SYSTÈME D’EVALUATION 5/1 Forces • la volonté affichée des autorités politiques à développer le système éducatif malgré les contraintes de tout genre. • L’implication de la communauté dans l’éducation • Les évaluations vues comme une nécessité pour éclairer les politiques • La régularité des évaluations des acquis des élèves tous les 2 ans • la participation aux évaluations internationales PASEC; • L’existence de compétences nationales pour les évaluations • L’accompagnement des PTF • Le partage des résultats et des conclusions à mettre en œuvre avec tous les acteurs de l’éducation • Existence d’un référentiel qualité (2012)
V. forces et faiblesses 5/2 Forces • La parité fille /garçon presque atteinte. • L’augmentation du nombre des enseignants/tes et de la durée de leur formation initiale passant de 1 à 2 ans. • la généralisation des cantines scolaires, • Les mesures prise pour le respect des volumes horaires. • L’existence d’une règlementation sur le redoublement.
V forces et faiblesses 5/3 Faiblesses • la non couverture de toute la population scolarisable dans l’éducation de base (préscolaire, primaire, post-primaire, éducation non formelle des adolescents et adultes); • Les disparités persistantes entre les localités en matière d’accès à l’éducation • la faible capacité d’inclusion des groupes spécifiques, tous les enfants en situation de handicap n’ont pas accès à l’école. • Faible diffusion et exploitation des résultats au niveau local.
VI. Perspectives 6/1 • Objectifs 2015 • Atteindre un TBS de 100% • Assurer la parité filles/garçons à l’accès dans le formel • Amélioration de l’offre • Recrutement d’enseignants • Réduction des disparités géographiques et de genre
VI. Perspectives 6/2 • Post 2015 • Atteindre un TAP de 100% en 2021; • Atteindre un taux de préscolarisation de 25% • Améliorer les résultats des élèves aux examens et aux évaluations des acquis scolaires; • Améliorer les enseignements-apprentissages et la formation des enseignants par l’utilisation des TICE; • Développer un curriculum pertinent et des passerelles non formel-formel et vice versa; • Développer des filières techniques et professionnalisantes
VI. Perspectives 6/3 • L’accélération de la mise en œuvre du continuum éducatif • Implication la communauté dans la gestion décentralisée de l’éducation à travers les COGES
Conclusion Le Burkina Faso est engagé dans une dynamique d’éducation de qualité à travers les politiques d’évaluation. En effet, les évaluations des acquis scolaires et celles du PASEC contribuent à améliorer non seulement des apprentissages scolaires mais surtout à éclairer les décideurs.
Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION www.mena.gov.bf www.dep.mena.gov.bf