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La vulnérabilité et l’adaptation aux changements climatiques : le cas de Kuujjuarapik et de Whapmagoostui 17 e Congrès d’études Inuit Université du Qu ébec en Abitibi-Témiscamingue 28-30 octobre 2010. Virginie Larivière É tudiante à la maîtrise en science de l’environnement
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La vulnérabilité et l’adaptation aux changements climatiques : le cas de Kuujjuarapiket de Whapmagoostui17e Congrès d’études InuitUniversité du Québec en Abitibi-Témiscamingue28-30 octobre 2010 Virginie Larivière Étudiante à la maîtrise en science de l’environnement Université du Québec à montréal
Problématique : les changements climatiques Les changements climatiques engendrent deux types de réponses: • L’atténuation du phénomène (mitigation) / Vision globale • L’adaptation au phénomène / Vision locale Deux postures épistémologiques différentes sous-tendent ces réponses: • Sciences naturelles • Sciences sociales
Problématique : la vulnérabilité Deux visions de la vulnérabilité • Vulnérabilité biophysique: vulnérabilité est la « mesure des conséquences » (Orlove, 2009). Le point de départ est l’impact. • Vulnérabilité sociale: vulnérabilité est le point de départ de l’analyse (Brook, 2003). L’impact s’ajoute à une vulnérabilité déjà présente (Sen, 1981).
Type de réponses face aux changements climatiqueset à la vulnérabilité
Cadre théorique : la vulnérabilité biophysique et sociale • « La vulnérabilité est fonction de la nature, de l’ampleur et du rythme de l’évolution et de la variation du climat à laquelle le système est considéré exposé, de la sensibilité de ce système et de sa capacité d’adaptation ». (GIEC, 2007) Trois composantes, trois questions: • Exposition: À quoi est-on vulnérable et/ou s’adapte-t-on? • Sensibilité : Qui ou quoi est vulnérable ou s’adapte? • Capacité d’adaptation: Comment se manifeste la vulnérabilité ou les réponses d’adaptation?
Cadre théorique : la vulnérabilité biophysique et sociale Éléments de la vulnérabilité : • Biophysique / environnement naturel • Institutionnel et politique • Culturel (mode de vie et savoir écologique traditionnel) • Social / santé • Économique • Activités et infrastructures humaines
Kuujjuarapik et Whapmagoostui • 55e parallèle, sur la côte est de la Baie d’Hudson • Territoire partagé par une communauté crie (800) et une communauté inuit (550) • Deux communautés marquées par les projets de développement hydro-électrique de 1971 • Signature de la CBJNQ en 1975 • Administration régionale crie (ARC) • Administration régionale Kativik (ARK) • « Cohabitation institutionnelle » inusitée entre le fédéral et le provincial
Objectifs de recherche Premier objectif: Évaluation holistique de la vulnérabilité et de l’adaptation aux changements climatiques dans la localité nordique de Kuujjuarapik et Whapmagoostui. Deuxième objectif: Évaluer si la « cohabitation institutionnelle » augmente ou diminue la vulnérabilité des communautés et si elle aide à la mise en œuvre de stratégie d’adaptation.
Méthodologie & Terrain • Posture de recherche issue des sciences sociales. Recherche qualitative, méthode inductive. • L’étude de cas (Ford, 2010; GIEC, 2007; Yin, 2008) Outils méthodologiques utilisés : entrevues semi-dirigées (Huntington, 1998, 2000), l’observation et la recherche documentaire. • Réalisation du terrain en septembre 2009 • Onze entrevues semi-dirigées avec les « représentants institutionnels » inuit et cris.
Résultats : les pistes Manifestations biophysiques des changements climatiques • Imprévisibilité du climat • Qualité de la glace • Température généralement plus chaude en hiver et en été • Apparition de nouvelles espèces (orignaux, oiseaux, moufettes et ours polaires) • Réfraction atmosphérique • Absence de pergélisol sur le site
Résultats : les pistes Manifestations d’adaptation • Spontanée • Réactive • Technologique Manifestations de la « cohabitation institutionnelle » • Le pavage des routes • Le réseau d’aqueduc • L’aéroport, etc.