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C’est déjà demain en Isère. Lybertis: projet pilote, nouvelle carte de vie quotidienne, obligatoire pour les habitants de l’Isère de plus de 6 ans; pour ceux qui ont peur de l’ oublier, possibilité de se la faire greffer sous forme de puce en implant
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C’est déjà demain en Isère Lybertis: projet pilote, nouvelle carte de vie quotidienne, obligatoire pour les habitants de l’Isère de plus de 6 ans; pour ceux qui ont peur de l’ oublier, possibilité de se la faire greffer sous forme de puce en implant Lybertis: outil universel de confiance, remplaçant la CI, le permis de conduire, la carte santé, la carte d’électeur, la carte de transport… Lybertis, un tract de la municipalité annonce: « Aucun problème si on a rien à se reprocher »
C’est un canular mais… Source: le Monde du 10 juillet, première page, article de Stéphane Foucart
Administration Électronique et Espaces de Confiance Comment bâtir un Internet de Sécurité Quelles solutions au service des programmes egov, contraintes et opportunités
Sécurité des Échanges: quels enjeux • Les 4 exigences d’un échange de confiance • l’ Authentification: chaque partie à l’échange est assurée que sa contrepartie est bien celle qu’elle prétend être; • l’ Intégrité: la partie recevant un message de données est assurée que celui-ci est identique au message émis, ou que dans le cas contraire, il en sera averti; • la Confidentialité: les parties sont assurées que le contenu de leurs échanges ne sont connus que d’eux-mêmes • la Non Répudiation: les parties sont assurées que l’échange et ses termes ne seront pas contestés plus tard • Monde physique • Face à face • Documents d’identité matériels • Signature manuscrite • Monde virtuel • Certificat électronique • Signature électronique
Quelques notions de base: crypto, clés, certificats • La cryptographie à clé publique, outil et méthode de transmission de messages sécurisés • Fonctionnement du chiffrement à clé publique • Fonctionnement de la signature électronique • Le certificat électronique, carte d’identité du monde virtuel
Chiffrer & Déchiffrer un message Émetteur Message Coder le message avec la clé PUBLIQUE du receveur Receveur Décoder le message avec la clé PRIVEE du receveur
La longueur de la chaîne de données est réduite par l’utilisation d’une fonction de hachage La clé privée est utilisée pour signer le message haché Le message haché signé est envoyé Signer un documentou des données Le message haché est signé avec la clé PRIVEE de l’émetteur Le message original ainsi que le hash sont envoyés Chaine de données Chaîne hachée (réduction mathématique) Envoi
Le message haché est récupéré avec la clé publique Les données originales sont utilisées pour générer un nouveau hash Les deux messages hachés sont comparés La chaîne de données est utilisables à la réception ? ? Verification de la Signature A l’aide de la clé PUBLIQUE de l’émetteur et du message signé , le message haché est récupéré. Réception Un nouveau message haché est généré à l’aide des données initiales
Le certificat électronique • Que ce soit pour chiffrer ou pour signer, la clé publique joue un rôle fondamental • Il faut donc l’associer avec certitude avec son détenteur • Le certificat joue ce rôle, au travers d’un tiers de confiance, l’AC Autorité de certification Confiance Confiance Receveur Émetteur Confiance tri-partite
Les 3 piliers des Espaces de Confiance • Le pilier juridique et réglementaire: directive, loi, décrets et arrêtés • Le cas français et les lois type de la CNUDCI • Le pilier fonctionnel: processus organisationnels • Autorités de Certification (AC) et Autorités d’Enregistrement (AE) • Le pilier technique: moyens et modes opératoires • Infrastructures à Clé Publique et production des certificats Seule la construction synchronisée de ces trois piliers permet d’assurer la sécurité des échanges (4 exigences citées plus haut remplies)
ESPACES DE CONFIANCE Les 3 piliers des Espaces de Confiance Le pilier technique moyens et modes opératoires Le pilier fonctionnel processus organisationnels Le pilier juridique et réglementaire Chaîne de confiance
L’Environnement juridique et réglementaire: le Pilier Juridique • Fixe un cadrecommunautaire pour les signatures électroniques • Porte adaptation du droit de la preuve aux TI et est relative à la signature électronique • Pris pour l’article 1316-4 du Code Civil et relatif à la signature électronique (mentionne le certificat) • Relatif à la reconnaissance de la qualification des prestataires de services de certification et à l’accréditation des organismes qui procèdent à leur évaluation • L’édifice français Directive Européenne 1999/93CE Loi 2000-230 du 13 mars 2000 Décret 2000-272 du 30 mars 2001 Arrêté du 26 juillet 2004
L’Environnement juridique et réglementaire: le Pilier Juridique • L’édifice mondial de la CNUDCI • Traite du commerce électronique en général et de la signature en particulier (article 7); adopte le principe de « neutralité technologique » • Traite exclusivement des signatures électroniques; mentionne le certificat Loi type de 1996 sur le commerce électronique Loi type de 2001 sur la signature électronique Les dispositifs juridiques et réglementaires ont été relativement longs à se mettre entièrement en place, (4 ans en France), principalement du fait du caractère nouveau des concepts abordés (absence de doctrine) etdu recouvrement des domaines juridique et technique
L’Environnement Fonctionnel et Organisationnel: les AC et AE • L’Autorité de Certification • Elle est l’organisation qui délivre les certificats, identités numériques, à des entités diverses (personnes physiques, morales, mais aussi équipements tels que serveurs ou routeurs) selon des procédures décrites dans sa Politique de Certification (PC) • Elle est souveraine pour décider des conditions de délivrance (elle fait Autorité) • Elle s’engage sur l’identité du porteur de certificat (elle certifie) • Les différents acteurs lui font Confiance dans un périmètre donné d’applications (Autorité de Confiance ou Autorité de Certification) De manière générale, les AC sont des Institutions connues, reconnues et jouissant de la confiance des tiers: les Administrations Centrales de l’État, les banques, les institutions postales, les professions réglementées…
L’Environnement Fonctionnel et Organisationnel: les AC et AE • L’Autorité d’Enregistrement • Elle est l’organisation, dépendant d’au moins une AC, qui assure tout ou partie des tâches administratives relatives à la gestion de demandeurs de certificats (elle opère partiellement dans le monde physique) • Elle est notamment responsable de la vérification des différentes pièces justificatives spécifiées dans la PC • Elle reçoit et traite les demandes de génération, de révocation, de suspension ou de réactivation de certificats Les AE ont un rôle très important, elles sont à la source de la fiabilité et de la sécurité du processus de délivrance; pour cette raison, les AC délèguent rarement l’enregistrement, ou alors dans des conditions très strictes; la taille de son réseau physique et son maillage sur le territoire sont ses atouts
L’Environnement technique: l’ Opérateur de Certification • L’ Opérateur de Certification est un prestataire technique • Il assure la génération de la bi-clé privée de l’AC (Cérémonie des Clés) et le cycle de vie des certificats • En opérant les composantes techniques d’une Infrastructure à Clé Publique: notamment des serveurs, des bases de données, des modules de sécurité stockant les clés privées des AC • Le tout dans des conditions optimales de sécurité physique et logique • Soit sous la responsabilité directe de l’AC (mode internalisé) soit un sous-traitant (mode externalisé) Quelle que soit la configuration choisie, les notions d’AC et d’Opérateur sont distinctes; distinctes sont aussi leurs responsabilités vis-à-vis des tiers; l’Opérateur est responsable devant l’AC, l’ AC devant les utilisateurs et porteurs de certificats
Et le Commerce Électronique dans tout cela? • La sécurité du commerce électronique en général et du paiement en particulier repose sur une chaîne: • Pouvoirs publics: lois, dispositions et règlements (Loi de 2004 sur la Confiance dans l’Économie numérique par exemple, procédures de charge back, essentiel des responsabilités sur le cybervendeur…) • Banques et institutions de paiement (Visa, Mastercard): 3D Secure, cartes virtuelles (« one time password »), saisie du cryptogramme visuel • Tiers Certificateurs: Verisign (AC de sites marchands, authentifie des serveurs) • Commerçants: bonnes pratiques, utilisation de certificats SSL 128 bits • Particuliers: bonnes pratiques • FAI et intermédiaires techniques: opérations technique dans les règles de l’art
Et le Commerce Électronique dans tout cela? • Les faits: • Le commerce en ligne se développe à un rythme soutenu (50/60% de croissance par an en valeur) • La fraude reste supérieure dans la vente sur Internet mais reste supportable (entre 0,04% et 0,15% versus 0,026%, France 2003, source CB) • La fraude provient essentiellement du détournement de numéros de cartes • Les solutions: • Elles sont nombreuses: cartes prépayées, cartes virtuelles, 3D Secure… • Aucune à ce jour ne garantit une authentification des deux parties et la non répudiation, essentiellement pour des raisons de coût et d’ergonomie (solutions à base de certificats et de lecteurs) • Les projets de cartes d’identités cryptographiques ou de cartes bancaires EMV à authentification dynamique vont offrir de nouvelles opportunités (France, Allemagne, UK, pays nordiques…)
Les solutions au service des programmes egov • Plus de barrières infranchissables au déploiement de l’administration électronique • Plusieurs programmes et projets fondateurs au Maroc, utilisant des technologies et mettant en œuvre des processus « state of the art » • La généralisation des télé services passent par une phase de mutualisation des moyens techniques (OSC) et de compétences rares (architectes de sécurité, chefs de projets, exploitants d’infrastructures à haute disponibilité, spécialistes en refonte des processus administratifs, gestionnaires du changement…) • L’adoption du cadre juridique dans son ensemble est et reste une priorité