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Séminaire d’experts Quelles innovations pour desserer la cntrainte financière des PME africaines

Séminaire d’experts Quelles innovations pour desserer la cntrainte financière des PME africaines. Thème : Expérience ADéFi de financement de petites PME Action pour le Développement et le Financement des Micro-entreprises MADAGASCAR Thierry PERREAU – ACEP-Développement.

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Séminaire d’experts Quelles innovations pour desserer la cntrainte financière des PME africaines

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Presentation Transcript


  1. Séminaire d’experts Quelles innovations pour desserer la cntrainte financière des PME africaines • Thème : Expérience ADéFi de financement de petites PME • Action pour le Développement et le Financement des Micro-entreprises • MADAGASCAR • Thierry PERREAU – ACEP-Développement

  2. PRESENTATION D’ADÉFI - ORGANISATION ORGANISATION DU RESEAU Siège à Antananarivo - 5 Agences régionales  - 31 Bureaux de crédit  décentralisés dans les quartiers Effectif : 100 collaborateurs CONDITIONS DE CREDITS Durée moyenne 12 mois Crédits accordés à 55 % aux femmes Taux d’intérêt : 18 % sur capital initial ORGANISATION DU CYCLE CREDIT Préparation des dossiers par les agents de crédit Visite précomité / Comité d’instruction de crédit / Comité de crédit Annonce aux membres - Enregistrement des garanties -Décaissement Suivi de l’investissement Remboursement QUELQUES CHIFFRES (fin 2003) Nombre d’entreprises du portefeuille : 5000 Montant moyen d’octroi (guichet micro-entreprises) : 700 euros – 55 % aux femmes Répartition de l’encours: 3% agric-élevage 35% commerce général 15 % production - transformation 30% services, 17 % commerce spécialisé Encours total fin 2003 : 3,1 millions d’euros Production mensuelle par agent de crédit : 15 à 25 dossiers par mois Qualité de portefeuille : coût annuel du risque : en moyenne 0,8 à 1 % de l’encours Autonomie financière en 3,5 années

  3. L’évolution vers la « mésofinance »Accompagner la croissance de la clientèle • Justification d’une orientation PME • Existence dans le portefeuille d’ADéFi d’une forte demande pour des crédits plus élevés que le plafond pour financer des besoins d’investissement • de nombreuses micro entreprises ayant fait preuve d’une capacité maîtrisée de forte croissance et ayant atteint au terme de plusieurs cycles de crédit le plafond de l’institution (25.000 FF) • de PME ayant contracté un crédit dépannage auprès d’ADéFi mais ayant des besoins plus importants • Inexistence d’une offre adéquate sur le marché pour des crédits entre 5 et 25.000 euros • Valorisation d’un potentiel de croissance

  4. L’évolution vers la « mésofinance »Accompagner la croissance de la clientèle • Marché : étude du potentiel PME du portefeuille ADéFi • Existence d’un marché de PME dont le profil est non bancable • Le potentiel finançable à court terme clientèle ADéFi estimé à 150 entreprises (confection, transformation agro-alimentaire, transport, école et centres de formation, aviculture, collecte). • Le potentiel finançable à moyen terme est estimé au minimum dans une fourchette de 500 et 800 PME soit entre 12 et 20 % des petites entreprises d’Antananarivo.

  5. L’évolution vers la « mésofinance »Accompagner la croissance de la clientèle • Programme PME • Réflexion entreprise depuis 1998 – le programme a été financé mi 2001 et a commencé en septembre 2002 avec la création du guichet • Objectifs du programme • Développer des sources supplémentaires de croissance pour ADéFi avec valorisation les acquis • Satisfaire les besoins évolutifs de micro entrepreneurs non bancables à forte croissance et de PME clients d’ADéFi • Mettre au point une méthodologie efficace d’octroi de crédits à des PME • Objectifs quantitatifs minimaux du programme : 460 crédits pour 25 millions de FF sur 5 ans à 360 PME sur les 3 principales villes

  6. L’évolution vers la « mésofinance »Accompagner la croissance de la clientèle • Développement sous forme d’un guichet au sein d’ADéFi • Des produits financiers orientés moyen terme pour les PME • objet des financements : projets d’investissement et fonds de roulement – couplage du court et du moyen terme - durée moyenne de 30 mois - taux d'intérêt linéaire de 16 % sur le capital initial (soit environ 25 % en TEG), • Entre banque et microfinance : une méthodologie à inventer • Mode de sélection, et d’analyse des dossiers - mode de sécurisation des crédits – rythme et modalités de suivi des investissements et des entreprises • Plan de Financement • Besoins brut de financement du fonds de crédit PME : 2,47 millions d’euros sur 5 ans • Banques et investisseurs privés : 42 % • Autofinancement : 33 % • AFD : 25 % (80 % des besoins en année 1 et 65 % des besoins en année 2)

  7. L’évolution vers la « mésofinance »Accompagner la croissance de la clientèle • Situation actuelle du programme (fin mars 2005) • Engagements totaux à fin mars 2005 à 14,8 milliards (1,2 millions d’euros) pour 152 entreprises financées – encours : 9,3 milliards de Fmg • Durée moyenne des prêts : 29 mois • Montant moyen d’engagement par PME : 62 millions Fmg - 5000 euros • Les activités de production, de transformation et de service représentent 70 % des engagements en montant. • Ancienneté moyenne : 3 à 5 ans - actifs professionnels moyen : 26.000 euros • 95 % des entreprises remboursent normalement – taux d’encours contentieux : 3.5 % - coût du risque 1,5 à 2 % de l’encours à • Résultat net du guichet 2004 :, 13,2 % de l’encours moyen PME et 26 % du résultat d’ADéFi à fin 2004

  8. Quelques exemples de financement

  9. Evolution Institutionnelle d’ADéFi • Problématique de l’évolution institutionnelle • Concilier proximité sociale et impératifs de rigueur économique • Sécuriser la gouvernance, professionnaliser la gestion et attirer des investisseurs • Atouts et limites du modèle mutualiste • Intérêt du schéma mutualiste au démarrage d’ADéFi : mobilisation des fonds – développement d’un sentiment d’appartenance – exonération fiscale • Limites du schéma : • Gouvernance (disponibilité, capacité de gestion et de contrôle exercée par les membres du CA) • Le développement d’ADéFi, nécessite d’importantes ressources financières externes. Or la rentabilité actuelle d’ADéFi ne permet plus d’obtenir des subventions. Le statut mutualiste actuel est peu propice à une implication forte de partenaires financiers et à une prise de risque des banques dans le refinancement du développement des activités.

  10. Évolution Institutionnelle d’ADéFi • Évolution vers une forme commerciale • Transformation pure et simple d’ADéFi mutuelle en SA impossible • Le schéma retenu est celui de la création par ADéFi d’une filiale SA, • Ouverture du capital à plusieurs acteurs susceptible d’apporter professionnalisme et ressources financières : banque, investisseur, partenaire technique, personnel • Transfert de l’activité de crédit d’ADéFi à sa filiale ADéFi.SA sans changement d’organisation, ni de conditions de service. • Transfert du portefeuille de créances d’ADéFi à sa filiale SA sous forme d’un prêt emphytéotique • Impact du cadre réglementaire et fiscal • Recentrage de l’association sur des activités non financières • Recevant des revenus de sa participation dans la SA et de cotisations, ADéFi association poursuivra des actions associatives économiques (services non financiers) et sociales pour ses membres (micro-assurance).

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