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La Décroissance. Définition. La décroissance vise à rendre aux générations futures une planète sur laquelle non seulement il sera encore possible de vivre mais où il fera bon vivre. La décroissance ne propose pas de vivre «moins» mais «mieux», avec «moins de biens et plus de liens».
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Définition • La décroissance vise à rendre aux générations futures une planète sur laquelle non seulement il sera encore possible de vivre mais où il fera bon vivre. La décroissance ne propose pas de vivre «moins» mais «mieux», avec «moins de biens et plus de liens».
- Ce sont des écologistes radicaux. « La décroissance est un contre-pied, un « mot obus » destiné, dans un premier temps, à briser l’« idéologie de croissance » (Paul Ariès, La Décroissance, n° 26, avril 2005) - L’augmentation de la portée de ces idées vient de la lassitude d’attendre la « reprise ». - Revues « La décroissance » (red. en chef Vincent Cheynet), Entropia, « revue d’étude théorique et politique de la décroissance » dirigée par Jean-Claude Besson-Girard. - Pierre Rabhi, figure de la décroissance a tenté d’être candidat à l’élection présidentielle de 2002 Les decroissants
-La croissance économique est l’augmentation de la somme pour un pays de toutes les valeurs ajoutées en un an, ou augmentation du Produit Intérieur Brut (PIB). les organisations des nations unies reconnaissent que la croissance du PIB n’est pas une notion suffisante -L’idh ( indice de développement humain) combine trois indices : le revenu, l‘espérance de vie et le niveau d’éducation plus un indicateur de liberté humaine. -« La croissance est un substitut à l’égalité de revenu. » (Henry Wallich, ancien gouverneur de la Réserve fédérale américaine entre 1974 et 1986) - En imaginant une croissance sans répartion des richesses, il faut forcément qu’elle soit infinie pour qu’elle soit entretenue. L’exemple végétal est un bon modèle de flux d’énergie et de matière en relation avec la croissance et le développement. Croissance ou developpement?
-Dans tous les cas du monde vivant l’achèvement du développement est synonyme de fin de croissance, de maturation, de state adulte. Le schéma de l’arbre adulte est celui où toutes les braches ont fini par se développer, c’est-à-dire ont bénéficié d’une répartition de l’énergie et de la matière entre elles. -l’économie qui ne se base que sur la croissance ignore la biologie -Elle va à l’encontre du développement car elle empêche des branches de la société de développer des capacités de réactions aux problèmes économiques et généralement environnementaux posés en gardant les richesses et les moyens économiques dans un nombre réduit d’acteurs. Croissance ou developpement? 2
- Notre société est adaptatée au pétrole: Imagine-t-on une société sans automobile ? - L’automobile électrique: on déplace le problème vers celui de la production d’électricité. - Lorsque les énergies fossiles vont manquer plus, augmentant encore le prix des produits agricoles eux-même à cause de la machinerie employée actuellement pour remplacer les bras et les mules partis depuis longtemps, continuera-t-on longtemps à préférer faire du carburant plutôt que de l’aliment ? - Cette réadaptation, pour qu’elle se fasse sans trop de « casse » sociale, ne peut pas se faire sans intervention de l’Etat. Les énergies renouvelables
-La reconversion ne peut se faire pour toute la demande d’énergie actuelle, qui est en augmentation. Peut-on imaginer une entreprise privée produisant de l’énergie qui ne veule pas une augmentation de la consommation d’électricité ? Sans subvention, il n’y aurait pas eu en Grèce d’implantation d’éoliennes. L’Etat doit donc intervenir, et doit avoir les moyens de le faire. Les énergies renouvelables 2
- Dans le monde l’augmentation des rendements agricoles a été surtout le fait de la mécanisation et de l’emploi de variétés à haut rendement, avant l’emploi des produits chimiques. Malgré cela, ces rendements stagnent - La « révolution verte » a été appliquée à coup de subventions massives et ne fut qu’un moyen de transformer les paysans en assistés des bidonvilles. - Si l’agriculture bio est marginale en Europe, c’est à cause de la disparition de la paysannerie et de sa transformation en entreprise productiviste liée complètement à l’industrie chimique, au pétrole et à son intégration dans les marchés financiers. L’agriculture bio
L’agriculture ne sera une branche durable de l’économie (ce qui semble vitale) que si elle se libère elle aussi des énergies fossiles, mais aussi de l’intrusion d’autres activités économiques qui la subjuguent comme l’industrie pharmaceutique et biotechnologique. Cela suppose un réinvestissement, en tout cas en Europe, dans la connaissance des réalités locales et l’investissement dans une société agricole basée sur les connaissances qu’elle a de son environnement et son contrôle. L’agriculture bio 2
Pour qu’une économie perdure, - soit il faut une autorité au dessus du pouvoir économique qui gouverne le développement au niveau national, et qui répartisse les moyens vers les acteurs en prise avec les problèmes à toutes les échelles, - soit il faut une autonomie aux échelons de comunautés plus petites en prise directe avec leur environnement, qui puissent poursuivre la découverte de solutions aux différents problèmes et qui serviront à la perduration de la nation toute entière, et dans ce cas aussi il faut redistribuer les richesses nationales. Propositions pour une économie durable 1
-Le « développement durable » est au mieux un pléonasme, au pire un oxymore. Il faut désormais parler d’ « économie durable », -La notion de « tiers monde » est obsolète, -Le modèle occidental industriel n’est pas le seul modèle de développement, -Le libéralisme économique ne peut être le cadre de la réorientaton de la politique énergétique vers l’économie durable, -L’agriculture « bio » n’est pas un luxe, mais une nécéssité dans le cadre de la réorientation de la politique énergétique et l’établissement d’une économie durable. Propositions pour une économie durable 2
-Donner, redonner ou laisser aux états et aux autres collectivités locales le pouvoir sur les orientations énergétiques « durables », y compris par les nationalisation et renationalisation. Aller plus loin dans l’intégration des politiques énergétiques par la coordination des politique européennes dans le domaine de l’énergie et créer une Communauté Européene de l’Energie. -Créer les conditions d’une agriculture « durable » en réorientant une partie des richesses nationales vers des structures socio-économiques agricoles en meilleur équilibre avec les conditions locales de l’environnement par deux actions : Propositions pour une économie durable 3
oRedistribution des richesses pour donner au plus grand nombre la possibilité d’absorber des productions qui pourraient nécéssiter des investissement. Cette redistribution pourra se faire notamment via l’action suivante. oSubventionner des structures qui facilitent la vie agricole (retour au pays) et la vie sociale de proximité, en promouvant l’autonomie des structures agricoles quant aux productions et la distribution, sans freiner le commerce à l’intérieur des états et de l’Union Européenne. Le « retour au pays » est déjà un fait en grèce où, depuis 2008, l’occupation d’emploi agricole a augmenté (pour les nationaux) de 16% depuis 2008. Propositions pour une économie durable 4
Pour la Grèce • Ni relance ni austérité • Réduire les activités parasites (armement…) • Relocaliser • Réduire le temps de travail (du moins ne pas l’augmenter!)
Les conclusions du groupe de travail thématique « Biens Publics » du Réseau Européen de Développement Rural (créé par la Commission !!!) sont que la qualité de l’environnement (incluant la stabilité climatique et la résistance aux feux et inondations), la sécurité alimentaire européenne et la viabilité des communautés rurales sont liées, sont des biens publics et nécéssitent une intervention publique pour leur maintien (EU Rural Review, Mars 2011). Pour l’Europe