E N D
1. Les troubles spécifiques des apprentissages Dr Florence Pinton
Rééducation Neurologique Infantile
CHU Bicêtre, Paris
2. Troubles spécifiques des apprentissages Difficultés d’apprentissage malgré absence de :
Retard mental
Psychopathologie grave
Carence pédagogique
Trouble neurosensoriel ou neurologique
Dysphasie, dyslexie, dyspraxie… dyscalculie, THADA
Polémique sur l’origine de ces troubles: psychologique, neurologique, socio-culturelle
3. Le langage oral Outil de communication, acquisition naturelle dès la fin de la première année de vie (1ers mots 1 an, phrases 2 -3 ans).
Variabilité individuelle très importante.
Ne pas négliger les troubles sévères mais tout retard n’est pas pathologique
4. Le langage oral Pas de retard avant 3 ans
Chercher une cause :
Troubles secondaires
Troubles spécifiques du langage oral: 5% des enfants (Ringard)
retards simples
troubles sévères et spécifiques (1%) : dysphasies
7000 nouveaux dysphasiques par an
5. Différencier troubles secondaires et troubles spécifiques Surdité : audiogramme
Retard mental : tester les capacités non verbales
Trouble du comportement et de la communication : avis pédopsychiatrique
Trouble neurologique : examen neurologique et EEG de sommeil si régression ou déficit massif de la compréhension : Sd Landau-Kleffner
6. Troubles spécifiques du langage oral Retards : les plus fréquents
fonctionnels, modérés, touchant l ’expression, transitoire (guérison avant 5-6 ans) mais peuvent être suivis d ’une dyslexie (25% des cas)
Dysphasies : les plus rares
sévères, durables, structurelles, retentissant toujours sur le langage écrit (90% des cas)
formes très diverses
7. Définition dysphasie : trouble de développement du langage oral sévère :
pas de langage intelligible à 3 ans (babil)
pas de phrase de 3 mots à 3ans1/2 - 4 ans
déviance : loin de la cible, non amélioré par répétition, pas de stabilité des productions, complexification (parapapluie)
durable :
persistant après 6 ans
spécifique :
audition normale
QIP WPPSI > 80
comportement et communication normaux
8. Dysphasie : signes constants Troubles perceptifs
Troubles phonologiques
Troubles syntaxiques
À prendre en compte très tôt
9. Signes associés Évocation lexicale :
manque du mot possible, souvent après 6-7 ans
amélioré par l ’ébauche
Compréhension variable
lexicale
syntaxique
Si déficit sévère : EEG (Landau Kleffner)
10. Troubles associés Troubles du comportement : retrait, marginalisation, hyperkinésie
Difficultés en motricité fine : graphisme
Troubles de la mémoire verbale à court terme
Mathématiques : nbs de 10 à 20 et de 60 à 100, compréhension énoncés, tables de X
11. Dysphasie : la diversité En terme de gravité : à l ’âge adulte, de l ’absence de séquelles... au langage inintelligible.
En terme de trouble : phonologie, syntaxe, évocation des mots, calcul, mémoire.
Différentes atteintes avec des stratégies variables… et...des rééducations différentes.
Un troubles commun : les difficultés d ’apprentissage du langage écrit.
12. S’inquiéter quand Un enfant de 3 ans ne parle pas du tout ou est inintelligible, encore plus à 4 ans
Agrammatisme
Trouble de la compréhension
Un enfant de 5 ans continue à avoir un trouble du langage oral
13. Que faire ? Demander avis du médecin et du psychologue scolaire :
Médecin : évaluation clinique (pb neurologique ou psychologique), BREV, demander un audiogramme, avis spécialisé pédo-psychiatrique ou neuropédiatrique
Psychologue : évaluation clinique et psychométrique (capacités non verbales)
Bilan orthophonique
14. Prise en charge Rééducation orthophonique INDIVIDUELLE:
Trouble modéré : 3-4 ans : surveillance
Troubles sévère (inintelligibilité, agrammatisme, trouble de compréhension) : rééduquer dès que l ’enfant coopère.
A 5 ans, avant le CP, tout déficit persistant du langage doit être rééduqué.
Entraînement de la conscience phonologique.
Surveiller acquisition du LE même si le déficit du LO a guéri.
15. Guidance parentale Indispensable
Favoriser tous les moyens de communication : gestes, mimes, support visuel (pictogrammes), MAKATON
Ne pas faire répéter l’enfant mais reformuler correctement
En cas de bilinguisme, privilégier le français
16. La rééducation, quand et à quel rythme ? Favoriser les rééducations sur le temps scolaire
Le rythme de rééducation dépend de la nature, de la gravité du trouble, de la classe et de la motivation de l ’enfant
Les retards simples: 1 à 2 fois par semaine
Les dysphasies: au moins 3 fois par semaine
17. La rééducation, pendant combien de temps ? Dépend de la nature et de la gravité des troubles, de la motivation de l’enfant
Les enfants rééduqués en grande section de maternelle, doivent être surveillés en CP pour l’acquisition de la lecture
Les rééducations peuvent durer quelques années, avec éventuellement des arrêts
18. En classe : l’entraînement phonologique sensibilisation aux sons.
travail sur la syllabe : acquisition et manipulation.
découverte du code alphabétique : syllabes (phonèmes).
On trouve dans les outils pédagogiques de nombreuses propositions d’activités. Les outils peuvent aussi être « inventés » à partir de ce que l’on veut entraîner.
19. En classe : reconnaissances de sons. Reconnaître et percevoir la rime de mots
lion avion
bateau chapeau
ou bien l’intrus :
cheval clé dés
20. Identification des voyelles Faire identifier le o (montrer similitudes entre la forme de la lettre, la forme de la bouche, au besoin soutenir avec le geste Borel)
Faire repérer dans quelle syllabe on entend le son /o/
21. Jeux d’écho en rythme : comptine : frappés de main : vu.
Jamais on n’a vu
Jamais on ne verra
La famille tortue
Courir avec les rats
Le papa tortue
Et la maman tortue
Et les enfants tortue
Iront toujours au pas.
22. l’entraînement phonologique langage oral et écrit segmentation des mots en syllabes : Mé-lo-die, (frapper ou dessin) : ar-ti-chaut.
matérialiser la syllabe : /mé/ 1er morceau de Mé-la-nie.
manipuler syllabes : Mélanie, Loïc et Didier : Mélodie.
jeux de chaînes de syllabes : coca-carreau-roter-télé-léopard-partir-tirer…,
lotos de syllabes.
reconnaissance des syllabes identiques :
lapin taureau lavabo léopard
23. Enrichissement du vocabulaire En groupes homogènes.
Plus le trouble est sévère, plus le groupe est réduit, en sollicitant mais sans forcer à parler.
En vérifiant la compréhension et en la travaillant : ranger des images séquentielles, retrouver les personnages de l’histoire en intégrant des intrus dans les propositions…
24. La voie d’assemblage Les méthodes syllabiques segmentation, manipulation de syllabes associées à l’image écrite
(plus en CP)
Les gestes Borel Maisonny
25. Conduite à tenir Dépistage : pédiatres, médecins PMI, école
dès 3 ans si déficit massif, au plus tard 4-5 ans
Orientation vers orthophoniste et vers psychologue scolaire pour évaluation psychométrique
Prévention des troubles de lecture : travail sur lecture alphabétique dès GSM
Aménagements scolaires (CIS)
Pas de maintien en GSM
26. Conduite à tenir Soins et pédagogie adaptés pour les enfants les plus sévèrement atteints :
création de CLIS fonctionnant avec des SESSAD
classes institutionnelles pour les enfants avec troubles multiples
Possibilités de passerelles
27. Lien entre LO et LE La lecture s ’acquiert par deux processus :
Assemblage : « pi/cra/do »
Adressage : « femme »
Perception de la parole et conscience phonologique indispensables pour la mise en place de la voie d ’assemblage
29. LECTURE La lecture n’est pas un acte naturel
Nécessite un apprentissage
Idem pour l’écriture
30. Lecture Acquisition : 3 stades pour Frith (1985)
Stade logographique : maternelle (prénom)
Identification des mots par indices visuoperceptifs
Si erreurs, visuelles
Ne permet pas d’identifier des mots nouveaux
Stade alphabétique : CP-CE1 Assemblage
Identification par conversion graphophonémique
Si erreurs, phonologiques
Lecture mots réguliers et logatomes (mati)
Permet découverte de mots nouveaux
31. Lecture Stade orthographique : Adressage
Identification par syllabes ou morphèmes
Permet un accès direct au lexique donc une reconnaissance rapide ? lecture habile
Permet de lire les mots irréguliers : femme, tabac
Compétences métaphonologiques indispensables :
Conscience syllabique présente vers 4 -5 ans
Conscience phonémique s’acquiert avec la lecture
32. Dyslexie La dyslexie est un trouble neurologique ayant une origine génétique.
40% de risque d’être dyslexique si on a un parent dyslexique
Différentes théories (phonologique, auditive, visuelle, cérébelleuse, etc…)
Un trouble phonologique serait au centre de la dyslexie même si d’autres troubles (visuel, moteur, auditif) peuvent être associés.
33. Dyslexie Arguments anatomiques (hétérotopies neuronales)
Arguments en imagerie fonctionnelle
Arguments génétiques: Chrom 2, 3, 6, 15 et 18
Mais tout trouble de la lecture n’est pas une dyslexie…..
Facteurs pédagogiques, éducatifs, psychologiques, socio-culturels, etc…
34. DYSLEXIEDYSORTHOGRAPHIE Ne représente qu ’une partie de l ’échec scolaire (15 à 20% des enfants)
3 à 5 % de dyslexiques selon les évaluations
dont 1 % de formes sévères
Encore souvent reconnue trop tard
Réponses pédagogique et rééducative insuffisantes
35. DYSLEXIEDYSORTHOGRAPHIE Définition : Trouble de l ’apprentissage de la lecture (dyslexie) et de l ’écriture (dysorthographie)
significatif à un test côté passé en individuel (2 ans de décalage ou -2 DS)
spécifique : non expliqué par un retard mental (QIP normal), un déficit sensoriel, une carence pédagogique, culturelle ou psychoaffective.
36. DYSLEXIEDYSORTHOGRAPHIE Repérage fin CP, début CE1
Dépistage : la BREV, autre test
Diagnostic :
intelligence normale (QIP nl), niveau maths nl sauf difficultés spécifiques : nombres particuliers, énoncés de problèmes
bilan de langage écrit par orthophoniste: âge de lecture, stratégies déficitaires et stratégies efficientes. Trouble fréquent de la mémoire verbale (de travail).
37. Pas UNE mais DES dyslexies Dyslexie phonologique : la plus fréquente
Dyslexie de surface
Dyslexie visuo-attentionnelle
ETC…
Trouble différent donc rééducation différente
38. Dyslexie phonologique Mélina 6 A 7 m, fin de CP : non lectrice
2ème d’une fratrie de 2, ATCD : RAS
Marche 1 an, langage précoce mais peu intelligible. Amélioration après VG.
Orthophonie 1x/sem, RASED
39. Dyslexie phonologique Bilan orthophonique : séquelles retard de LO et trouble du langage écrit
Bilan neuropsychologique :
QIV = 92, QIP = 113, difficulté psychologiques
Intensifier orthophonie 3 x/sem
Revue 8 mois plus tard : CE1 Mars, pas de mise en place du LE et difficultés en maths.
Intégration dans l’unité
40. Dyslexie phonologique Mélina :
Orthophonie 4x/sem : pb de discrimination auditive, monter voie d’assemblage
Rééducation logico-mathématique 1x/sem : travail sur le nombre (nom, construction du nb: unités, dizaines)
Entretiens psychologiques? CMP
Scolarité spécialisée (7 enfants /classe)
Progrès spectaculaires
41. Dyslexie phonologique Voie d’assemblage non efficiente
Travailler la conscience phonologique
Monter la voie d’assemblage avec divers outils ( gestes Borel, imprégnation syllabique …)
Lecture ET transcription
De façon quotidienne (au moins 3x/sem)
Pédagogie et rééducation
43. Dyslexie de surface Voie d’assemblage souvent présente mais imparfaite
Stock orthographique déficitaire : lecture lente et pas d’orthographe lexicale
Monter le stock lexical : épellation, apprentissage de liste de mots
Rééducation 3x/sem, pédagogie
44. Que faire face à un enfant en difficulté avec le langage écrit ? Est-il en difficulté ailleurs (maths) ?
Problèmes de comportement ?
Rencontrer la famille
Mettre en place une aide individualisée (RASED) dès le CP
Signaler l’enfant au médecin et/ou au psychologue scolaires si difficultés globales ou comportementales
45. IMPORTANCE DU DIAGNOSTIC CAR LA
PRISE EN CHARGE ET L’ORIENTATION
SCOLAIRE VONT EN DEPENDRE :
Retard mental : DIMINUER EXIGENCES
Trouble psychologique : SUIVI PSY et temporiser
Trouble spécifique : REEDUCATION +++ et maintenir scolarité normale mais avec des adaptations
46. Que faire face à un enfant en difficulté avec le langage écrit ? RASED => progrès : OK
Si pas de progrès, adresser chez l’orthophoniste dès le milieu du CP, plus tôt si trouble du LO ou antécédents familiaux de TLO ou TLE
Adresser au psychologue scolaire si non fait avant pour évaluation psychométrique
Liens avec l’orthophoniste (cahier de liaison)
Équipes éducatives, PIIS
Adresser à un centre de référence si pas d’évolution
47. Que faire face à un enfant en difficulté avec le langage écrit ? CONTOURNER :
Évaluations orales
Lire les énoncés à l’oral
1/3 temps supplémentaire
Ne pas tenir compte des fautes d’orthographe dans les autres matières que le français et être indulgent dans cette matière
Dictées courtes : 2 à 3 phrases
48. Que faire face à un enfant en difficulté avec le langage écrit ? Donner un support écrit des cours
Donner tables de multiplication, réduire poésies
Vérifier prise de note des devoirs
Indulgence pour anglais, privilégier oral
Préférer l ’allemand, l’espagnol, l’italien
49. Dyslexie : Conduite à tenir AMELIORER
En petit groupe homogène (RASED)
Bases de la lecture : gestes Borel, méthode syllabique, lentement, supports aérés
L’orthographe : peu de mots à la fois
En lien avec l’orthophoniste
Épellation, étiquettes, moyens mnémotechniques, étymologie
Rééducation orthophonique 2 à 4x/sem, adaptée
50. Conduite à tenir Enfant devant, proche de l’enseignant
Maintenir le goût d’apprendre
Expliquer les adaptations : handicap qui se voit ou qui ne se voit pas
N’apprennent pas à lire « en lisant », à écrire « en copiant ».
Classes spécialisées : CLIS, UPI en lien avec SESSAD dans l’idéal.
Tiers-temps possible pour examens.
Souvent, suivi psychologique nécessaire
51. Dyslexie visuo-attentionnelle Dylan 7 A 9 m, vu pour TLE et dysgraphie en fin de CE1
Aîné d’une fratrie de 2, SFA mais sans hospitalisation
Dvpt nl pour le langage, maladresse
Maternelle : intégration difficile et difficultés graphiques en GS
CP : difficultés graphisme et lecture
Orthophonie 2x/sem, orthoptie pour strabisme et suivi pédopsychiatrique 1 an
52. Dyslexie visuo-attentionnelle Bilan orthophonique : LO nl
lecture : niveau mi-CP avec début d’assemblage, aucun stock lexical
Transcription phonétique et dysgraphie
Bilan neuropsychologique :
QIV = 100, QIP = 82
Souffrance psychoaffective +++
Bilan ergothérapique : difficultés d’analyse visuelle, très aidé par la verbalisation
53. Dyslexie visuo-attentionnelle Orthophonie 4 x/sem
Ergothérapie 3,5 x/sem
Rééducation logico-mathématique 1 x/sem
Psychothérapie en libéral 1 x/sem
54. Dyslexie visuo-attentionnelle Pas d’adressage
Exercices de repérage visuel : mots intrus
Exercices de reconnaissance de mots : lecture flash
55. Dyspraxie Définition :Trouble de la planification et de l’automatisation des gestes volontaires
# déficit moteur = paralysie : handicap visible et connu
Terme consacré aux prématurés
Déficit de l’hémisphère droit
56. « Dyspraxie » Troubles gestuels, maladresse, lenteur
Troubles graphiques
Troubles perceptifs visuels
Troubles visuo-constructifs
Troubles oculomoteurs
Combinaisons différentes de ces troubles
57. Dyspraxie visuo-spatiale La plus fréquente
Signes précoces :
Désintérêt pour jeux de construction
Préférence pour jeux symboliques, imaginaire riche dans le langage
Retard graphique : dessin pauvre, peu ou mal structuré, qualifié à tort d’immature
Maladresse importante
58. Dyspraxie visuo-spatialeDysgraphie Préférence pour lettres non liées : capitales, scriptes
Difficultés raccordement éléments de la lettre entre eux
Pas de stabilité des productions
Aggravation relative en copie
59. Dyspraxie visuo-spatialeDysgraphie Écriture de D à G ou G à D indifféremment
Lettres ou chiffres en miroir
Inversion de lettres ou oublis
Difficultés utilisation des outils scolaires : règle, équerre, compas, cahier (organisation page, marge, lignes)
60. Dyspraxie visuo-spatialeMathématiques Trouble de l’organisation du regard et de la structuration spatiale ? difficultés en numération et arithmétique
Fréquente cause de redoublement
Enfant compétent en raisonnement logique
Impossibilité de dénombrer mais connaît la comptine, compte oralement sur petites quantités, connaît relation d’ordre >, <, =
61. Dyspraxie visuo-spatialeMathématiques Pose et résolution des opérations très difficile
Tableaux à double entrée : accès difficile
Échec en géométrie
62. Dyspraxie visuo-spatialeLecture Bonnes compétences métaphonologiques ?apprentissage lecture CP : OK
Confusions lettres si trouble sévère : o/a, u/n, t/f
Lecture courante (CE) parfois difficile car difficultés d’organisation du regard
Fatigabilité anormale
L’enfant se perd dans le texte
Dysorthographie d’usage non améliorée par rééducation orthophonique
63. Diagnostic Par médecin ou psychologue
Bilan systématique de surveillance prématurés, séquelles lésions cérébrales
Retard graphique isolé (maternelle, CP)
Exploration échec scolaire, proposition de redoublement
64. Critères diagnostiques Déficit QIP/QIV
Déficit graphique, visuo-spatial, motricité fine, visuo-constructif
Compétences verbales parfaites
Conséquences sur l’écriture, les maths, la lecture
Bilan neuropsycho et ergothérapique ou psychomoteur ? type dyspraxie
Bilan neurologique, IRM
65. CAT. Prise en chargeÉcriture Apprentissage clavier précoce (ergo)
Clavier muet
Favoriser verbalisation, écouter l’enfant
Entraîner l’attention auditive, mémoire verbale et visuelle
Limiter écriture manuelle : ex à trous
Éviter copie ?photocopies, secrétaire
66. CAT. Prise en chargeÉcriture Apprentissage orthographe d’usage oralement
Dispenser de réalisation de cartes, schémas, dessins
Accepter difficultés en géométrie, trav manuels
Être exigeant à l’oral
Aider l’enfant dans l’organisation de ses cahiers (utilisation méthodes ultérieurement)
67. CAT. Prise en chargeMathématiques Favoriser :
Apprentissage par cœur des opérations, recours à la suite mentale de nombres, tables + et x
Constellations (1à5) comme référence de notion de quantité
File numérique (ajout et retrait)
Logiciels (pose opérations)
CALCULETTE
68. CAT. Prise en chargeMathématiques Exclure dénombrement, collections à relier, utilisation de matériel concret
Favoriser recours au verbal, raisonnement
Pas de redoublement pour retard graphique ou difficultés en maths
Orienter vers voie non scientifique
69. CAT. Prise en chargeLecture Ophtalmologiste, orthoptiste
Augmenter taille des interlignes, caractères
Marquer début des lignes : colonne verte
Souligner chaque ligne avec fluos #
70. CAT. Prise en chargeLecture Exercices de suivi
Faire lecture, acheter livres cassettes et vidéos
Les enfants apprennent en écoutant et en observant
Pour travail sur un texte : lire questions avant, repérer avec fluos # les extraits ayant trait à chaque question
71. CAT. Prise en charge Rôle de la rééducation :
Orthoptique
Ergothérapique
Aide cantine : couper la viande
Aide piscine : habillage
AIDER SANS HUMILIER
72. Prise en charge Faire un bilan précis et exhaustif : avis spécialisé
Si gêne minime : informer enfant, enseignant, éventuellement psy scolaire, +/- RASED
Si échec ou menace redoublement : avis CDES? SESSD. Rééducation et accompagnement à l’intégration scolaire
Si retard scolaire important : classe spécialisée : petits effectifs, enseignement spécialisé, rééducations intensives.