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2. Travaux, publications et personnes ressources Docteur Michel HABIB et toute l'?quipe de R?sodys, professeur Josette MANCINI, docteur Mich?le MAZEAU, docteur C?line BARTOLI, Florence GEORGE (orthophoniste), Fr?d?rique LAHALLE ( professeur au CNEFEI), professeur Jos? MORAIS, Franck RAMUS (CNRS), S
E N D
1. 1 Les troubles spécifiques des apprentissages 20 janvier 2010
IEN FREJUS-ST-RAPHAEL
2. 2 Travaux, publications et personnes ressourcesDocteur Michel HABIB et toute l’équipe de Résodys, professeur Josette MANCINI, docteur Michèle MAZEAU, docteur Céline BARTOLI, Florence GEORGE (orthophoniste), Frédérique LAHALLE ( professeur au CNEFEI), professeur José MORAIS, Franck RAMUS (CNRS), Sylviane VALDOIS (CNRS), professeur Olivier REVOL, professeur Pierre BARILLET, professeur Michel FAYOL, les associations Coridys et Adapt, le groupe départemental pour les troubles des apprentissages du Var.
3. 3 24 % d’une classe d’âge est susceptible d’être en échec en raison de troubles qui perturbent les apprentissages.
4. 4 Il y a deux grands types de causes pouvant être à l’origine des troubles des apprentissages:Les causes instrumentales et les causes psychologiques.
5. 5 Causes INSTRUMENTALES
troubles perceptifs
déficiences globales
enfants précoces
Troubles spécifiques
PSYCHOLOGIQUES
fact.environnementaux
excès de pression
manque de motivation
TOC
dysharmonies évolutives
6. 6 DYS, en grec, signifie:
« C’est difficile »
7. En français, par exemple… … il y a 14 façons d’écrire le son « 0 ».
o os ot ots ocs au aux aud auds
eau eaux oh ho ô.
7
8. 8
9. 9
10. 10 Les troubles spécifiques des apprentissages (TSA) Troubles spécifiques du langage oral et écrit
Dysphasies (1 %)
Dyslexies (2 à 8%)
Dyscalculies (2 à 3%)
Dyspraxies
Troubles de l’attention (3%)
avec hyperactivité
sans hyperactivité
11. 11
12. 12 Caractéristiques communesLes troubles des apprentissages n’ont pas de rapport direct avec des anomalies neurologiques ou des anomalies de l’organe phonatoire, pas plus qu’avec une déficience auditive grave, un retard mental ou un trouble sévère du comportement et de la communication. Ce sont des troubles primaires, c’est à dire que leur existence est supposée développementale, indépendante de l’environnement socio-culturel d’une part, et d’une déficience avérée ou d’un trouble psychique d’autre part.
13. Qu’est-ce qu’un trouble spécifique du développement? On parle de trouble spécifique du développement lorsque les performances à des tests standardisés passés de façon individuelle, portant sur la lecture le calcul ou l’expression écrite, sont nettement au-dessous du niveau escompté compte tenu de l’âge de l’enfant, de son niveau scolaire et de son niveau intellectuel.
C’est un diagnostic d’élimination. 13
14. 14 A la maternelle En cas de troubles « spécifiques » du développement du langage et de la parole, il y a toujours une réponse pédagogique et une équipe éducative.
C’est le degré de sévérité qui orientera ou non vers l’orthophoniste.
15. 15 Chez les petits et les moyens A 3-4 ans, entre le milieu de la petite section et la fin de la moyenne, c’est le degré de sévérité qui orientera ou non vers l’orthophoniste.
-inintelligible
-agrammatique
-troubles de compréhension.
On met en place une rééducation orthophonique dès que l’enfant coopère.
16. 16 Chez les grands
A 5-6 ans, tout trouble « spécifique » de la parole et de langage doit être rééduqué en orthophonie pour un travail oral et une préparation du langage écrit.
17. En cycle 2 ( 1/3) Les principaux critères qui doivent nous alerter, en CP et en CE1 sont les suivants.
Dès le premier trimestre, l’élève a des difficultés à entrer dans les apprentissages.
Il n’y a pas d’entrée dans la combinatoire en février, au CP.
17
18. En cycle 2 ( suite 2/3) Fatigabilité, lenteur, maladresse.
Conscience phonologique peu stable.
Difficultés de copie, de tenue du stylo, ratures multiples.
Mauvaise orientation spatiale et temporelle.
Persistance de troubles à l’oral.
Sauts de lignes en lecture. 18
19. En cycle 2 ( suite 3/3) Faible mémorisation des mots nouveaux en orthographe.
Troubles dans l’acquisition des nombres. 19
20. 20 Trois étapes fondamentales autour de l’équipe éducative1° REPERERLe maître et le RASED repèrent les élèves présentant des signes d’alerte et échangent avec la famille.2° DEPISTERLe médecin de PMI (3-4 ans) ou de l’éducation nationale (5-6 ans), selon l’âge de l’enfant, effectue un dépistage sur la base des informations fournies.3°DIAGNOSTIQUERLes parents sont invités à consulter pour leur enfant des professionnels de santé afin d’établir un diagnostic pluridisciplinaire.
21. 21 Les bilansIls sont au nombre de quatre:-Bilan pédagogique ( appréciation des maîtres, évaluations nationales).-Bilan médical.-Bilan orthophonique.-Bilan psychologique.
22. L’équipe éducative Elle est au centre du dispositif d’aide. Il y en aura trois. L’objectif est de mobiliser tous les acteurs, d’organiser la cohérence le plus tôt possible et dans la durée.
Quelle que soit la nature des difficultés on fait appel à une différenciation renforcée pendant les 24 heures de classe.
22
23. Peuvent s’y ajouter… L’aide personnalisée
Le PAI
Le PRE
Le PPS
Le soutien et l’école ouverte 23
24. Les trois équipes éducatives Après la mobilisation de la première équipe éducative, on fait le point après trois mois pour voir s’il est nécessaire de faire évoluer les prises en charge et les dispositifs d’aide pédagogique.
Le bilan à six mois permet éventuellement d’orienter vers un centre de référence sur indication du médecin de l’éducation nationale, en concertation avec les autres membres de l’équipe éducative. 24
25. 25 Orientation des élèves vers un centre de référence La demande conjointe médecin de l’éducation nationale-IEN est susceptible d’accélérer le processus.Les enfants concernés ont entre 5 et 13 ans.La priorité est accordée aux pathologies suspectées ou diagnostiquées suivantes:dyslexie-dysorthographie sévère associée ou non à une dysphasie.
26. 26
27. 27
28. 28
29. 29
30. 30
31. 31
32. 32 Lecture par adressage (voie directe) ou lecture par assemblage (voie indirecte)?
33. 33 poutaroindimona
34. 34
35. 35
monsieur
36. 36
37. 37
bal
38. 38
39. 39
autoritairement
40. 40
41. 41
tarotauminirete
42. 42
43. 43 ch
r
y
s
a
l
i
d
e
44. 44
45. 45
chrysalide
46. 46
47. 47
forfaitairment
48. 48
49. 49
L’adressage est détecteur de fautes d’orthographe. Il reconnaît quand même le mot qui est phonologiquement correct. On hésite plus longtemps pour l’accepter ou le refuser.
50. 50
forfaitrement
51. 51
52. 52
Forfaitrement n’est pas phonologiquement plausible et donc plus facilement, plus rapidement, reconnu comme faux.
53. 53
54. 54 Définition de Michel Habib(centre de référence de la Timone)La dyslexie de développement est un trouble neurobiologique du langage principalement déterminé génétiquement et se manifestant par une incapacité plus ou moins profonde d’apprentissage scolaire de la lecture et de l’écriture.
55. Définition de Christian Richelme(centre de référence de l’Archet) La dyslexie est un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture fréquent (3 à 10%) caractérisé par un décalage de 2 ans du niveau de lecture par rapport à l’âge mental, déterminé par des tests non verbaux.
La lecture comprend les mécanismes d’identification des mots (2 voies de lecture) et la compréhension du texte lu. 55
56. 56 Dyslexie: 3 types de symptômes VISUELS:
Confusion entre des lettres visuellement proches: b/d, m/n, n/u
Difficulté de reconnaissance globale de mots familiers
AUDITIFS:
Confusion de sons proches: t/d, ch/j, c/g, f/v… surtout à l’écrit
SEQUENTIELS:
Inversions diverses ( lettres, syllabes… en lecture, en écriture et même à l’oral)
Conclusion: impossibilité d’acquérir la conversion graphème-phonème
57. 57 Les différentes formes de dyslexies Les dyslexies phonologiques:
difficultés d’acquisition de la procédure analytique.
Les dyslexies de surface ou lexicales:
difficultés d’acquisition de la procédure lexicale
Les dyslexies mixtes qui combinent les deux difficultés.
58. 58
59. Dyslexies phonologiques Lit difficilement les mots nouveaux
Lit lentement les mots nouveaux
Les logatomes sont altérés
Difficultés à associer les graphèmes complexes à leurs formes sonores (ain, oin)
Confusion sourdes-sonores (ch/j, f/v…)
59
60. Dyslexies de surface ou lexicales(la correspondance graphème-phonème est préservée)
Les mots nouveaux sont lus
La forme globale des mots est mémorisée difficilement
Les mots sont écrits phonétiquement (farmassi)
Les mots irréguliers sont mal lus (monsieur, oignon)
60
61. 61
62. 62
63. 63 CLAVICULE Syllabes: /kla/ /vi/ /kyl/
Attaque-rime: /kl/-/a/ /v/-/i/ /k/-/yl/
Attaque-voyelle-coda:/kl/-/a/ /v/-/i/ /k/-/y/-/l/
Phonèmes: /k/ /l/ /a/ /v/ /i/ /k/ /y/ /l/
64. 64 Le cerveau… La reconnaissance rapide des mots est sous la dépendance d’une aire spécialisée du cerveau.Cette zone est moins activée chez le dys. Cette marque durable persistera chez l’adulte.
65. 65 Le milieu A égalité de sévérité initiale, le milieu dans lequel évolue l’individu va déterminer au moins en partie:
-sa capacité de récupération,
-l’aptitude de son cerveau à recruter d’autres zones pour faciliter cette récupération.
66. 66 L’entraînement phonologique Les processus phonologiques sont fortement liés à l’efficience de la lecture.Les aires du langage sont insuffisamment activées chez le dys, lors d’exercices phonologiques, ce qui est généralement considéré comme la cause de leurs difficultés de lecture.
Un entraînement intensif de quelques semaines focalise sur le système déficient
-réactive les zones affaiblies,
-sollicite des zones muettes des deux hémisphères.
67. 67 Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabridge, l’odrre des ltteers dans un mto n’a pas d’ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenière soient à la bnnoe pclae.
Le rsete peut êrte dans un dserorde toatl et vuos puoevz tujoruos lrie snas porblmèe. C’est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-
mmêe, mias le mot cmome un tuot.
68. 68 Le choix des policesPréférer le « times » maman filleà défaut l’« arial » maman filleplutôt que le « courier » maman filleoù il y a des espaces dans les mots
69. 69
70. 70 Textes officiels Rapport Ringard, IA-DSDEN,février 2000
« A propos de l’enfant dysphasique et de l’enfant dyslexique » ( 88 pages).
Rapport IGAS-IGEN, janvier 2002
« Enquête sur le rôle des dispositifs médico-social, sanitaire et pédagogique dans la prise en charge des troubles complexes du langage »(117 pages).
Circulaire n°2002-024 du 31-01-02
B.O.n°6 du 07-02-02 « Mise en œuvre d’un plan d’action pour les enfants atteints d’un trouble spécifique du langage oral ou écrit.
71. 71 Sites utiles www.grenoble.iufm.fr/recherch/cognisciences/index.html
www.sante.gouv.fr
www.inshea.fr
www.inrp.fr/ONL
www.Uvp5-univ-paris5.fr/TFL
www.editions-cigale.com
www.signes-ed.com
www.education.gouv.fr
www.coridys.asso.fr
72. 72 Bibliographie sommaire Les programmes de juin 2008
Les documents d’accompagnement Lire au CP
Enseigner la lecture au cycle 2- Gombert et alii –Editions Nathan 2000
Dyslexie:le cerveau singulier-Michel Habib-Editions Solal 1999
Phon’images Des images pour développer la conscience phonologique-Bianchéri et Césaro-Editions Archimède (disponible au CRDP de Nice)
Phon’comptines Des comptines pour développer la mémoire, la maîtrise de la chronologie, pour initier à la conscience phonologique-idem
Les outils des éditions de la Cigale
73. Classement du trouble face à un langage déficitaire Trouble articulatoire isolé (dyslalie) affectant la prononciation d’un ou plusieurs phonèmes, spontanément ou en répétition.
Retard simple de parole correspondant à une altération de la chaîne parlée avec des erreurs systématisées allant souvent dans le sens de la simplification. 73
74. Le retard simple de langage correspond à une apparition retardée de la fonction linguistique.
La dysphasie de développement est un déficit linguistique sévère et durable de l’élaboration du langage touchant 1% de la population avec des répercussions sur l’intégration scolaire, sociale et professionnelle. 74
75. La dysphasie 75
76. Le diagnostic de dysphasie Il se réalise par exclusion. Il n’y a pas:
de déficit auditif,
de malformation des organes phonatoires,
d’insuffisance intellectuelle,
de lésion cérébrale,
de trouble envahissant du développement,
de carence éducative ou affective. 76
77. Quand suspecter une dysphasie? À 4 ou 5 ans, on observe une stabilité du déficit langagier.
Il y a des anomalies pour les praxies bucco-faciales.
L’enfant présente des troubles d’évocation, de construction syntaxique, de compréhension verbale.
77
78. Les marqueurs de déviance La dysphasie se caractérise par l’association d’au moins trois marqueurs de déviance.
-Enfant utilisant peu le langage oral.
-Lenteur d’évocation et/ou manque du mot.
-Trouble d’encodage syntaxique.
-trouble de compréhension verbale.
-Troubles phonologiques massifs responsables de jargon, par exemple. 78
79. Le bilan orthophonique Il permet de distinguer:
les dysphasies d’expression avec une compréhension relativement préservée,
Les dysphasies de réception avec atteinte des capacités de décodage ayant une répercussion sur les capacités d’expression. 79
80. Dans la dysphasie, le développement du langage ne suit pas les étapes habituelles.
La courbe du développement est dysharmonieuse. Le langage est qualitativement déviant.
Il y a souvent des déficits associés. Les troubles persisteront à des degrés variables tout au long de la vie. 80
81. Les dyspraxies 81
82. 82 Les dyspraxiesLes dyspraxies sont des anomalies de la planification et de l’automatisation des gestes volontaires.On distingue deux grandes catégories de gestes:1°Les gestes universels qui sont inscrits par l’évolution dans notre patrimoine génétique. 2°Les gestes facultatifs pour l’espèce humaine, imposés culturellement.
83. 83 Dans le premier cas,si le développement ne se fait pas normalement, on parlera volontiers de retard psychomoteur.Le terme de dyspraxie, lui, correspond à un trouble spécifique de l’apprentissage des gestes appris dans un contexte culturel.
84. 84 La commande motrice est préservée (absence de paralysie).Mais la réalisation de chaque geste a besoin de la coordination et de l’automatisation de plusieurs facteurs (régulation posturale, modulation des contractions et décontractions de différents groupes musculaires, amplitude, force…).Seule, cette gestion automatique et coordonnée permet la réalisation précise, harmonieuse et efficace du geste.
85. 85 Les causes1°Des lésions cérébrales:IMC, ancien prématuré, tumeur, AVC, traumatisme crânien… On parle de dyspraxies lésionnelles. 2°Des enfants sans aucun antécédent pathologique ne construisent pas leurs fonctions praxiques. Il s’agit d’un dysfonctionnement cérébral focalisé. Toutes les autres fonctions cérébrales sont normales. On parle de dyspraxie développementale qui rentre dans le cadre des TSA.
86. 86 En classeLa plupart des dyspraxies s’accompagnent de troubles de la structuration de certaines notions spatiales.L’enfant a des difficultés à se repérer sur la page, à s’orienter dans les tableaux, les repères de points ou les quadrillages, les obliques, les cartes de géographie, à situer les uns par rapport aux autres l’emplacement des différents éléments d’un schéma, d’un puzzle, d’une figure géométrique…
87. 87 Pour l’enfant dyspraxique, gérer laborieusement le contrôle du dessin des lettres est une tâche qui absorbe toute son attention, ne lui laissant que peu de disponibilité pour gérer simultanément d’autres informations, plus conceptuelles: comprendre, écouter ce qui est dit, faire attention à l’orthographe…
88. 88
89. 89
90. 90 On parle de dyscalculie spatiale.Pourtant,l’enfant est compétent en raisonnement logique et comprend parfaitement la signification des opérations.
91. 91 L’enfant dyspraxique n’est ni paresseux, ni immature. Il ne recherche pas les situations de dépendance qu’il subit. Nous devons l’aider sans l’humilier.
92. 92 Les dyscalculies
93. 93 Définition de Temple (1992)Trouble des compétences numériques et des habiletés arithmétiques qui se manifeste chez des enfants d’intelligence normale qui ne présentent pas de déficits neurologiques acquis.
94. 94 D’où provient-elle?Probablement une contribution génétique (atteinte de 70% des jumeaux homozygotes).Mais aussi des facteurs environnementaux: fréquence plus élevée chez les prématurés et les foetus soumis à l’intoxication alcoolique de la mère.
95. 95 Des difficultés variéesQuelques exemples de dyscalculies
96. 96 Dyscalculie spatiale (exemples) -Trouble des relations spatiales: position des chiffres dans le nombre (13 pour 31), orientation des chiffres (7 écrit en miroir)… -Confusion gauche-droite : <,> +/x 41/14… -Recopier correctement des figures en géométrie.-Multiplier les répétitions ou les omissions.
97. 97 -Certains dyscalculiques commencent tantôt par la droite et tantôt par la gauche.-Dans les multiplications, les différents sous produits ne sont pas en colonnes. -Apparition de « bug »: 754- 189_____ 635-Difficultés à planifier et conduire la séquence ordonnée, à la réalisation de calculs complexes.
98. 98 Dyscalculie de type alexie-agraphie des nombresIl s’agit d’une difficulté à lire et à écrire les nombres.Exemples: 2 est lu 9 et 6 est écrit 8neuf mille neuf cent trente est écrit: 99030soixante-six mille cinq cent est écrit: 6615…
99. 99 L’anarithmétrieDifficultés dans la conduite d’opérations arithmétiquesL’enfant connaît ses tables et positionne correctement les nombres dans les opérations écrites mais provoque des confusions dans les stratégies de calcul.
100. 100 Exemples… 309+ 106_______ 9636 est soustrait de 9, puis 6 est additionné aux autres chiffres (6+0 et 6+3)
101. 101 86+ 29____1756+9=15 puis 8x2=16+1 ( report de la retenue de 15)
102. 102 Dyscalculie liée à des troubles attentionnelsCes enfants auraient une faiblesse des empans mnésiques et souvent un déficit attentionnel.Omission de chiffres, retenue, mauvaise mémorisation des tables.Dans une série d’opérations, l’enfant persévère sans voir les changements de signes.
103. 103 Dyscalculie des faits arithmétiquesNombreuses erreurs de comptageTemps de réponse plus longsStratégies immaturesEn vérification: acceptation de réponses proches ( 8x8=63)
104. 104 Pistes pédagogiques, en cours… Susciter un intérêt pour la tâche
Simplifier la tâche
Aider l’enfant à poursuivre l’objectif visé tout en soutenant sa motivation
Indiquer les caractéristiques importantes de la tâche pour en faciliter la réalisation
105. 105 5 principes de Meljac et Barbot Bien estimer les compétences (évaluation)
Réinjecter du plaisir:
- Rechercher les points d’intérêt de l’enfant et faire passer le travail par ce canal
- Réussir pour comprendre autant que comprendre pour réussir
106. 106 5 principes ( suite) Valoriser la vicariance en multipliant les voies d’accès à un résultat tout en précisant in fine la procédure la plus économique.
Répondre aux demandes actuelles en les utilisant: pas de progressions trop rigides.
Alterner les centrations sur les concepts (exemple, maîtriser l’inclusion) et les procédures (exemple, apprendre la procédure de la soustraction pour comprendre l’inclusion).
107. 107 Exemple pour la résolution de problèmeSouvent, l’enfant ne cherche pas à ordonner logiquement les données numériques mais s’en sert suivant l’ordre de présentation.Faire prendre conscience de ce qu’est un problème: de sa composition et de son tout.L’amener à distinguer les éléments, séparer ce qui est « donnée » et ce qui est « question ».Faire l’inventaire des notions diverses.
108. 108 Grille de données Exemple: « J’achète 3 stylos à 2 euros chacun, je donne 10 euros au vendeur. Combien coûtent les stylos? Combien le vendeur me rendra-t-il? »
1ère donnée: j’achète 3 stylos
2ème donnée: un stylo coûte 2 euros
3ème donnée: je donne au vendeur 10 euros
Question 1: combien coûtent les 3 stylos?
Question 2: combien me rendra-t-on?
109. Prématurité et troubles des apprentissages
La prématurité
Les troubles du langage
L’IRM
Les parents 109