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72e Congrès de l’Association francophone pour le savoir La Société des savoirs du 10 au 14 mai 2004. « Le partenariat CÉGEP-Université » François Allard Directeur général Collège Montmorency. Le partenariat CÉGEP-Université. Conjoncture: Démographique Clientèle Besoins socioéconomiques
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72e Congrès de l’Association francophone pour le savoirLa Société des savoirs du 10 au 14 mai 2004 « Le partenariat CÉGEP-Université » François Allard Directeur général Collège Montmorency
Le partenariat CÉGEP-Université • Conjoncture: • Démographique • Clientèle • Besoins socioéconomiques • Qualifications main-d’œuvre • Ressources • Solution: • Offre diversifiée • Partage des ressources • Créneaux d’excellence • Collaboration • Développement de la communauté
« Sur tous les continents, le partenariat constitue une préoccupation croissante dans les systèmes d’enseignement supérieur » (Conseil supérieur en éducation, mai 2002) • Au Canada et aux États-unis: • Applied Degrees(Baccalauréats techniques donnés par les collèges) & University Transfer Programs(2 premières années du Bacc. offertes au collégial) • Alberta: 27 programmes de Bacc. technique, University Transfer offert dans 7 collèges. • Ontario: + de 40 programmes de Bacc. technique, 135 ententes de transfert entre collèges et universités. • Colombie-Britannique: 27 programmes de transfert offerts par 11 collèges, 6 instituts et 5 collèges-universitaires. • Kentucky: 18 collèges communautaires offrant tous des Baccalauréats techniques et des programmes de transfert. • Californie: 108 collèges communautaires, même offre.
The American Diploma Project: Partenaires: entreprises privées, ministère de l’éducation, écoles secondaires, collèges et universités. États: Indiana, Kentucky, Massachusetts, Nevada, Texas. Objectif: réforme du curriculum du secondaire, revalorisation du diplôme secondaire, formation main d’œuvre qualifiée En 2003: 49,1 % des élèves de 5e secondaire (11th grade) en Pennsylvanie réussissaient l’examen de compétences en mathématiques. 59,2 % réussissaient l’examen de compétences en lecture.
Haute Bretagne Université Rennes 2 et Collège Coopératif en Bretagne -Partenariat en formation « professionnalisante » du 2e cycle universitaire. -DESS (Diplôme d’études supérieures spécialisées) en économie sociale et développement solidaire. -Destiné à former des responsables et cadres dirigeants des organisations de l’économie sociale. Canada-Chine Niagara College (Welland, Ontario) et l’Université Sanda de Shanghaï -Partenariat de formation des étudiants chinois. -Diplômes en gestion, tourisme, hôtellerie et restauration. -Nombre d’inscriptions augmente chaque année. Et ailleurs…
La chaîne du savoir Savoir/Connaissance/Expertise Recherche Identification des besoins Transformation des ordres collégial et universitaire Transfert en entreprises
Les stages et le savoir • Les stages, sources d’information pour tous les ordres: • Autant de liens pour prendre en considération les besoins de la région • Autant de liens pour le transfert de technologie • Le fait d’être sur le terrain=rassembler plus d’informations et les réintégrer dans le système • Le Collège Montmorency: • 800 ententes de stage dans la région Comment profiter de cette expertise?…Les partenariats.
Préoccupations de la Fédération des cégeps • Les établissements doivent renforcer leurs liens ou créer de nouveaux types d’alliances. • L’apport des cégeps et des universités est un facteur de développement des organisations innovantes. • C’est une question de survie pour les régions particulièrement affectées par le déclin démographique et économique. • Les collèges et les universités doivent concevoir ensemble non seulement leur propre développement mais celui de leur milieu. • Les collèges et les universités doivent examiner les moyens dont ils disposent ensemble pour répondre aux besoins, favoriser de nouveaux projets et contribuer, ainsi, à inverser l’exode des entreprises et des individus. • L’émergence et la consolidation des créneaux d’excellence: une voie d’avenir.
Préoccupations de la Fédération des cégeps • Un réseautage étroit est nécessaire entre tous les partenaires associés à un secteur. • Il faut accroître la valorisation des résultats de la recherche au collégial comme à l’universitaire. • Un partenariat accru entre collèges et universités amènerait les entreprises à participer davantage au financement de la recherche. • La conjugaison des forces des collèges et des universités: un moyen privilégié pour optimiser les efforts dans les secteurs où le Québec excelle déjà. • Sur un plan régional, cette même conjugaison est un élément central du développement socioéconomique. • Les universités et les collèges doivent se concevoir comme les partenaires d’un seul et même système d’innovation.
Préoccupations de la Fédération des cégeps • Seuls ces partenariats, en mobilisant toutes les ressources techniques et professionnelles d’un bout à l’autre de la filière d’enseignement supérieur, peuvent véritablement favoriser l’émergence de créneaux d’excellence intra ou extrarégionaux et dynamiser le développement des milieux. • Seules ces alliances assureront que les résultats de la recherche soient véritablement réinvestis dans la société et dans le système productif. • Le Québec bénéficie d’un avantage concurrentiel unique au monde, qu’il utilise bien peu à l’heure actuelle. Une des façons de le faire serait de confier aux fonds de recherche le mandat d’appuyer financièrement ces partenariats. • Ce réseau d’innovation permettrait de consolider le 2e et le 3e cycle des universités installées en région, qui pourraient se concentrer sur des domaines d’excellence.
Le Centre collégial du Cégep de Saint-Jérôme et de l’Université du Québec en Outaouais, à Mont-Laurier Entente depuis 2003 Hébergement de deux baccalauréats « de jour »: travail social et enseignement préscolaire et primaire. Objectif: augmenter l’accessibilité pour dispenser une formation universitaire sur l’ensemble du territoire. Visibilité accrue de l’Université auprès des étudiants. Effectifs étudiants à l’UQO provenant de Mont-Laurier ont doublés. Étudiants collégiaux et universitaires se côtoient=démystification du milieu universitaire, suggère orientations et encourage le cheminement des étudiants. « L’autoencadrement »: les étudiants universitaires participent au rattrapage des cégépiens pendant leur période de transition (autonomie accrue, méthodes de travail, autodiscipline). Maintien des jeunes en région, stabilité des masses critiques étudiantes au collège comme à l’université. Prévention de l’endettement étudiant Des partenariats en formation
Certificat en biotechnologie Créé en 1997 par le Cégep Lévis-Lauzon, la Faculté des sciences et de génie et la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval. Durée d’un an, donc 30 crédits (10 cours) plus un stage. Objectifs: réduire le chômage chez les bacheliers en biologie et procurer de la main-d’œuvre aux entreprises. Élargit l’offre de programmes, permet de proposer des cheminements diversifiés et de rattraper les bacheliers qui manquent de formation pratique. Crée une passerelle pour les diplômés des biotechniques Procure une formation de technicien supérieur, ce qui répond aux besoins des entreprises. Inspire la création d’autres certificats semblables: l’efficacité de la formule étant prouvée, les avantages pour les deux parties démontrés, il y a possibilité d’offrir des certificats similaires dans d’autres domaines. Au cours des cinq dernières années, le programme a accueilli, en moyenne, 34 étudiants annuellement. Des partenariats en formation
Le Centre intégré de mécanique industrielle de la Chaudière (CIMIC) Fondé en 1994, le Centre consiste en un regroupement de personnel de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin, du Cégep Beauce-Appalaches et du Centre universitaire des Appalaches (Université Laval et UQTR). Mission: dispenser des cours et développer les compétences appropriées. École-usine aménagée selon le principe de l’atelier flexible. Conception, construction, informatisation, automatisation, opération et entretien des équipements de production. Le Centre offre aux entreprises la formation, le perfectionnement et le recyclage d’une main-d’œuvre, adaptés aux exigences de l’évolution technologique. Les entreprises ont accès à des activités de R&D et de transfert de technologie. Les diplômés utilisent l’ensemble du Centre comme laboratoire de recherche appliquée. Les étudiants de tous les ordres y trouvent un milieu de stage de qualité. L’infrastructure économique de la région bénéficie d’un support à l’organisation de ses entreprises industrielles ou commerciales. La compétitivité domestique et extérieure des entreprises s’en voit accrue. Des partenariats en formation
TransBIOtech: un Centre collégial de transfert en technologie (CCTT) Entreprend ses activités en 1999, regroupe le Cégep de Lévis-Lauzon (fondateur), AgBioCentre, incubateur d’entreprises en biotechnologies et l’Université Laval à travers l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF). Objectif: construire et développer une porte d’entrée pour les aliments nutraceutiques dans l’est du Canada. Le développement d’un créneau d’excellence pour le Cégep, l’Université ainsi que pour la région. Les enseignants de cégep sont reconnus par l’Université Laval en tant que chercheurs associés. Le centre a un rôle d’innovation, d’application et de commercialisation, qui permet le développement du savoir pratique, théorique et le transfert de technologie. Les étudiant des deux ordres peuvent collaborer avec le Centre et accéder à la recherche, à de l’emploi, à des stages intéressants, à de la formation et des formateurs de haut niveau. Le centre identifie des besoins de recherche et de formation à l’Université. Des partenariats en recherche
Des partenariats en recherche • Le Centre d’Intervention et de Recherche en Évaluation du Personnel Enseignant (CIREPE) • Créé conjointement par l’Université Laval et le Collège François-Xavier-Garneau en 1999. • Lieu de développement de l’expertise et de la recherche sur l’évaluation du personnel enseignant, sur la création d’outils et de méthodes d’évaluation, et sur les services de consultation pédagogique et de perfectionnement. • Le Centre offre du matériel d’évaluation qui se prête au secteur régulier, au secteur professionnel et à la formation continue, et ce, aux niveaux secondaire, collégial et universitaire, tant au public qu’au privé. • Les deux niveaux d’enseignement apprennent à connaître leurs structures de fonctionnement. • Il y a un rapprochement entre les enseignants, spécialistes et administrateurs qui collaborent. La spécificité des partenaires se complète et s’enrichit. • Une banque de données de plus de 30 000 évaluations est disponible pour la recherche, les thèses et les stages. • Le CIREPE peut aussi développer des outils d’évaluations pour les professionnels, les cadres, et les personnel de soutien.
Des partenariats en recherche • Le Centre intégré des pâtes et papiers (CIPP) devrait être fonctionnel en 2005 • Début de projet en 1999. Outre le Cégep de Trois-Rivières et l’UQTR les partenaires sont:les gouvernements fédéral et provincial, des entreprises du secteur industriel dont le Groupe Laperrière et Verreault et la compagnie Abitibi-Consolidated. • Le CIPP vise à: Créer un centre de référence francophone unique en Amérique du Nord, préparer la relève ouvrière et professionnelle, créer un incubateur pour la science du domaine des pâtes et papiers grâce aux activités de recherche fondamentale et appliquée, d’essais en usine-pilote et de transfert technologique en industrie. • Les enseignants du Cégep et les professeurs de l’Université pourront se côtoyer régulièrement, stimulant la recherche, la formation, ainsi que les gens impliqués. • Le Centre offrira une formation de qualité à partir d’équipements et d’installations à la fine pointe de la technologie. • Les étudiants pourront poursuivre en un même lieu un cheminement de formation en pâtes et papiers allant du DEC jusqu’au doctorat. • Selon l’agence Développement économique Canada, le fonctionnement du centre devrait générer des retombées économiques évaluées à 26 M $. Des répercussions de 35 M $ devraient découler des travaux de construction. 200 emplois seront crées dans le processus de construction et 50 seront stables chez CIPP.