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Colloque international Gouvernance Locale et Gestion Décentralisée des Ressources Naturelles

Stratégies spatiales traditionnelles et aménagement moderne : pour une prise en compte de certaines valeurs socioculturelles dans la gestion des ressources naturelles. Le cas des forêts urbaines d’Oussouye. Colloque international

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Colloque international Gouvernance Locale et Gestion Décentralisée des Ressources Naturelles

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Presentation Transcript


  1. Stratégies spatiales traditionnelles et aménagement moderne : pour une prise en compte de certaines valeurs socioculturelles dans la gestion des ressources naturelles. Le cas des forêts urbaines d’Oussouye • Colloque international • Gouvernance Locale et Gestion Décentralisée des Ressources Naturelles Présentation Sidia D. BADIANE / UCAD

  2. Plan de communication • Introduction • Approche méthodologique • Résultats et analyse • Discussion • Conclusion

  3. Introduction

  4. Présentation de la zone étudiée • La Basse Casamance, zone écogéographique sud-ouest du Sénégal caractérisée par une diversité écosystémique. • avec un bassin fluvio-maritime; • Un domaine phytogéographique constitué de: • forêts galeries, • forêts de plateau, • forêts de mangroves à palétuviers. 50 Kilomètres 0

  5. Contexte • la zone d’Oussouye • Un contexte particulier: société humaine, ville et forêt? • une cité-royaume • Un rôle administratif important • Un centre culturel majeur • un ancien bastion de peuplement diola • Les diola : Ethnie majoritaire diola 70% • une société conservatrice, attachée à ses pratiques traditionnelles • existence de reliques forestières au cœur de la ville. Source: DTGC, Photo aérienne Oussouye 1997 Réalisation cartographique: Badiane S.D. 2006

  6. Problématique posée • l’unité décentralisée à laquelle est conféré le pouvoir de gestion des ressources forestières englobe un ensemble de systèmes différents (social, culturel ou économique, etc.). • Il existe une imbrication de système de légitimation, de régulation et de contrôle des pratiques de gestion des forêts. • Quelle place accordée aux structures traditionnelles dans la gestion de l’espace et des ressources naturelles notamment les forêts dans un environnement urbain? • Quels enseignements tirés des situations locales comme celle observée à Oussouye?

  7. Approche méthodologique

  8. Collecte de données • Documentation • Acquisition des données primaires • Inventaire floristique (choix du site, échantillonnage) • Enquêtes (conventionnelles, ethnobotaniques…) • Interview semi structurée

  9. Résultats et analyse

  10. Quelle lecture offre l’espace d’Oussouye? • L’espace boisé de la ville • Une douzaine de forêts • essentiellement des forêts sacrées • Ces forêts urbaines remplissent les fonctions suivantes: • socio-culturelle et religieuse (lieux de culte, cimetières, lieux d’initiation…) • écologique

  11. État d’équilibre instauré par l’interaction de trois dimensions! on distingue trois paliers dans le systèmes de fonctionnement de l’espace d’Oussouye: • une dimension sociale, • une dimension écologique • une dimension urbaine. La convergence des trois dimensions exprime des liens relationnels bipolaires d’ordre • ethnoécologique, • environnemental • ou esthétique • et de développement local. Pôles fonctionnels déterminant l'approche du développement durable dans le contexte d'Oussouye

  12. Gouvernance locale: un système traditionnel de gestion des forêts urbaines Le système traditionnel de gestion des forêts se fonde sur un cadre institutionnel et réglementaire bien adapté aux conditions sociales et environnementales. • De l’implication des structures traditionnelles • Dans l’espace d’Oussouye, la gestion effective des forêts sacrées est du ressort des institutions traditionnelles. • Cette gestion de l’espace et de ses ressources est inféodée à la notion de sacralité. • Le culturel et le naturel forment ensemble la base de la résilience des systèmes sociaux et écologiques. • De la performance des structures traditionnelles dans la gestion des forêts • Ces institutions exercent une dissuasion mystique ou psychologique sur la population.

  13. Discussion

  14. Enjeux d’un espace urbain boisé Impact de la ville sur les forêts sacrées est négligeable • Les pressions urbaines sur la forêt sacrée sont atténuées par le caractère mystique qui entoure la forêt sacrée • Tolérance dans la zone tampon des forêts sacrées • Il n’est pas rare de voir des constructions à proximité de certaines forêts • Des champs se dressent aux alentours des forêts • L’administration, les riverains, les autochtones peuvent être des acteurs déterminants dans le maintien des écosystèmes forestiers sacrés

  15. Le sacré pourrait être renforcé par des mesures administratives de protection • Les forêts pourraient être intégrées à l’aménagement urbain • Promouvoir la coexistence des systèmes traditionnels et modernes • Le concept de ville verte peut être théorisé voire formalisé dans ce cas précis, si les structures traditionnelles arrivent à assurer une gestion durable des forêts urbaines. • La situation d’Oussouye donne un exemple de régulation idoine fondée sur des principes acceptés par tous. • Aussi bien la municipalité et l’autorité coutumière corroborent dans la gestion de la prise de décision relatives à la gestion de l’espace et des forêts urbaines.

  16. Conclusion

  17. Le transfert des responsabilités de gestion aux communautés est venu s’ajouter à un système dans lequel les populations ont déjà mis en place des stratégies d’appropriation des forêts pour leur subsistance. Cependant, il n’est pas à penser que la décentralisation soit une politique de trop, dans le processus de gestion de l’environnement. Elle réconforte plutôt les structurelles traditionnelles qui ont eu une grande expérience dans la gestion des forêts urbaines.

  18. D’où l’importance de valoriser les pratiques endogènes afin de conserver efficacement les ressources forestières. exploiter les savoirs et pouvoirs des communautés locales en combinaison avec les pratiques modernes et les connaissances scientifiques pour une bonne application de la politique de décentralisation. Cela profiterait énormément aux populations pour lesquelles la forêt reste une ressource vitale.

  19. Je vous remercie

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