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Risques Industriels :

Risques Industriels : . Toulouse peut-il se reproduire ?. Travail réalisé par trois élèves de Seconde International Espagnol du lycée Honoré de Balzac. Elsa Boyaval . Eva Carrion . Celia Chuqitaype . L'inssoluble dossier AZF . UNE TRAGÉDIE QUE PERSONNE N’OUBLIERA.

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Risques Industriels :

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Presentation Transcript


  1. Risques Industriels : Toulouse peut-il se reproduire ?

  2. Travail réalisé par trois élèves de Seconde International Espagnol du lycée Honoré de Balzac Elsa Boyaval Eva Carrion Celia Chuqitaype

  3. L'inssoluble dossier AZF UNE TRAGÉDIE QUE PERSONNE N’OUBLIERA

  4. I- L'accident de Toulouse en septembre 2001 et l'enquête I- L'accident de Toulouse en septembre 2001 et l'enquête A- L'accident A- L'accident

  5. Un drame épouvantable

  6. Le déroulement du drame Les témoignages

  7. 10 h 15 : le choc

  8. Toulouse est au travail, ce vendredi 21 septembre. Comme un certain vendredi 11 à New York. Il est 10 heures 15, le temps est doux, le soleil prometteur. Soudain, l’air se troue. Une première déflagration ébranle la ville. Suivie immédiatement d’un grand souffle qui balaie l’agglomération et d’une deuxième déflagration, encore plus violente, qui déchire l’atmosphère. Les oiseaux s’évadent par milliers dans le ciel. Dans toutes les habitations, dans les bureaux, dans les écoles, le sol tremble quelques secondes. Comme un tremblement de terre. La secousse est équivalente à un séisme de magnitude 3,2 qui sera ressentie jusqu’en Normandie !

  9. 10 heures 30 : c’est AZF qui a sauté

  10. Très vite, l’information circule. « C’est l’usine, c’est l’usine qui a explosé ! ». L’usine, c’est le complexe pétrochimique Azote France (AZF), filiale d’Elf Atochem appartenant à TotalFina, qui produit de l’ammoniac et des engrais et qui emploie 460 personnes. Elle date des années 20 et constitue depuis toujours un risque potentiel que de nombreux riverains, militants associatifs et écologistes ont dénoncé sans effet.

  11. Tout de suite, c’est l’inquiétude. Pour les ouvriers qui y travaillent, jour et nuit, pour les habitations et les commerces environnants, pour les conséquences en terme de pollution chimique. Une odeur d’ammoniac se répand dans la ville. L’affollement gagne. Chacun pense à sa famille, à ses enfants, à ses amis...

  12. 10 h 30 sur le site : la dévastation

  13. Les camions de pompiers sont sur place, les premières images sont saisissantes. Des blessés, vêtus de la combinaison du site, sortent de l’usine. Beaucoup d’entre eux ont les vêtements arrachés, certains ont le visage en sang.

  14. Plusieurs personnes gisent à terre, couchées sur le côté, sous des couvertures de survie. Les dernières personnes qui sortent de l’usine ont l’air hagard. « Les plafonds nous sont tombés dessus, les bureaux ont été soufflés, les vitres ont explosé, c’est pour cela qu’il y a autant de blessures à la tête», confirme une jeune femme, qui s’empresse à donner les premiers soins. Une de ses jeunes collègues a reçu une armoire sur le corps. Livide, elle ne peut plus se déplacer seule.

  15. Tandis que des blessés sont encore à terre, les pompiers demandent d’évacuer la zone de peur d’une nouvelle explosion. Commence alors un long défilé, qui n’est pas sans rappeler celui vu dans les rues de New York il y a quelques jours. Calmes, sonnés, ensanglantés, des centaines de personnes s’en vont à pied le long de la Garonne. Beaucoup pressent un mouchoir sur leur visage, leur bras. La plupart marchent sans paraitre se rendre compte de leurs vêtements couverts de sang. Certains s’écroulent d’un coup en sanglots dans les bras de leurs collègues. Tous se jettent sur les téléphones portables, totalement saturés. On cherche à rassurer un proche, ons’inquiète des enfants.

  16. La piscine Nakache se transforme en centre de soins. les secours s’organisent avec des infirmières présentes sur les lieux, des secouristes bénévoles. Des chaises sont sorties de la salle Mermoz, les rideaux décrochés servent de couverture pour les blessés. Des distributions d’eau, de coca sont faites. Des ouvriers se jettent sous les douches de la piscine pour se débarrasser du sang et de la poussière. Petit à petit, d’autres victimes arrivent.

  17. Dans le ciel, les hélicoptères tournent sur le site, les sirènes des pompiers et des ambulances retentissent.

  18. Des photographes mitraillent l’amas fumant de poutres d’acier et de béton, depuis le pont qui relie le site de la SNPE à celui de l’usine AZF. Tout est rasé. La tour rouge et blanche domine le sinistre, intacte. Tout est soufflé à terre. Une demi-douzaine de camions citernes se retrouvent les uns contre les autres. Le chemin de la Loge est recouvert de gravats, une dizaine de voitures sont brisées, des camions défoncés, des canalisations d’eau éventrées. Le dépôt de la Semvat a pris de plein fouet l’explosion, ses bus gisent en ligne. Les bordures de ciment, au ras du sol, sont pulvérisées. On parle d’un cratère de 20 mètres, on parle d’une vingtaine de disparus, on parle de nouvelles émanations de gaz toxiques.

  19. 10 heures 45 : le nuage balladeur

  20. La grande menace vient du sud ouest. Du Pont Neuf on peut voir la tour d’AZF encore debout et un nuage menaçant qui se dirige vers Le Mirail. Des badauds affirment "c’est un attentat".Dans le centre ville, les masques sont sortis. Rapidement. De très nombreux toulousains en portent. A croire qu’ils les avaient déjà en réserve. Ceux qui en sont dépourvus circulent mouchoir sur le nez et la bouche, voire tee-shirt remonté sur le visage.

  21. Alerte rouge Le plan rouge est déclenché par la préfecture. Il mobilise tous les secours d’urgence. Protégez-vous ! Rentrez chez vous ! Le mot d’ordre de confinement est lancé à la radio par le préfet Fournier qui demande aussi de ne pas boire d’eau. La consigne est suivie. De très nombreux services ne répondent plus au téléphone. Sur le pont Garigliano, des pompiers aidés de parachutistes en treillis et béret rouge, commencent à placer des barrières pour interdire la circulation. Une voiture de la police municipale diffuse un message par haut-parleur : « Rentrez chez vous, fermez portes et fenêtre et coupez la ventilation ». La petite Saxo tricolore tourne dans le quartier d’Empalot pour propager la consigne. Les habitants la regardent, encore un peu hébétés. Les façades des HLM sont pour la plupart soufflées, privées de portes, de fenêtres ou de volets.

  22. 11 heures : premier bilan, cinq morts

  23. C’est un début de panique dans la ville. la circulation est totalement bouchée. Et ce nuage qui menace... Chacun s’efforce de rejoindre les siens, d’aller chercher les enfants à l’école. Crises de nerfs et de pleurs dans les bouchons et au milieu des hurlements des sirènes des ambulances et des voitures de police. Les visages sont inquiets, ou rivés aux téléphones portables. Les réseaux sont saturés. Premier bilan : 5 morts et quelques dizaines de blessés. Spontanément, intuitivement, chacun sait que l’addition sera dramatiquement élevée.

  24. La Presse

  25. Presque toute la presse parle d'AZF, mais pas toujours dans les mêmes termes... Rare est la presse qui a tentée de déméler le vrai du faux dans le discours officiel et qui, a fait un réel travail d'investigation.

  26. C’est un début de panique dans la ville. la circulation est totalement bouchée. Et ce nuage qui menace... Chacun s’efforce de rejoindre les siens, d’aller chercher les enfants à l’école. Crises de nerfs et de pleurs dans les bouchons et au milieu des hurlements des sirènes des ambulances et des voitures de police. Les visages sont inquiets, ou rivés aux téléphones portables. Les réseaux sont saturés. Premier bilan : 5 morts et quelques dizaines de blessés. Spontanément, intuitivement, chacun sait que l’addition sera dramatiquement élevée. Sur Internet... Les sites qui parlent d'AZF sont nombreux. Il y a, bien sur les sites propres aux asociations de victimes et aux parties civiles. Il y a, chose étonnante, des sites dédiés à l'économie, la finance ou l'enseignement - comme http://www.ac-toulouse.fr/, le site de l'académie de Toulouse. Mais ils y a aussi des sites dédiés à AZF et et des forums qui en parlent régulièrement.

  27. Dans les livres... * AZF-Toulouse : Quelle vérité". Daniel Dissy, Éditions des Traboules. * Toulouse, chronique d’un désastre annoncé, Henry Farreny, Cepadues. * Toulouse : an I après AZF. De la catastrophe au complot d’État, André Dispeil, Cephes * AZF Toulouse : un mensonge d'État , Jean-Pascal Serbera, DPF, 2002 * Attentat à la SNPE? : la face cachée de l'affaire AZF, Jean-Pascal Serbera, Lectures et civilisation, 2003. * AZF : le mensonge était presque parfait, Thierry Deransart, Calman-Levy, jamais paru. * L'attentat interdit ou 7 raisons de ne plus croire à un accident, Anne-Marie Casteret, Michel Lafon, jamais paru

  28. Bilan de l'explosion

  29. Bilan des conséquences sanitaires de l’explosion de l’usine AZF Le bilan des conséquences sanitaires de l’explosion de l’usine AZF (au travers de plusieurs enquêtes) est présenté ce jour, à l’issue d’une réunion du «comité de suivi épidémiologique des conséquences sanitaires de l’explosion de l’usine AZF», présidé par le Préfet de la région Midi-Pyrénées. La plus grande part des séquelles ayant fait l’objet d’une indemnisation concerne des traumatismes auditifs (44%) et psychologiques (44%). Aucun excès significatif d’interruptions volontaires de grossesse n’a été mis en évidence dans le trimestre suivant l’explosion. En revanche, il existe un excès de cas d’infarctus du myocarde et d’événements coronaires aigus à Toulouse dans les 5 jours qui ont suivi l’explosion (fréquence 3,3 fois plus élevée que dans des périodes comparables). La fréquence n’est pas modifiée dans le reste du département

  30. Des symptômes de stress post-traumatique (souvenirs, cauchemars, etc.… répétitifs et envahissants, conduites pour éviter tout ce qui pourrait évoquer la catastrophe, ou signes d’irritabilité ou de nervosité pathologiques) persistent, un an après, chez 12% des hommes et 17% des femmes qui travaillaient dans la zone de Toulouse la plus proche de l’explosion. Les symptômes sont encore présents chez 9% des hommes et 19% des femmes résidant dans cette zone, 18 mois après l’explosion. Les femmes sont significativement plus concernées que les hommes par ce type de réactions psychologiques.

  31. B- Enquête sur l’explosion de l’usine AZF : La thèse de l’accident

  32. Une réaction purement chimique

  33. Principaux dangers (liste non exhaustive) : - dihydrogène : gaz explosif - ammoniac : gaz toxique et explosif - oxydes d'azote : gaz toxiques - nitrate d'ammonium : solide comburant

  34. L'hypothèse de l'UVCE En juillet 2006, une nouvelle piste en partie soutenue par un ancien ingénieur d'EDF est proposée par l'hebdomadaire Valeurs Actuelles : cette hypothèse analyse la viabilité d'une explosion de nappes de vapeurs dérivées de l'hydrazine. De telles substances, comme la MMH (Monométhyle-hydrazine) l'UDMH (diméthyle-hydrazine asymétrique) ou la FDMH (formaldéhyde diméthylhydrazone) sont fabriquées à la SNPE jouxtant l'usine AZF. Elles sont en particulier indispensables à la production de carburants pour fusées et missiles, des propergols. En ce qui concerne l'UDMH, le site de fabrication de ce produit était en arrêt pour maintenance le jour de l'explosion mais environ 17 tonnes d'UDMH étaient stockées sur place.

  35. Ces produits ont une forte odeur d'ammoniac et de poisson pourri, une odeur caractéristique, inhabituelle et particulièrement forte qui a incommodé de nombreux témoins situés sous le vent de la SNPE le matin de la catastrophe. Mêlées à l'air, ces vapeurs forment un mélange asphyxiant, et explosif quand il est saturé d'oxygène ou mis au contact de métaux oxydés. Aucun obstacle n'aurait pu entraver la progression des vapeurs, poussées en ligne droite par le vent d'autan qui soufflait ce jour-là à 30 km/h environ de la SNPE vers AZF. Sur son chemin, se trouvait la tour verte de prilling des nitrates et le hangar 221 de l'usine AZF. Au niveau de la tour de prilling, le mélange gazeux aurait pu être aspiré et remonter dans la tour : normalement cette circulation d’air sert à refroidir le nitrate fondu pour en faire des granulés. De là l’air chaud est évacué à l’extérieur via deux grands ventilateurs. Le mélange air chaud - UDMH évacué ce 21 septembre 2001, en s’enflammant, a très bien pu prendre l’aspect d’un éclair frappant la tour, tandis que l’explosion de ce mélange à l’intérieur aurait suffit pour faire décoller la partie supérieure du bâtiment.

  36. L’UDMH aurait aussi pu se répandre jusqu’au hangar 221 contenant un grand tas de nitrate d’ammonium, et dont le sas était à ce moment ouvert face au vent. L'explication proposée pour la mise à feu des nappes de mélange air-UDMH serait :

  37. * soit l'hypothèse d'un contact entre les nitrates, l'UDMH ou un autre dérivé de l'hydrazine et du chrome hexavalent Cr(VI) utilisé pour des tests de routine. L'anhydride chromique est un puissant oxydant susceptible d'entraîner des réactions violentes au contact d'un grand nombre de produits, dont les nitrates ou l'hydrazine. Selon Anne-Marie Casteret (l'Express du 16 janvier 2003) et Marc Menessier (le Figaro du même jour), 21 kg de Cr(VI) en paillettes avaient disparus du laboratoire de l'usine début août 2001, tandis que Valeurs Actuelles révélait le 28 juillet 2006 que des traces de chrome ont été relevées par les expertises du laboratoire de la police scientifique, sur les chaussures (3,8 mg) et les vêtements de deux victimes de la catastrophe qui se trouvaient au plus près du hangar 221. Le laboratoire ne précise cependant pas la nature du chrome analysé mais souligne qu'il peut se trouver à l'état naturel dans les sols.

  38. * soit un incident électrique à la SNPE. * soit la conjonction des deux faits. L'hypothèse de l'explosion de nappe de gaz (UVCE - Unconfined Vapour Cloud Explosion) avait été abordée par les enquêtes pénales et civiles, mais seul le méthane, gaz inodore et plus léger que l'air, avait été étudié par les experts. De plus, d'autres produits comme par exemple le méthanol (alcool à bruler), présents en grande quantité sur les sites AZF et SNPE sont à l'instar de l'UDMH, d'excellents candidats pour provoquer des UVCE.

  39. Un incident électrique

  40. L'hypothèse de l'impulsion électromagnétique L'hypothèse de l'impulsion électromagnétique a été initiée à la suite de témoignages sur des « faisceaux lumineux géants » aperçus quelques secondes avant l'explosion du hangar 221 ainsi que sur des phénomènes locaux comme des coups de foudre, des tétanisations pendant plusieurs secondes et autres perturbations électromagnétiques étranges.

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