290 likes | 433 Views
Les nouvelles formes d’inscription territoriale des risques industriels Appui méthodologique aux gestionnaires et décideurs de l’Estuaire de la Seine dans le domaine des sciences humaines et sociales IER : coordonnateur de la recherche CHERCHEURS :
E N D
Les nouvelles formes d’inscription territoriale • des risques industriels • Appui méthodologique aux gestionnaires et décideurs de • l’Estuaire de la Seine dans le domaine des sciences humaines et sociales • IER : coordonnateur de la recherche • CHERCHEURS : • E. Propeck-Zimmermann, T. Saint-Gérand, E. Bonnet, C. Blondel • GEOSYSCOM - CNRS UMR IDEES – MRSH Caen - Université de Caen • P. Guillot Faculté de droit – Université de Rouen • Colloque RDT Lyon - 15 janvier 2008
Le positionnement de l’IER … à l’interface de 3 systèmes, gérés par les opérateurs publics et privés DDE Territoire urbainAgglomérations Collectivités Maîtrise de l’urbanisation Infrastructures de voiries Gestionterritorialeet globale des risques technologiques majeurs Industries génératrices de matières dangereuses Industriels Transport de marchandises et logistique Transporteurs Sous-traitance Transport de matières dangereuses DRIRE DRE
Le positionnement de l’IER … à l’interface de 3 acteurs risque factuel approche technique et normative Besoins exprimés Expertise Rechercheappliquée Appui méthodologique Opérateurs : Etat, industriels, collectivités (gestionnaires de risques) Experts Chercheurs (producteurs de savoir) InstitutEuropéendes Risques Salariés Information préventive Assureurs Enseignement Médias Médias Populationsassociations risque perçu approche sociologique Demande sociale
tenant compte des recherches antérieures en France… • Programme ARAMIS :définir un « indice synthétique de risque » en chaque point de l’espace autour d’une installation industrielle • Notre recherche : caractériser les différentes«situations à risques » en explicitant la combinaison, sur une entité spatiale, des différents potentiels d’aléas, d’exposition, d’enjeux, de vulnérabilités et de résilience et à l’étranger… • Limite de l’approche « probabiliste » fondée sur Probabilité*Gravité • Mise au clair des différentes logiques d’évaluation des risques et des concepts associés Objectif et positionnement de la recherche Une orientation ciblée PPRT… • Développer une nouvelle méthode d’analyse spatiale des données d’aléas, d’enjeux et de vulnérabilités pour une gestion territoriale des risques
Le concept de Situations à risques Caractériser des situations à risques à l’intersection de 2 espaces Espace physique exposé Espace social vulnérable Situations à risques Critères et zonages d’aléas Nature, intensité Probabilités, cinétique Caractéristiques et distribution des enjeux Nature, quantité, Exposition, vulnérabilité
→ potentiel : rendre compte de l’incertitude inhérente aux aléas, aux vulnérabilités , ainsi qu’à leur conjonction → situation : pointe les variations qui affectent l’espace à risque selon les circonstances du moment Définition du concept de Situations à risques Combinaison et variation, en un lieu et à un moment donné, des différents potentiels d’aléas, d’exposition, d’enjeux, de vulnérabilités et résilience
Modèle Conceptuel de Données Modèle conceptuel généralisé de la géodatabase du système spatial risque
Du modèle à l’élaboration d’une base de données adaptée Descendre jusqu’au bâtiment individuel : Objectif de gestion territoriale dans le cadre des PPRT - entité de base sur laquelle vont porter concrètement les décisions • entité de base permet de reconstruire deszones homogènes sur critères de voisinage, • des combinaisons significatives, des requêtes au sein des périmètres d’aléas • Objectif de concertation • - concevoir un SIG pour un panel d’utilisateurs différents, aux besoins, exigences voire territoires propres mais qui partagent de fait un même espace géographique • Pour les acteurs co-utilisateurs de la base, seul un niveau de résolution suffisamment fin permet de retrouver ou regénérer tous les éléments nécessaires à son mode de fonctionnement et à la communication qu’il souhaite en faire Quel degré de « réalisme » et de « précision » pour les PPRT ? Identifier l’ « échelle d’analyse de référence » : niveau plancher de détails
Référentiels nationaux de base :BD Topo Pays de l’IGN BD Ortho de l’IGN Plan cadastral numérisé Base îlots de l’INSEE - RGP 1999 Base de données spécifiques :Sirène, Filocom,Perval,… Base de données métiers :DRIRE, DDE, Collectivités territoriales,… Elaboration de la Base de Données Spatiale en référence au MCD Souplesse et représentativité : un prix collecte, validation, mise en cohérence des données… Nature des données (souvent inadéquate) et organisation (quasi confidentielle)
Reconstruire et réorganiser les données Problématique générale des données spatiales Accessibilité Confidentialité Coût Droit Culture de partenariat… Qualité Pertinence Fiabilité (précision exactitude) Degré d’élaboration Mise à jour Formats Disponibilité Existence Echelles Spécificité des données risques industriels…aléas enjeux vulnérabilités exposition résilience
Spatialiser les aléas Zone industrielle Port-Jérôme Exxon Mobil Chemical Unité de production de résine Intensité des effets Très graves, Graves, significatifs Cinétique des Phénomènes dangereux Lente, rapide Probabilités d’occurrence des événement dangereux 4 critères d’aléa : la nature, l’intensité, la probabilité, la cinétique Nature des effets incendie– explosion–toxicité Probabilités d’occurrence des événements dangereux Niveau d’aléa = Intensité des effets + Probabilités : Indisponibles ou incomplètes Hétérogénéités de calcul… (grilles non harmonisées) Part irréductible d’ Incertitude Niveau d’aléa très fort = effet potentiel très grave sur la population (mortalité) et cumul des probabilités d’accident, conduisant à cet effet, élevé Faible Moyen Fort Très Fort 3 échelles d’analyse : l’installation, l’établissement, la zone industrielle
Localiser les enjeux Quantifier les enjeux Estimer la vulnérabilité des enjeux Spatialiser les enjeux et vulnérabilités 2 échelles d’analyse : - élément exposé, - ensemble urbain homogène (zonage sur 1 ou plus. critères)
Repérage des objets porteurs de population Bâtiments Habitat, Activités éco, ERP,… Réseaux de transport Routes, voies ferrées,… Espaces ouverts Terrains sports, campings, places,… Délimitation d’ensembles homogènesdans l’espace Entités « bâtiments-types » modélisés vectoriellement Conversion en un GRID de haute résolution Soumis à des traitements relevant de la statistique de voisinage 1. Localisation des enjeux humains
Pour l’habitat : Reventilation des données INSEE de l’îlot aux bâtiments en fonction de la surface « habitable » (Surface au sol x nombre de niveaux) 7 7 42 234 hab. Nombre de personnes pour chaque bâtiment selon son type et ses caractéristiques propres 7 7 7 54 47 7 7 Zonage spatio-temporel de la présence de populations 42 Calcul de densité par la méthode des noyaux Jour Nuit Heure pointe 2. Quantifier les enjeux Estimation du nombre de personnes par objet spatialà différentes temporalités → Recenser les effectifs par fonction
Qualité du bâti par rapport à un effet • données cadastres • Problème d’exhaustivité (x bâtiments sur y non renseignés) • Problème de mise à jour • → données DDE longues à exploiter • → enquête terrain indispensable Age du bâti 3. Estimer la vulnérabilité des enjeux 1. Sensibilité physique de la population 2. Protection de la population Population ERP, Habitat, Activités Population à l’air libre / à l’abri
3. Les autres facteurs de vulnérabilité… facteurs d’anticipation, réaction, récupération La perception des populations Accessibilité des secours, évacuation Systèmes d’alerte
Démarche caractérisation spatiale des situations à risques Caractérisation et hiérarchisation des aléas ≠ critères ≠échelles Caractérisation et hiérarchisation des enjeux, vulnérabilités ≠ critères ≠échelles Cartographies de synthèse hiérachisation Typologies, requêtes, simulations combinatoires
Cartographie des enjeux et vulnérabilités : synthèse spatiale Adopter unedémarche parallèle à celle des aléas Niveaux d’enjeux/vulnérabilités Densité de population Sensibilité de la population Protection de la population
Niveaux de risque Cartographie de synthèse Niveaux d’enjeux/vulnérabilités Niveaux d’aléas
Bilan d’expérience «Situation à risques » + SIG : une méthode qui marche… Permet : - Modélisation d’un système spatial d’interactions - Approche globale / détaillée - Diagnostic et concertation malgré des données qui bloquent… Constat : Manque flagrant d’une Politique nationale de l’information territoriale Problème de l’articulation entre les sources de données incombant à l’Etat et celles incombant aux collectivités territoriales pour mettre en œuvre les PPRT Une double nécessité : 1) renouveler la conception (échelles et thématiques) des référentiels pour les adapter aux dimensions effectives de la gestion territoriale 2) définir au niveau national un statut des données spatiales d’intérêt public
Perspectivesde recherche… Ergonomie de l’interrogation spatiale - Développer une interface de requêtes souples et rapides Concept SIG participatif • Elargissement d’analyse spatiale • - Prise en compte des aspects cognitifs : RDT 2 • Evaluation de l’accessibilité et capacité d’évacuation • Analyse dynamique et simulation : couplage SIG – Automates cellulaires, • Systèmes multi-agents : MOSAIC • - Transposition au TMD • Problématique des données territoriales • Conception de référentiels complémentaires adaptés à une gestion intégrée • des territoires
Les nouvelles formes d’inscription territoriale • des risques industriels • Appui méthodologique aux gestionnaires et décideurs de • l’Estuaire de la Seine dans le domaine des sciences humaines et sociales • IER : coordonnateur de la recherche • CHERCHEURS : • E. Propeck-Zimmermann, T. Saint-Gérand, E. Bonnet, C. Blondel • GEOSYSCOM - CNRS UMR IDEES – MRSH Caen - Université de Caen • P. Guillot Faculté de droit – Université de Rouen • Colloque RDT Lyon - 15 janvier 2008
Exemple de reconstruction des données Identification des bâtiments Problèmes liés aux référentiels BD TOPO IGN : Non identification de l’habitat. Agglomération des bâtiments contigus ou proches. Non fiabilité des hauteurs des bâtiments si terrain en pente. Non recensement des bâtiments < 50 m2 CADASTRE : pas de lien entre les bâtiments et les « locaux » contenant les données cadastrales (donc l’identification des fonctions des bâtiments, le nombre de niveaux,...) • Nécessité se recourir à des sources • de données variées : • - BD Topo de l’IGN • BD Ortho de l’IGN • Plan et Données cadastrales • Données des institutions • Relevé Terrain Des éléments spécifiques peu nombreux et assez bien identifiés : ERP, activités,… Des éléments génériques très nombreux et peu renseignés : L’habitat