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Dépistage de l’hépatite C. Epidémiologie. Dans le monde : - environ 130 à 170 millions porteurs chroniques du VHC
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Epidémiologie • Dans le monde : - environ 130 à 170 millions porteurs chroniques du VHC - séroprévalence moyenne = 2,2 %, très faible en Europe du Nord, plus élevée en Asie du Sud-est et en Afrique, atteignant plus de 20% en Egypte. - 350 000 décès annuels consécutifs aux infections par le virus de l'hépatite C (OMS). • En France : - environ 400 000 personnes séropositives - 65% en infection chronique - 4 000 nouveaux cas d’infection par an. - 24% des patients infectés par le VIH sont également infectés par le VHC.
Histoire naturelle de l’Hépatite C Transmission : Principalement par voie sanguine Materno-fœtale : risque de 5% si viremie + chez la mère Sexuelle : controversée Aucun facteur de risque dans 10 % des cas Clinique à la contamination : Asymptomatique, le plus souvent. Symptomatique : hépatite virale « classique » hépatite fulminante exceptionnelle Evolution : 15 à 35% des hépatites C aiguës, symptomatiques ou non, évoluent vers une guérison 65 à 85% des patients infectés vont développer une infection chronique, avec un risque d’évoluer en 10 à 20 ans vers une cirrhose évaluer à 20% en Europe. Au stade de cirrhose du foie, risque important de progression vers un carcinome hépatocellulaire (CHC), avec un taux de 1 à 4% par an.
Possibilités thérapeutiques - Interféron-alpha et Ribavirine Au stade de fibrose modérée à sévère, pour éviter l’évolution vers la cirrhose. Effets secondaires nombreux - au stade de cirrhose = greffe - Pas de vaccin - Prévention +++
Le dépistage • L'évolution silencieuse de la maladie et la fréquence élevée d'établissement d'infections chroniques expliquent l'existence d'un grand réservoir de sujets infectés. • Pourquoi dépister : - connaitre le statut d’un patient à risque et pouvoir intervenir avant le stade de cirrhose - connaitre le statut d’un patient-donneur
Population à risque À toute personne qui a reçu ou eu avant 1992: • une intervention chirurgicale lourde • un séjour en réanimation; • un accouchement difficile; • une hémorragie digestive; • des soins à la naissance en néonatalogie ou en pédiatrie • une greffe de tissus, cellules ou organes; • et, bien entendu, une transfusion. Aux patients hémodialysés. A toute personne ayant utilisé même une fois dans sa vie, même s’il y a longtemps, une drogue par voie intraveineuse ou per nasale Mais aussi : • Aux enfants nés de mère séropositive pour le VHC. • Aux partenaires sexuels des personnes atteintes d’hépatite C. • Aux membres de l’entourage familial des personnes atteintes d’hépatite C. • Aux personnes incarcérées ou ayant été incarcérées). • Aux personnes ayant eu un tatouage, piercing, de la mésothérapie ou de l’acupuncture, sans utilisation de matériel à usage unique ou personnel. • Aux personnes ayant reçu des soins dans des pays à forte prévalence du VHC.
Sérologie positive : que faire ? Anticorps anti-VHC détectables par ELISA : vérifier par un deuxième test PCR qualitative pour détecter l’ARN VHC circulant : - indétectable = hépatite C ancienne et guérie surtout si ALAT normales - positif = hépatite chronique - identifier le génotype - réaliser un bilan hépatique (asat, alat, gamma GT, échographie abdominale). - biopsie hépatique ou Fibrotest et fibroscan.
Rôle du médecin traitant • Dépistage individuel, il repère les facteurs de risque de son patient. • Il propose le test au moment opportun. • Il accompagne les résultats(« l’annonce du diagnostic d’hépatite C est un événement anxiogène majeur, plus stressant chez les femmes « INSEP 2007) organise le bilan complémentaire, coordonne la prise en charge spécialisée