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Sujet de départ  : place et rôle des associations d’acteurs dans l’évolution de l’EPS

Sujet de départ  : place et rôle des associations d’acteurs dans l’évolution de l’EPS. PLAN GENERAL DU CM : LES STRATEGIES D’INTERVENTION DES ACTEURS 1 - ROLE DU SNEP  : transformations et permanences - Remarques préalables - période 65 – 75 = affirmation politique de la tendance UA

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Sujet de départ  : place et rôle des associations d’acteurs dans l’évolution de l’EPS

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  1. Sujet de départ : place et rôle des associations d’acteurs dans l’évolution de l’EPS

  2. PLAN GENERAL DU CM : LES STRATEGIES D’INTERVENTION DES ACTEURS 1 - ROLE DU SNEP : transformations et permanences - Remarques préalables - période 65 – 75 = affirmation politique de la tendance UA - de 1970 à 1980 = opposition politique - à partir de 1981= participation plus neutre aux grandes thématiques EPS - à partir de 1990 : opposition didactique aux thèses formalistes 2 - LE POIDS DES HOMMES POLITIQUES - indicateurs du « poids » du politique   - acteurs politiques et évolution EPS 3 - POIDS DES ASSOCIATIONS D’ACTEURSET ROLE DE LA FP - rôle de l’ENSEP et de son Amicale  - rôle de la FSGT   - rôle de la FPC et de la corporation  CONCLUSION GENERALE

  3. POINT DE DEPART : référence à Pierre Lorca ( thèse 2002 - UFR Lyon 1) qui : part d’un constat initial: la succession de dysfonctionnements, d’exclusions et de consensus dans l’histoire de l’EPS (surtout de 81 à 2000) titre : « les tribus de l’EPS » il distingue 4 tribus : les « socio-didacticiens », les « formalistes didacticiens », les « psycho » et les « socio pédagogues » tente de repérer la manière dont les groupes d’acteurs s’y prennent pour mettre en avant telle ou telle orientation politique ( priorité à la stratégie et l’idéologie plutôt qu’à la validité de la théorie)

  4. Problématique : l’action des différentes associations d’acteurs à tous les niveaux de la discipline est une permanence dans l’histoire mais non seulement la place occupée par ces acteurs va devenir de plus en plus importante, en partie grâce à la massification et à l’autonomisation du champ disciplinaire mais de plus, ces associations vont voir leur rôle évoluer tout au long de la seconde moitié du siècle, en fonction, non seulement des concurrences internes entre ces associations, mais en regard aussi des contextes traversés Remarque très importante : Les acteurs envisagés ici appartiennent tous au courant réaliste de l’EPS. Il aurait été possible d’évoquer aussi : - des individualités fortes et marquantes ( J.Teissié – P.Parlebas ) - des « tribus d’acteurs » formalistes ( Ligue Française d’EP avec P.Seurin – courant de la psychomotricité avec J.Le Boulch - GAIP de Nantes ) - des « tribus » influentes, mais non dominantes ( GREC – courant freudo marxiste et revue « quel corps ? » ) nous ne nous attacherons ici, non seulement qu’aux « tribus » d’acteurs réalistes les plus influentes ( le SNEP – les hommes politiques – l’AEEPS et la FPC )

  5. problématiques « similaires » : Problématique 1: ( JM.Delaplace – le mammouth et la puce – AFRAPS 2000) il existe un imbroglio de relations entre les responsables syndicaux, les représentants des associations, les ministres , l’IG , fonctionnant tous avec des logiques différentes. D’où une dialectique complexe entre les institutions et les acteurs qui les dirigent, dialectique qui concourt à produire les formes observables de la discipline. Problématique 2 : ( G.Klein – dossier EPS n° 29 ou RFP n° 116 ) l’utilité sociale de l’EP est un compromis entre un processus de rationalisation politique (évoquant les procédés par lesquels un Etat en vient à légitimer une culture physique à l’école), et les négociationsd’acteurs (supposant une liberté face à cette rationalisation, et des stratégies de transformation)

  6. PLACE ET ROLE DU SNEP : transformations et permanences AVANT – PROPOS sur la « représentativité » du SNEP Il existe plusieurs syndicats en EPS, mais : « quoi que l’on pense de l’aspect positif ou négatif de son action, aura marqué de son empreinte le devenir de la profession, et occupe une place à laquelle il convient de penser sérieusement » G.Véziers - AFRAPS 2000

  7. Evolution du SNEP dans la période 65 – 75 

  8. Constat initial avant 69 : - il existe CONVERGENCE depuis 63 entre la tendance majoritaire « autonome » ( avec l’acteur C.Pineau ) et la tendance minoritaire B sur :        - la condamnation du pouvoir politique        - la lutte pour les équipements         - le recrutement - mais, il existe DIVERGENCE par rapport : - à l’exclusion de la tendance B du bureau national.         - à la « politisation » du SNEP       - à la vision « culturelle » de l’EPS - existence de 2 autres « voies » au Snep : - la Tendance du Manifeste ( opposée à l’intro du sport) - création d’un pôle EP au sein de l’Ecole Emancipée à partir de 69

  9. Point de départ de l’évolution - avènement de la tendance Unité Action au congrès de Nice (mai 69)…c’est l’avènement du courant sportif, MAIS dans la ligne de Baquet ( pas des fédés) - 1969 est donc la victoire des « pédagogues sportifs », qui profite d’un « réalisme pédagogique » (càd que la tendance UA reflète les besoins de la majorité des enseignants)  - le rôle du SNEP serait donc d’être un catalyseur pédagogique notons cependant la présence de propositions d’UA dans le programme politique commun de la gauche en 1972 (valorisation d’un sport éducatif)

  10. Remarques sur la spécificité du SNEP La divergence SNEP – SNEEPS ( syndicats des profs adjoints ): il existe au SNEEPS : « volonté de négocier avec l’administration…et d’aller dans le sens d’une politique « sportive » de l’EPS » J.Rouyer motif : valorisation des « praticiens » du terrain / aux « théoriciens » de l’EP  conséquence : « professorat-adjoint » en 75 , puis postes en 78 dans le plan Soisson pour les adjoints… les politiques tentent de diviser la profession le SNEP débat au niveau politique( fonction légale du syndicat ) Les différents débats au SNEP / sport : - Dans les 60 : développer une pratique sportive éducative - Dans les 65 – 70 : transmission des savoirs sportifs ( stages Baquet) - Dans les 80 : appropriation des savoirs sportifs par l’élève en activité ces débats sont les débats centraux en EPS le SNEP débat donc aussi au niveau pédagogique

  11. Rôle du SNEP de 1970 à 1980 : opposition politique (qui explique en partie la non-déscolarisation de la discipline).

  12. Actions politiques entreprises : 1 – opposition aux circulaires Comiti : « formidable campagne d’opinion » « terrorisme syndical » - J.Rouyer - BN n°170 – 1981 affluence de publications chez les acteurs (Adam-Mérand-Goirand ) blocage de 75 postes seulement sur les 1400 prévus 2 – opposition à la loi Mazeaud : Double explication (politique et pédagogique) Remarque sur la précocité des actions du SNEP. 3 – opposition au plan Soisson du 30.08.78 : « la grande colère des profs de gym » (la Croix du 14.10.79 - 15.000 enseignants dans la rue) mais aussi : 4 -participation au grand chantier péda et ddk des 70

  13. Rôle du SNEP à partir de 1981: participation plus neutre aux grandes thématiques EPS J.Rouyer (EP face au sport – 1999) parle : « d’effets pervers de la victoire de 1981 » et « d’excès de confiance face aux institutions »

  14. Les actions entreprises 1 - Rôle du SNEP dans le passage à l’EN( J.Rouyer ) : - programme politique sur l’EP et le sport aux législatives de 1978 - omniprésence dans la création du service EPS au MEN à partir de 81   2 – une nouvelle démarche du SNEP : les colloques - colloque consacré à l’évaluation en 1984 (année de l’évaluation bac) - colloque en 1988 : « EPS, aujourd’hui ce qui s’enseigne »( période des GAIP et du rapport Bourdieu- Gros = réflexion sur les contenus ) 3 – opposition à la « loi Avice » : - article 2 jugé inutile ( « comme toute discipline d’enseignement… ») - effet caché de cette loi : la concurrence avec J et S 4 – problème des rythmes scolaires (échec et bataille perdue) - explication de l’intérêt pour ce thème = promotion du SNEP en 50 et 60 - remise en cause de nombreuses propositions

  15. 5 Bilan de la décennie • décennie de répartition de la pénurie et poursuite des luttes  sur un plan politique échec dans les horaires et le 1°, mais progrès dans le statut ( agrégation INRP - évaluation de 84 ) Mais surtout - recentrage scolaire progressif et gros travail pour élaborer une ddk des APS( voir les colloques et publications ) ( option réaliste ) causes : 1981 - INRP - reconnaissance - dynamique FPC

  16. Rôle du SNEP à partir des ANNEES 90 : OPPOSITION DIDACTIQUE à l’élaboration des programmes et évaluations (qui explique les hésitations  dans la publications des textes)

  17. les causes du « réveil » -le mécontentement des hommes de terrain « ce qui l’a emporté, c’est le réalisme de la profession » (M.Berge) - les « leçons du passé »  « nous ne pouvons nous réendormir » …d’où création ultérieure de la revue Contre-Pied et du Centre EP et société ( 1996 ) - la « déception universitaire » - mais aussi une «vieille» rivalité avec l’acteur Pineau ( C.Pineau appartenait à la tendance A au congrès de Nice en 69 )

  18. l’opposition didactique 1 - opposition aux conclusions du GTD 1(SDP + éval. 93) la revue n’est pas le BO, le rappel ne semble pas inutile  ( n° 463 –1994) pas de vote du SDP au CSE (10.07.95) (période d’instabilité) 2– rôle actif au sein du GTD 2 (programmes du collège) apparition des APSA - 8 groupes au lieu de 7 (différencier)- plus de « familles » imposées – nomination d’« experts » ( options purement réalistes ) 3– opposition aux conclusions du GTD 3 (progr. lycées) Opposition aux notions d’équilibre personnel » et « d’efficacité personnelle » ( programmes abrogés de 2000 )

  19. 3autre « vieille » opposition Opposition au démantèlement du sport scolaire  combat de « toujours » rôle du SNEP dans l’intégration EPS à l’OSSU en 1938 luttes des années 70 forme récente  : lutte contre le projet Leblanc n° 12 de la revue contre – pied dédié au sport scolaire ( là encore option réaliste = sauver la pratique culturelle en EPS ) Combat constant pour la « récupération » du 1° 2 revues Contre-Pied récentes sont consacrées à ce problème

  20. La revue Contre pied paraît deux fois par an Chaque numéro aborde un thème particulier, avec au cœur des préoccupations, les rapports EPS - Sports – Société ( approche réaliste de l’EPS) Objectifs : politiser le débat – réanimer les polémiques théoriques - résister innover – développer une EPS ouverte aux évolutions de la société N°1 : EPS : Quelles références culturelles N°2 : EPS : Au cœur des pratiques N°3 : L'école primaire interroge l'EPS N°4 : L'EPS, au carrefour des violences N°5 et 6 : L'EPS au rendez-vous des programmes N°8 : "Les profs de gym" : entre résistance et interrogation N°9 : Où va le sport ? N°10 : Vous avez dit sports co N°11 : Maternelle : quelle EPS ? N°12 : Le sport scolaire : un sport alternatif ? à venir : la mixité !!!

  21. Conclusion 1 – la place du SNEP : permanence et transformation permanence = présence à tous les échelons  de la hiérarchie transformation = évolution quantitative ( cf chiffres) 2 – le rôle du SNEP : permanence et transformation permanence = même credo de la tendance UA = opposition aux thèses formalistes mais aussi permanence de l’opposition politique ( même dans les 80 ) transformation = importance croissante des publications et des revues d’où amplification du rôle et du « poids » politique( interne et externe ) 4 - la spécificité du SNEP ( organe politique ET pédagogique ) entraîne permanence de CONFUSIONS ( Problème du double ou triple statut de certains acteurs ) ( exemple : R.Mérand – M.Portes )

  22. En guise de contre-argumentation sur l’influence du SNEP : LE POIDS DES HOMMES POLITIQUES les stratégies des politiques sont souvent dépendantes : - de RDV politiques importants = les élections - mais surtout des contextes économiques = les finances  G.Klein – RFP n° 116 : « il ne faut pas s’attendre à ce que les politiques conservent cette rationalité et cette cohérence à long terme. Au contraire, on observe des hésitations, des retournements en fonction des conjonctures économiques, des équilibres politiques et des échéances électorales »

  23. acteurs politiques et évolution EPS dans les années 60, rôle de M.Herzog ( l’élan gaullien ) explication d’une valorisation EPS ( moyens – recrutement ) mais naissance de problèmes ( d’où UA en 69 ) en 1971, rôle de J.Comiti stratégie guidée par des soucis économiques mais aussi par la conception de Pompidou concernant le sport à l’école en 1973, rôle de P.Mazeaud il cherche à « diviser » la corporation( UNSS + profs adjoints ) en 1975, rôle de R.Haby collège unique, mais réduction des crédits E.N de 6% - stratégie économique en 1978, rôle de JP.Soisson gouvernement Barre ( chevalier de l’austérité) – stratégie économique dans un contexte favorable : gauche battue aux législatives de 78 Le SNEP n’a pu que  repousser les lois des années 70, dictées avant tout pour des raisons économiques

  24. acteurs politiques et évolution EPS ( suite) après1981: rôles de A.Savary - JP.Chevénement – E.Avice - R.Monory Nomination de commissions ( sans dirigeants SNEP ) Publication de la loi de 84…favorable aussi à l’extra-scolaire, et à son intervention dans le 1° publication en hâte des IO de 85 avant les législatives de 86 en 86, première cohabitation : début du décennat Pineau  Commission Verticale supprimée par R.Monory en 86 dans une période de cohabitation (stagnation du décret concernant l’agrég interne - nouvelle période de dominance de l’IG) Là encore, le SNEP n’a pu que subir les décisions politiques

  25. acteurs politiques et évolution EPS ( suite) en 1989, rôle de L.Jospin création du GTD 1 (direction d’A.Hébrard)  objectif double : rapprocher savoirs disciplinaires et universitaires + redonner une chance  à un acteur évincé par Monory en 86 en 1995, rôle de F.Bayrou S’engage dans la campagne de 1994 à résorber l’échec propose un « nouveau contrat pour l’école » (en 1995) = Refus du CSE d’entériner les programmes 6° dans une période de changement politique ( interne et externe) appel à un GTD 2 (double présidence Hébrard – Eisenbeis) qui aboutira à la publication des programmes collèges et des textes d’accompagnement.

  26. acteurs politiques et évolution EPS ( suite) en 1997 rôle de C.Allègre  nouvelle cohabitation…. Nouveau GTD 3 (1999) ( G.Klein + 6 personnes) auquel on donne 4 mois pour élaborer les programmes de 2° G.Klein élabore une « proposition »  MAIS, la veille de la présentation devant le CSE (1.07.99), la Direction de l’Enseignement Scolaire intervient pour que cette proposition soit définitive ( échéance électorale ) La création des GTD ( et donc des orientations données ) dépend avant tout d’une volonté politique fluctuante

  27. Remarque : acteurs politiques et « consultations » Les acteurs politiques utilisent massivement les consultations pour justifier les décisions ultérieures - P.Mazeaud s’appuie sur une enquête IFOP de 1973 réalisée par Crespin, directeur de cabinet de R.Haby. 41% des jeunes sont favorables à une pratique sportive scolaire doublée d’une pratique optionnelle extra-scolaire - JP.Soisson s’appuie sur une enquête initiée par Dijoud (10.77) ( motivation pour des pratiques attrayantes - motivation pour des choix Libres - manque de disponibilité et de spécialisation des profs ) - A.Savary et les rapports Prost – De Peretti - Legrand pour décentraliser - L.Jospin et les rapports Lesourne (88) et Bourdieu–Gros (89) pour transformer les contenus - C.Pineau et sa « consultation » de la corporation pour le SDP ( 1993 ) - C.Allègre et la consultation des lycéens confiée à P.Meirieu - voir la récente « consultation sur l’école » ( rapport Thélot )

  28. CONCLUSION : les programmes sont autant politiques que pédagogiques Indicateurs : les récents textes scolaires « politiques » POURTANT, la rédaction de ces programmes semble de plus en plus complexe….. - hypothèse explicative( article de Klein et Méard -EPS n°292) : elle mobilise et doit satisfaire TOUS les acteurs directs et indirects …c’est une évolution notoire dans l’histoire EPS - seconde hypothèse : si les acteurs se mobilisent de plus en plus depuis quelques décennies, c’est dû à 2 facteurs essentiels : * massification et intellectualisation de la corporation * le rôle essentiel joué par la Formation Permanente

  29. LA NOTION DE FORMATION PERMANENTE - en reprenant l’analyse de T.Terret ( AFRAPS 2000 – EPS et FPC : entre autorité et innovation), - nous dirons que, depuis 1945, cette Formation Permanente a pris s’est réalisée autour de 3 grandes tribus d’acteurs : * la ligne élitiste de l’ENSEP ( école normale supérieure ) et de son Amicale       * la ligne plus politique de la FSGT ( fédération sportive et gymnique du travail ) ( fédération affinitaire d’obédience communiste )       - la ligne plus corporative et locale de la FPC ( Formation Professionnelle Continue )

  30. Place et rôle de l’ENSEP et de son Amicale  impact des ENSEP ( en 1945, l’ENEP devient ENSEP ) Rayonnement de l’école : résultats sportifs participation des élèves dans les fédés nombreuses nominations dans les CREPS – UEREPS et stages FPC mais surtout, monopole dans la formation Mais contre – argument de Mérand :  critique d’un « leadership »  tendance normative au « prêt à porter péda » qu’on apprend à appliquer Conclusion : l’ENSEP représente une voie essentielle de la « sportivisation de l’EPS », mais aussi d’innovations , voire de contestations (mai 68 – toute l’école en grève )

  31. évolution du rôle de l’Amicale dans la FP nous distinguerons 3 périodes qui correspondent à l’évolution « institutionnelle » de l’association - l’Amicale de l’ENSEP avant 1976  - l’Amicale des enseignants EPS après 1976 - l’Association des enseignants en 1987

  32. Amicale avant 76  -création en 1936 ( ENEP¨)( mélange de convivialité et de formation ) -rôle : matérialiser une « appartenance » + alimenter une documentation technique et pédagogique (qui faisait défaut à l’époque) - conséquence: - production des « notes techniques » et création de la revue EPS ( 1950 ) - puis organisation par l’Amicale des «stages SCO» de l’ENSEP en 65 - 68 - l’Amicale prend donc en charge une formation qui n’existe pas  - les stages SCO comme pratique innovante( valorisation du terrain) ne plus reproduire la technique experte – proposer un entraînement adapté aux particularités du match ( importance de l’observation ) - ces travaux sont largement en avance pour l’époque et constitue probablement un détonateur pour les expériences pédagogiques ( notamment Corbeil et stages Baquet )

  33. Amicale après 76 - création de l’Amicale des « enseignants » d’EPS, agrée par le 1°ministre dans le cadre de la FPC -évolution = renforcement du pôle formation et atténuation progressive de l’aspect convivial - causes de cette évolution : - principalement la disparition de l’ENSEP + rôle central de J.Zorro - concurrence à partir de 1971 (création officielle de la FPC et possibilité de se former pendant l’horaire de travail ) « y a pas photo » dit M.Portes - contexte des années 70 ( effervescence péda ) - conséquences : les stages SCO se déplacent à Montpellier en 1973 ( initiative de Férignac), ils deviendront «rencontres de l’EP», puis «U d’été» en 83-84 à Montpellier actuellement poursuite de ces volontés innovantes avec les travaux du CEDRE (cahiers 1, 2 et 3)

  34. Association en 87 - création d’une « association » des EEPS ( association de spécialistes d’une discipline scolaire ) - causes de cette évolution: « l’intellectualisation » de la formation + le recentrage sur les CE et les programmes - évolution : il a toujours existé des intervenants célèbres  (Teissié, Omnès, Marsenach ; Mérand, Le Boulch, Villepreux, Herrero) mais…«  on constate un grand élargissement des intervenants ….vers des gens qui se situent sur des terrains professionnels, tout en étant porteurs deconceptions »

  35. L’amalgame  SNEP – AEEPS, et l’identité de cette branche de la FP ( M.Portes – EPS face au sport) - du fait de la spécificité du SNEP, il a toujours existé CONFUSION entre AEEPS et SNEP (actions redondantes) - confusion accentuée par le fait que beaucoup d’acteurs interviennent sur les 2 versants (Mérand –Marsenach -Portes) - pourtant, il existe à l’intérieur de l’AEEPS, une volonté forte d’affirmer une spécificité = rassembler des personnes « qui ne se retrouveront pas ailleurs » ( SNEP et CRUISE par exemple ) - mais, CONTRE-PARTIE = grande diversité d’opinions et de contenus à l’Amicale d’où faible poids de l’AEEPS dans les décisions politiques

  36. CONCLUSION SUR L’AEEPS La place de l’Amicale elle s’est rétrécie progressivement au fil du siècle (impact de la suppression des ENSEP + loi de 1971) l’Amicale connaît aujourd’hui des problèmes d’effectifs Le rôle de l’Amicale Permanence = convivialité – amicalisme et neutralité Transformation = passage d’un rôle central dans la formation à un statut de « doublure » d’autres associations (du fait là également du double ou triple statut de certains acteurs)

  37. Perspectives pour l’AEEPS Outil publicitaire nouveau : les cahiers du CEDRE  Objectifs nouveaux : l’AEEPS se recentre récemment sur 2 créneaux « porteurs » : les ASDEP et la notion de plaisir ( création depuis 2002 d’un « centre plaisir » à l’Amicale ) Conclusion : L’Amicale et ses acteurs représente bien une force de propositions et d’innovations, qui cherche constamment grâce au dynamisme d’hommes de terrain à infléchir la trajectoire de la discipline vers des thèses favorables à un sport éducatif

  38. Place et rôle de la FSGT R.Moustard - EPS face au sport - 1999 ( à propos des stages Baquet ) « ce qui a été décisif à l’époque reste aujourd’hui déterminant : partir de l’activité des individus  pour chercher à comprendre ce qu’il faut changer dans les pratiques institutionnalisées » ….ce seraient donc les innovations des acteurs qui tendraient à transformer les pratiques institutionnelles

  39. les relations FSGT – enseignants EPS  ( selon R.Moustard) La dynamique socio-politique de la FSGT est extérieure au monde scolaire La FSGT est « marginalisée » dans la période de guerre froide (50 – 60 : suppression des crédits jusqu’en 68 ) Elle représente « un espace de liberté et des possibilités de travailler » en dehors des cadres institutionnels fédéraux les relations avec l’EPS sont établies grâce à des individualités militantes et engagées, mais non représentantes du SE développement de cours techniques du soir  pour les étudiants, les collègues ou les dirigeants ( années 50-60 )

  40. la relation FSGT – EPS à l’origine de la dynamique des stages Baquet «  avant les stages Baquet, il y avait, dans la FSGT, un comportement à l’égard de l’enfant identique à ce qui se faisait dans les clubs » « les stages ont fait évoluer le regard de la FSGT sur la haute performance sportive, et lui ont montré la nécessité de ne plus penser selon l’image de la pyramide sportive » R.Moustard - 1999

  41. La FSGT, support matériel des stages Baquet R.Mérand présente en 63, au congrès FSGT de Montreuil, un exposé sur l’apprentissage des techniques sportives d’où naissance, en 64, à Malakoff, d’un stage d’expérimentation (10 stagiaires)….mais difficultés et repli sur la colonie « gai soleil » à Sète en 65 ( dépendante d’un organisme FSGT, l’enfance ouvrière au grand air) Publication de « mementos FSGT » à partir de 1974

  42. Le CSP ( conseil scientifique et pédagogique ) support intellectuel des stages Baquet création en 67, à Nanterre ( Moustard = secrétaire, Mérand = président) organe (non politique) de COOPERATION entre enseignants et FSGT influence énorme de l’acteur Mérand Fin des stages Baquet en 1980 ( mésentente entre institutions ) Fin du CSP 84 – 85 Raisons : repli FSGT vers le sport travailliste Mérand à l’INRP  après 1981, engagement moins important de la corporation ?

  43. conclusion « La FSGT organisait les conditions des stages, les enseignants apportaient leurs savoirs et savoir-faire » ( R.Moustard) la place de la FSGT en EPS D’abord marginale et marginalisée ( par les politiques ) Elle va devenir centrale dans les années 65 – 75 avant de disparaître dans les années 80. Le rôle de la FSGT Permanence ? = permanencedes thèses réalistes Transformation = d’abord original (cours du soir), puis, central (CSP) dans la diffusion du sport éducatif 

  44. Place et rôle de la FPC ( formation professionnelle continue ) et de la corporation 

  45. les stages de recyclage : point de départ d’une dynamique ( article de André Quilis dans « l’EP face au sport » ) instauration des stages et objectifs : Objectif = s’initier aux nouvelles IO (spécificité et précocité EPS) place fluctuante : dynamiques diverses initiées par les IPP rôle ambigu:stages en fonction des APS (division des opinions) contenu de ces stages : avec les CTR = technique + pratique avec les profs = comment faire entrer les élèves dans la logique de l’activité ( début de critique du technicisme )

  46. l’évolution de ces stages causes: la loi du 16.07.71 …. du temps, mais pas de structures = liberté décalage de conceptions  entre l’institution ( FPC = contrôler + visée économiste) et la corporation enseignante ( FPC = innover + se former) Conséquences: dans les 72, création de commissions académiques ( avec syndicats ) commissions délimitées en secteurs = marge de liberté donnée au terrain parution de bulletins de liaison ( Besançon, Montpellier et Lyon) évolution des contenus : - après 71 = prolifération des propositions ( période d’effervescence pédagogique selon P.Arnaud ) - rupture ( après stage de 73 ) réflexion pédagogique préférée à la pratique - les questions abordées sont des questions d’actualité et de terrain  - conséquences sur les effectifs et donc la place de la FPC mais aussi sur son rayonnement et donc son rôle

  47. Les MAFPEN missions académiques de formation des personnels de l’éducation nationale et le rôle central de la corporation la création des MAFPEN( autre combat du SNEP ) suite au rapport De Perretti en 81 ( 75% crédits à la Formation initiale) création des MAFPEN (recteurs responsables d’un PAF) le rôle central de la corporation lors de cette création : maintien des anciens stages de synthèse académique maintien du fonctionnement en secteurs (spécifique à l’EPS) le pilotage continue ainsi à se faire« par le bas »  l’EPS demeure un bastion dans la citadelle MAFPEN T.Terret – AFRAPS 2000

  48. évolution des PAF  ( plans académiques de formation ) vers un «réalisme» croissant de 82 à 94, l’étude des PAF montre un glissement sensible d’une formation péda générale vers des actions plus d’actualité existence aussi de congés de formation à partir de 1985, et de mobilité en 1990 pour permettre aux enseignants l’accès à des formations diplômantes Conséquence 1 : au début des années 90, les MAFPEN sont victimes de leur succès et deviennent des « états dans l’état » Conséquence 2 : 1998 : suppression des MAFPEN par C.Allègre ( fiefs disciplinaires ) FPC à l’IUFM (convention rectorat–IUFM) - recentrage officiel des contenus mais fonctionnements très différents selon le dynamisme FPC local

  49. Conclusion la place de la FPC en EPS D’abord limitée dans les années 65, puis officialisée et dynamisée progressivement en 1971, la FPC occupe aujourd’hui une place importante dans la gestion des rectorats et IUFM Le rôle de la FPC en EPS Permanence = pilotage par le bas et autonomie forte du terrain Transformation = d’abord rôle d’information dans les 60 puis rôle d’innovation ( force de propositions) à partir des 70 mais attention…..au virage actuel ( voir D.Delignières – libres propos sur l’EPS – 2004 ) : Les enseignants ne seraient-ils pas devenus depuis quelques temps des « applicateurs » des décisions de l’Inspection Générale plutôt que de réels concepteurs ?

  50. CONCLUSION GENERALE : Après l’analyse de ces 3 instances de formation : T.Terret – Afraps 2000 « on comprend qu’un modèle dominant d’EPS ait pu largement et durablement s’implanter pendant la décennie 70 » G.Klein – RFP n° 116 : « un projet élaboré par la sphère centrale n’est en fin de compte qu’un éternel compromis, sans cesse provisoire, entre les différents acteurs présents sur l’espace social de la discipline » il serait possible de le comprendre encore mieux en étudiant de plus près certains autres éléments : - les outils publicitaires (statut des acteurs + publications ) - le poids des «autres tribus ( complexification du débat)

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