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QUAND L’ECONOMIE SOCIALE ET LA SOLIDARITE INTERNATIONALE SE RENCONTRENT. LE POINT DE VUE DES ACTEURS DE LA COOPERATION DECENTRALISEE: QUEL INTERET A TRAVAILLER AVEC L’ ECONOMIE SOCIALE. BEEZ – 7 NOVEMBRE 2008. CASIW. CASIW: Cellule d’appui pour la Solidarité internationale wallonne.
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QUAND L’ECONOMIE SOCIALE ET LA SOLIDARITE INTERNATIONALE SE RENCONTRENT LE POINT DE VUE DES ACTEURS DE LA COOPERATION DECENTRALISEE: QUEL INTERET A TRAVAILLER AVEC L’ ECONOMIE SOCIALE BEEZ – 7 NOVEMBRE 2008 CASIW
CASIW: Cellule d’appui pour la Solidarité internationale wallonne • Antenne de Wallonie- Bruxelles International (ex CGRI-DRI), installée à Namur depuis 2004. • Deux axes de travail : • Appui - conseil aux acteurs dont la coopération internationale ne constitue pas toujours la vocation première. • - informations données : • - accompagnement d’acteurs : • Renforcement et la création de synergies, réseaux et partenariats entre les acteurs de terrain de la solidarité internationale. • - concertations géographiques • - concertations sectorielles ou thématiques • Répertoire www.wbri.be/casiw
1. Notions de base de la coopération décentralisée • 1.1. Décentralisation et coopération décentralisée : • à ne pas confondre • Décentralisation: Approche verticale • Partage de compétences entre autorités centrales et autorités locales • Processus qui donne davantage de pouvoir et de ressources à un niveau de gouvernement plus proche et plus facilement influencé par les citoyens. (ex : provinces, communes, districts, …). • Réforme de l’Etat, → le transfert : • du pouvoir et de l’autorité politiques : décentralisation politique • du pouvoir décisionnel, des ressources et des responsabilités pour la fourniture de certains services publics : déc administrative • des ressources à des niveaux infranationaux du • gouvernement : décentralisation fiscale
Notions de base de la coopération décentralisée (suite) • 1.1. Décentralisation et coopération décentralisée : • à ne pas confondre • Décentralisation: approche horizontale • envisage le transfert du pouvoir à des autorités locales • comme facteur de renforcement • de la participation citoyenne • et du partage du pouvoir entre le secteur public et la société civile au niveau local
2.2. Coopération décentralisée : 2 visions classiques • La vision française • développement de relations entre collectivité territoriale • française et collectivité locale étrangère • Relations : d’amitié, de jumelage, d’action de promotion, d’aide au développement de collectivités dans certains pays, … • Volontés des élus territoriaux des 2 collectivités • Collectivité locale étrangère : du Nord, du Sud, de l’est, Europe… • Cadre juridique (loi de 1992), administratif, budgétaire définis • Partenariat avec la société civile : ok, mais pas un objectif en soi • CD se différencie des politiques de solidarité internationalequi visent à soutenir les initiatives des associations du territoire
2.2. Coopération décentralisée : 2 visions classiques • La vision européenne 1 (JED 2008) • « toute forme de coopération au développement mise en œuvre par • une collectivité locale ou par un acteur non étatique, du Nord • comme du Sud, et qui promeut en particulier: • un développement plus participatif, répondant aux besoins et aux initiatives des populations des pays en développement, • une contribution à la diversification et au renforcement des sociétés civiles et à la démocratisation à la base dans ces pays, • la mobilisation des acteurs de la coopération décentralisée européens et des pays en développement en faveur de ces objectifs »
2.2. Coopération décentralisée : 2 visions classiques • La vision européenne (suite2) • Concept apparu pour la première fois dans les 4ème accords de Lomé en 1989. • Ensuite, l’importance de ce type de coopération est officiellement reconnue par Règlement européen du Conseil de 1998 • Définition plus extensive que celle de la France • - qui place l’acteur au centre de la mise en œuvre • - qui reconnaît comme acteurs de la CD les pouvoirs locaux mais aussi les coopératives, les syndicats, les organisations de femmes, les écoles, les églises, les PME, les ONG… • La vision UE reconnaît la spécificité des collectivités territoriales
2.3. Valeurs et axes prioritaires de la CD Vision EU • Principes (extrait de la note d’orientation, 1999) • Participation active, responsabilisation de l’ensemble des acteurs de la société civile • Recherche de concertation et de complémentarités entre les différents acteurs • Gestion décentralisée • Approche processus • Priorité au renforcement des capacités et • au développement institutionnel
2.3. Valeurs et axes prioritaires de la CD (vision eu) - suite 1 • B. D’un point de vue opérationnel: 3 axes prioritaires • Appui aux processus de décentralisation • Appui à des initiatives et dynamiques de développement local • Appui au dialogue politique social • C. Outils • Programmes pour les ANE - acteurs non étatiques et • les AL - autorités locales dans le développement
2.3. Valeurs et axes prioritaires de la CD (vision eu) - suite 2 • Parallélisme avec l’économie sociale • Approche participative, • Approche de développement local, de proximité, • Intégration des acteurs dans le tissu local, • Nécessité d’une connaissance fine des pays du sud et des partenaires, • Renforcement des capacités, • Recherche de complémentarités, • …
3. VISION ET OUTILS DE COOPERATION DECENTRALISEE EN Belgique FRANCOPHONE • Y a-t-il aussi plusieurs approches/visions ? Sont-elles complémentaires ? • 3.1. Programme fédéral de coopération internationale communale, partenariat DGCD, UVCW et AVCB, depuis 2001 • Postulat : le développement local contribue au développement plus général de la nation • Objectif : contribuer au renforcement des capacités des institutions locales du sud à prendre en charge leur propre développement. … • Ce renforcement au niveau local repose sur 3 piliers: • la bonne gouvernance politique • une administration efficace • une participation des citoyens dans le processus décisionnel
3.1. Programme fédéral de coopération internationale communale(suite1) • Vision du développement s’inscrit dans la foulée du processus de décentralisation des années 90 • Institutions = communes (acteurs éligibles) • Axes d’interventions : dans le cadre des métiers des communes + domaine de l’action sociale et de la lutte contre les déshérités • envisage plus la CD dans le cadre de relations de collectivité à collectivité • contribution à long terme à la réussite de la décentralisation • pays prioritaires ( BKF, Bénin, Maroc, RDC, Rwanda, Sénégal) • thématiques : état civil, environnement, cohésion sociale, développement local, approche processus, • développement durable
3.2. Programme de co-financement de projets de coopération décentralisée de la RW et de la CFB, depuis 2002 • Objectifs : • aider les acteurs wallons et bruxellois à initier ou renforcer leurs actions de solidarité internationale, • encourager les synergies et concertations entre acteurs de la SI, + renforcement mutuel de différents types d’intervenants du Nord et du Sud. • Vision du développement • dans la foulée des résolutions des cinq grands Sommets des Nations Unies pour le développement, (DD, droits hum, liaison entre l’économique et le social, droit des femmes au dvp. • Reconnaissance de l’importance des initiatives • au travers desquelles des citoyens se mobilisent et s’associent • dans des actions concrètes de solidarité internationale.
3.2. Programme de co-financement de projets de coopération décentralisée de la RW et de la CFB, depuis 2002
3.2. Programme de co-financement de projets de coopération décentralisée de la RW et de la CFB, depuis 2002
Remarque: Développement durable et coopération décentralisée, deux politiques publiques intimement liées • DD : réconcilie le développement économique et social, la protection de l’environnement, et la préservation des biens publics mondiaux (climat) • « Leviers/valeurs du DD : • participation et interaction entre les acteurs institutionnels et privés • renforcement des droits humains et la politique genre • préservation du capital naturel • éducation en général et notamment éducation à l’environnement et aux comportements durables » • Coopération décentralisée et économie sociale : • intègrent les 3 dimensions du développement durable
3. Des articulations possibles entre économie sociale et coopération décentralisée ? • Que peut apporter l’économie sociale aux acteurs de la • coopération décentralisée du nord et du sud ? Hypothèses • Dans les domaines d’expertises de l’ES : • la valorisation des richesses locales, • la création de richesse : (lien avec Afac et tourisme éq.) ) • la création d’emploi, (cfr « AGR ») • Renforcement des capacités • le développement durable • … • L’ES peut réagir rapidement, ce qui peut être un intérêt par rapport aux demandes, besoins qui débordent des cadres et des procédures de planification de la coopération : ex B.St Agathe
Que peut apporter l’économie sociale aux acteurs de la coopération décentralisée du nord et du sud ? • Dans le cadre de la durabilité des projets et programmes • La question de la dépendances par rapport au bailleur de fonds. • L’idée de ’ES est de créer des structures, des entreprises qui ne • dépendant pas des bailleurs de fond, • Notion de durabilité :une double approche : • approche écologique : les projets tiennent compte de la protection de • l’environnement et du renouvellement des ressources naturelles • approche socio-économique :appropriation des projets par les • « bénéficiaires », les partenaires du sud sont maîtres des changements • au-delà des fonds et des partenaires du nord et notamment éducation à • l’environnement et aux comportements durables
Des articulations entre ES et CD ? Pourquoi? • Demande du partenaire du sud vers la commune du nord correspond à une expertise de l’ES • Demande d’un acteur de l’ES, avec une sensibilité Nord-sud envers sa commune, par ex • …
Pour ouvrir les discussions • Les acteurs de SI issus de différentes catégories se connaissent peu, ou en tout cas pas suffisamment. Donc une première chose à faire c’est de mieux se connaître • Les rivalités persistent entre les différentes catégories d’acteurs (causes diverses) • -entre acteurs traditionnels et les nouveaux acteurs • -au sein d’une même catégorie, • Comment et pourquoi travailler en partenariat avec une catégories d’acteurs qui peu sembler différente, … • c’est ce que nous allons faire aujourd’hui