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L'éthique au bureau. Albert Davoine Séminaire pour les adjointes administratives et les secrétaires de direction www.davoine.ca. Mise en situation. Vous êtes au courant de secrets. On vous met dans la confidence. Votre discrétion est mise à l’épreuve. Vous observez des faits et gestes.
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L'éthique au bureau Albert Davoine Séminaire pour les adjointes administratives et les secrétaires de direction www.davoine.ca
Mise en situation • Vous êtes au courant de secrets. • On vous met dans la confidence. • Votre discrétion est mise à l’épreuve. • Vous observez des faits et gestes. • Et vos valeurs personnelles là-dedans ? • Remises en question et tensions… • Que dire ? Que faire ?
Le but de l’atelier • Pas de leçons de morale. • Prendre de sages décisions. • En paix avec notre conscience. • Répondre à vos questions.
Les objectifs • Distinguer entre la morale personnelle • et celle de la société. • Écouter avec empathie. • Attendre et tolérer. • Abaisser les tensions. • Intervenir avec respect. • Trouver des solutions.
Votre animateur • Albert Davoine. • Ingénieur de gestion (Belgique, 1968). • Professeur au Collège Lionel-Groulx. • Conseil de direction. • Humaniste impliqué dans le développement social et économique. • Un ami philosophe et poète.
Le plan de notre atelier • Quelques définitions. • Le dilemme entre le bien et le mal. • Comment vivre ce dilemme ? • Nos problèmes et nos solutions.
Quelques définitions • L’éthique, la morale et la déontologie. • Le bien et le mal. • Les valeurs morales, leur évolution. • Les responsabilités morales et sociales de l’entreprise.
L’éthique • Du grec ethos = les mœurs. • Science de la morale. • Art de diriger la conduite.
La morale • Théorie raisonnée du bien et du mal. • Les règles de vie qu’on se propose. • Sentiment intuitif, l’évidence intérieure et inconditionnelle du bien et du mal. • Ensemble des mœurs d’une époque ou d’un groupe.
La déontologie • Du grec deon et logos. • Théorie des devoirs en morale. • Code de déontologie, de conduite. • Les choses à faire • et à ne pas faire.
Le bien • Ce qui est avantageux, agréable, favorable, profitable, utile à une fin donnée. • Ce qui possède une valeur morale, ce qui est juste, honnête, louable. • Ce qui donne du sens à la vie.
Le mal • Ce qui cause la douleur, la peine, le malheur. • Ce qui est mauvais, nuisible, pénible pour quelqu’un. • Ce qui est contraire à la loi morale, à la vertu, au bien.
Les valeurs morales • Convictions fondamentales • ayant une importance significative • de ce qui est vrai, beau, bien, • selon un jugement personnel • plus ou moins en accord • avec celui de la société de l’époque.
L’évolution des valeurs • Qualité de vie ou quantité produite ? • Préservation ou gaspillage ? • Interdépendance ou indépendance ? • Participation ou autorité ? • Pluralisme ou centralisation ? • Responsabilité sociale ou intérêt personnel ? • Gens ou argent ?
La responsabilité • Obligation ou nécessité morale, intellectuelle, de réparer une faute, de remplir un devoir, un engagement. • Le fait d’accepter, de supporter, les conséquences de ses actes. • Conscience d’être l’auteur incontestable d’un acte : revendication logique des conséquences de notre liberté.
Les responsabilités de l’entreprise • Les contraintes économiques. • Les obligations légales. • Les codes de conduite morale. • Les responsabilités discrétionnaires, celles qui démontrent une véritable orientation sociale.
Le dilemme entre le bien et le mal • La morale objective. • L’éthique de l’entreprise. • La morale subjective. • La conscience. • Comment distinguer ?
La morale objective • Celle qui est dictée • par la société, les lois, les organisations, • en fonction de ce que la plupart des individus considèrent • comme des normes acceptables.
L’éthique de l’entreprise • Politique et normes définissant • la manière dont les personnes • doivent se conduire • au sein d’une organisation. • Normes morales applicables à la gestion.
Légalité ou moralité ? • Les tribunaux interprètent • ce que la société, par ses lois, • juge conforme ou non • aux principes moraux.
La morale subjective • Celle qu’une personne adopte • en fonction de ses connaissances, • de son ouverture d’esprit, • de son expérience, • de sa formation, • et de sa personnalité.
La conscience • Connaissance immédiate de sa propre activité psychique. • État du sujet qui se distingue de l’objet. • Faculté de porter des jugements de valeur morale sur ses actes.
Trois principes de base • L’être humain a des désirs et sait comment les satisfaire. • L’être humain a le droit de satisfaire ses désirs. • Le droit de satisfaire ses désirs ne doit pas empiéter sur le droit des autres à satisfaire les leurs.
Comment distinguer ? • La règle de droit. • La recherche honnête de la vérité et de la justice. • L’empathie.
L’empathie • Si l’on croit qu’un comportement • est susceptible de nuire à un tiers • (employeur, collègue, concurrent, client...) • il est important d’évaluer ce comportement • du point de vue de cette personne, • donc d’essayer de se mettre à la place de l’autre.
Comment faire ? • Écouter. • Ramasser. • Pétrir l’objectif. • Attendre. • Agir.
Écouter • Faire silence en soi. • Réduire le stress. • Écouter avec les yeux et les oreilles. • Le langage non verbal. • Poser des questions, répéter.
Ramasser • Ramener la personne • à la prise de conscience • de ses forces, • de ses valeurs, • de ses décisions, • du sens qu’elle donne à sa vie.
La quête de sens • La liberté. • La découverte. • La complicité. • Le bonheur.
Pétrir l’objectif • Qu’est-ce que je veux ? • Qu’est-ce que cela veut dire pour moi ? • En vue de quoi ? • Est-ce que c’est important pour moi ? • Pourquoi est-ce si important pour moi ? • Quels moyens ai-je pris à ce jour, et qui m’ont réussi, pour arriver à cela ?
Attendre • Nous confondons souvent décision et action. • Neuf pas sur dix ne sont que la moitié du chemin. • Une fois ce chemin fait, quelle force intérieure, quelle énergie ne faut-il pas déployer quand le prochain pas est celui de l’autre ? • Le génie est l’art consommé de la patience.
Agir • Afficher ses couleurs : la loyauté. • Appliquer la déontologie propre à notre fonction : le prolongement de la direction. • Demander conseil. • Faire silence, c’est aussi agir. • Exercer notre pouvoir.
Le pouvoir • libérateur, • révélateur • et médiateur • de l’amour.
La question d’Annie. • Cela fait bientôt trente ans que je suis au service du président. • Il est négligeant et désorganisé. Je passe mon temps à prévenir et réparer ses gaffes. Je crois que je suis sa deuxième mère. • Les plus jeunes secrétaires disent que je suis son esclave. Pourtant je ne me sens pas exploitée. • Ont-elles raison ?
La question de Brigitte. • Mon patron me demande d’être loyale et franche. Mais lui ne me dit pas toute la vérité. • Dois-je quand même lui dire tout ce que j’entends ou que j’observe en son absence ?
La question de Carmen. • L’entreprise pour laquelle je travaille ne respecte pas les normes environnementales. Certaines pratiques sont potentiellement dangereuses. Mon patron ferme les yeux. • Mon gendre travaille au Ministère de l’environnement. • Que dois-je faire ?
La question de Diane. • Le directeur des ventes présente des notes de frais exagérées. La semaine passée, je sais qu’il n’était pas à l’hôtel pour lequel il a réclamé des frais de séjour. • Dois-je le dire au président ?
La question d’Émilie. • Mon patron a de graves lacunes, mais il manipule tellement bien son entourage qu’il est pressenti pour obtenir une promotion. D’autre part, si je continue à le couvrir, il va m’entraîner avec lui dans un poste plus élevé. • Est-ce moi qui deviens manipulatrice ?
La question de Francine. • Je viens de changer d’employeur. Le président ne cesse de me questionner sur mon ancien emploi. Je n’étais pas bien considérée auparavant, mais mon nouveau patron semble vouloir me donner de l’importance. Je suis au courant de bien des affaires de l’autre compagnie. • Comment l’aider sans trahir l’ancien patron ?
La question de Gisèle. • Je suis tombée en amour avec mon patron. • Une amie m’a recommandé de faire l’impossible pour changer de service. • Dois-je suivre son conseil ?
La question d’Hélène. • Un personne dans l’entreprise m’a confié sa souffrance. Elle est déprimée et je crois qu’elle pense parfois au suicide. Si elle perdait son emploi, ce serait catastrophique. Cette personne aurait besoin de repos et d’aide professionnelle. Mon patron est du genre à faire semblant d’ignorer ce type de problèmes. • Comment dois-je intervenir ?
La question d’Isabelle. • Face à un grave problème d’éthique de la part d’un des directeurs, je me suis déjà confiée à un autre cadre en qui je pensais pouvoir avoir confiance. Il en a parlé au grand patron. Bien sûr, le fautif a perdu son emploi. Mais maintenant, les autres cadres se méfient de moi. J’ai rendu un grand service en disant la vérité, mais je me sens rejetée. • Aurais-je mieux fait de me taire ? • Dois-je rester dans cette entreprise ?
La question de Josée. • Par les confidences de Karine, je suis au courant de la situation de son mari, qui est contremaître à l’entrepôt. Il est en congé de maladie prolongé et il travaille ailleurs. C’est moi qui dois compléter et acheminer les formulaires d’assurance-maladie. Je sais que ce sont de fausses déclarations. • Ai-je raison de me sentir malhonnête de participer ainsi à une fraude ?
La question de Louise. • Je suis au courant des bénéfices croissants que mon patron a retiré cette année. Malgré cela, après une coûteuse étude organisationnelle, il a engagé un « motivologue » pour convaincre le personnel de travailler plus, sans augmentation de salaire. • Le président du syndicat, un vrai bon gars, m’a demandé ce que j’en pensais. • Que dois-je lui répondre ?
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Références bibliographiques • Blais, Martin, Philosophie du pouvoir, Éditions du Jour, Montréal, 1970, 157 p. • Blais, Martin, L'œil de Caïn. Essai sur la justice, Fides, Montréal, 1994, 286 p. • Bergeron, Pierre, La gestion moderne, Gaëtan Morin Éditeur, Montréal, 1997. 487 p. • Grand'Maison, Jacques, Les Tiers, volume 3, Pratiques sociales, Fides, Montréal, 1986, 243 p. • Guindon, Jeannine, Vers l'autonomie psychique de la naissance à la mort, Collection Pédagogie psychosociale, Éditions Fleurus, Paris, 1982, 446 p. • Légaut, Marcel, L'homme à la recherche de son humanité, Aubier, Paris, 1971, 283 p. • Plamondon, Soldow, Thomas, La vente professionnelle, Éditions du Renouveau Pédagogique, Montréal, 1993, 626 p. • Le Dictionnaire Robert pour les définitions.
Au revoir et merci ! Albert Davoine Conseil de direction Groupe Action-Conseil Ltée Téléphone (450) 435-2233 www.davoine.ca