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Infection par le VIH/Sida et pays du Sud. X Anglaret, centre INSERM 897. Plan. Bref rappel Épidémiologique Physiopathologique Spectre des affections opportunistes en Afrique sub-Saharienne Spécificités Conséquences Traitement antirétroviral.
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Infection par le VIH/Sida et pays du Sud X Anglaret, centre INSERM 897
Plan • Bref rappel • Épidémiologique • Physiopathologique • Spectre des affections opportunistes en Afrique sub-Saharienne • Spécificités • Conséquences • Traitement antirétroviral
Nombre d’infections et de décès dus au VIH dans le monde Nombre de personnes, en millions * 14% d’enfants ** 7% d’enfants http://www.unaids.org
Pourcentage de femmes parmi les adultes infectés, par région, fin 2007 Eastern Europe & Central Asia 31% Western & Central Europe 27% North America 21% East Asia 27% Middle East&North Africa 54% Caribbean 50% South & South-East Asia 37% Sub-Saharan Africa 59% Latin America 32% Oceania 30% Moyenne mondiale : 50%
Nombre de personnes vivant avec le VIH, par région, fin 2007 (enmillions) Eastern Europe & Central Asia 1,5 Western & Central Europe 0,7 North America 1,2 East Asia 0,7 Middle East&North Africa 0,4 Caribbean 0,2 South & South-East Asia 4,2 Sub-Saharan Africa 22,0 Latin America 1,7 Oceania 0,1 Total mondial : 33 millions
Prévalence du VIH chez l’adulte, par région, fin 2007 Eastern Europe & Central Asia 0,8 Western & Central Europe 0,2 North America 0,6 East Asia 0,1 Middle East&North Africa 0,3 Caribbean 1,1 South & South-East Asia 0,3 Sub-Saharan Africa 5,0 Latin America 0,5 Oceania 0,4 Moyenne mondiale : 0,8%
Evolution du nombre de personnes vivant avec le VIH et de la prévalence du VIH chez l’adulte en Afrique sub-Saharienne
Accès aux antirétrovirauxdans les pays à ressources faibles ou intérmédiaires Ressources mobilisées pour le VIH
Accès aux antirétrovirauxdans les pays à ressources faibles ou intérmédiaires Nombre de personnes suivant un traitement
Accès aux antirétrovirauxdans les pays à ressources faibles ou intérmédiaires Couverture des besoins Moyenne mondiale : 42%
Plan • Bref rappel • Épidémiologique • Physiopathologique • Spectre des affections opportunistes en Afrique sub-Saharienne • Spécificité • Conséquences • Traitement antirétroviral
Histoire naturelle de la maladie à VIH Immunodépression 1000 Lymphocytes T CD4+ 500 Affections opportunistes sévères 200 0 Temps
« Affection opportuniste » : définition Maladie dont l’incidence : • Est plus élevée chez les personnes VIH+ que chez les personnes VIH- • Augmente avec la baisse des CD4
Prise en charge de la maladie à VIH ? 1000 Lymphocytes T CD4+ 500 Affections opportunistes sévères 200 0 Temps
Prise en charge de la maladie à VIH ? 1: connaître les maladies opportunistes 1000 Lymphocytes T CD4+ 500 ? 200 0 Temps
Prise en charge de la maladie à VIH ? 2: prévenir les maladies opportunistes 1000 Chimioprophylaxies Lymphocytes T CD4+ 500 200 0 Temps
Prise en charge de la maladie à VIH ? 3: traiter les maladies opportunistes 1000 Lymphocytes T CD4+ 500 200 0 Temps
Prise en charge de la maladie à VIH ? 4: empêcher l’immunodépression 1000 Traitement antirétroviral Lymphocytes T CD4+ 500 200 0 Temps
Spécificité de la prise en charge de la maladie à VIH en Afrique sub-Saharienne • Spectre des maladies opportunistes ++ • Contexte de soins +++ • Population +/- • Niveau de preuve ++
Plan • Bref rappel • Épidémiologique • Physiopathologique • Spectre des affections opportunistes en Afrique sub-Saharienne • Spécificités • Conséquences • Traitement antirétroviral
TB PCP
TB Pneumocystose Cryptococcose PCP Histoplasmose Tuberculose
CD4 Affections mineures Maladies cardio-vasculaires, cancers non SIDA Tuberculose Maladies bactériennes invasives SIDA 200 KS PCP NHL Cand oesoph Toxo CMV Crypto NTM France
CD4 Affections mineures Maladies cardio-vasculaires, rénales, cancers non SIDA Tuberculose Maladies bactériennes invasives SIDA 200 KS PCP “Tardives” • Maladie rares en dehors du contexte d’immunodépression sévère • Notion de “seuil” • Difficile à traiter, souvent mortelles NHL Cand oesoph Toxo CMV Crypto NTM France
CD4 Affections mineures Maladies cardio-vasculaires, rénales, cancers non SIDA Tuberculose Maladies bactériennes invasives SIDA 200 KS PCP NHL Cand oesoph “Précoces” • Existent aussi chez les immunocompétents • Pas de “seuil” de CD4 • Moins souvent mortelles Toxo CMV Crypto NTM France
Paludisme CD4 Affections mineures Maladies cardio-vasculaires, cancers non SIDA Tuberculose Maladies bactériennes invasives SIDA 200 KS Isosporosis PCP Cand oesoph NHL ? Toxo CMV ? Crypto NTM Côte d’Ivoire
Paludisme CD4 Affections mineures Maladies cardio-vasculaires, rénales, cancers non SIDA Tuberculose Maladies bactériennes invasives SIDA 200 KS Isosporosis PCP “Tardives” • Mélange de maladies rares diffiles à diagnostiquer et de maladies communautaires • Certaines spécificités du spectre des maladies classantes pour le stade SIDA Cand oesoph NHL ? Toxo CMV ? Crypto NTM Côte d’Ivoire
Paludisme CD4 Affections mineures Maladies cardio-vasculaires, rénales, cancers non SIDA Tuberculose Maladies bactériennes invasives SIDA 200 KS Isosporosis PCP “Précoces” • Incidence plus forte qu’en France • Maladies “diagnosticables”, “curables”, mais quand même souvent mortelles en raison du contexte Cand oesoph NHL ? Toxo CMV ? Crypto NTM Côte d’Ivoire
Notions clés 1 • N°1 = Tuberculose • N°2 = Maladies bactériennes invasives A elles deux, tuberculose et maladies bactériennes étaient la cause de plus de 50% des décès liés aux VIH en Afrique sub-Saharienne avant l’ère des antirétroviraux
Paludisme CD4 Affections mineures Maladies cardio-vasculaires, cancers non SIDA Tuberculose Maladies bactériennes invasives SIDA 200 KS Isosporosis PCP Cand oesoph NHL ? Toxo CMV ? Tuberculose Crypto NTM Côte d’Ivoire
Tuberculose associée au VIH • Plus grande fréquence de : • examens directs négatifs (Corbett, CID 2002) • localisations extra-pulmonaires (Ackah, Lancet 1995) • images radiologiques non spécifiques (Tshibwabwa-Tumba, J Radiol 1997) Plus de tuberculoses non diagnostiquées et non traitées Traitement • Plus de décès • (Ackah, Lancet 1995) • (Harries, Lancet 2001) Guérison Plus de décès (Kramer, Am J Med 1990) (Rana JAIDS 2000) • Plus de récurrences • (Korenromp, CID 2003)
Tuberculose associée au VIH • Plus grande fréquence de : • examens directs négatifs (Corbett, CID 2002) • localisations extra-pulmonaires (Ackah, Lancet 1995) • images radiologiques non spécifiques (Tshibwabwa-Tumba, J Radiol 1997) Plus de tuberculoses non diagnostiquées et non traitées Traitement • Plus de décès • (Ackah, Lancet 1995) • (Harries, Lancet 2001) Guérison Plus de décès (Kramer, Am J Med 1990) (Rana JAIDS 2000) • Plus de récurrences • (Korenromp, CID 2003)
Notions clés 2Pourtout ce qui est sévère, tout ce qui dure, tout ce qu’on ne comprend pas… TuberculoseTuberculoseTuberculose TuberculoseTuberculoseTuberculose TuberculoseTuberculoseTuberculose TuberculoseTuberculoseTuberculose TuberculoseTuberculoseTuberculose
Traitement curatif antituberculeux et VIH • Traitement antituberculeux • Identique VIH+ / VIH- • Identique quelles que soient les formes • Standard = 2ERHZ/4RH • Avec antirétroviraux: • Interactions rifampicine, IP et INNRT (surtout NVP) • Conseillés: Efavirenz (800 mg/j ? 600 mg/j ? ), ou 3 NRTI • Début ARV plus urgent qu’on le pensait initialement
Paludisme CD4 Affections mineures Maladies cardio-vasculaires, cancers non SIDA Tuberculose Maladies bactériennes invasives SIDA 200 KS Isosporosis PCP Cand oesoph NHL ? Toxo CMV ? Crypto Maladies bactériennes NTM Côte d’Ivoire
Autres germes 5% Infections urinaires Pneumopathies Otites-sinusites Bactériémies Entérites Infections urinaires Bactériémies Entérites Bactériémies 5% Klebsiella pneumoniae 16% Streptococcus pneumoniae 16% Shigella sp 19% Escherichia coli 39% Salmonellanontyphi Infections bactériennes sévères Adultes VIH +Abidjan (AIDS 2003; 17:575-84)
Notions clés 3 • Chez les adultes VIH + en Afrique sub-saharienne: • N°1 dans les pneumopathies aiguës liées au VIH = pneumocoque • Pneumopathies à pneumocoque : chercher sinusite • Sinusite : traitement plus prolongé que chez les VIH - • Sinusites récurrentes ou chronique : drainage • Fièvre isolée : peut être une bactériémie à pneumocoque • Une infection urinaire chez un homme est une prostatite ou une pyélonéphrite jusqu’à preuve du contraire
Paludisme CD4 Affections mineures Maladies cardio-vasculaires, cancers non SIDA Tuberculose Maladies bactériennes invasives SIDA 200 KS Isosporosis PCP Cand oesoph NHL ? Toxo CMV ? Crypto NTM Côte d’Ivoire
Plan • Bref rappel • Épidémiologique • Physiopathologique • Spectre des affections opportunistes en Afrique sub-Saharienne • Spécificités • Conséquences • Traitement antirétroviral
Spécificité du spectreConséquence 1Prophylaxie par le cotrimoxazole plus précoce
Paludisme CD4 Affections mineures Maladies cardio-vasculaires, cancers non SIDA Tuberculose Maladies bactériennes invasives SIDA 200 KS Isosporose PCP Cand oesoph NHL ? Toxo CMV ? Crypto NTM Côte d’Ivoire
Paludisme CD4 Affections mineures Maladies cardio-vasculaires, cancers non SIDA Tuberculose Maladies bactériennes invasives SIDA 200 KS Isosporose PCP Cand oesoph NHL ? Toxo CMV ? Crypto NTM Côte d’Ivoire
Prophylaxie par le cotrimoxazole Recommandations OMS 2006 • Doit faire partie des soins « minimum » accessibles aux personnes VIH+ • Critères de début dans les sites avec mesure de CD4 disponibles : • 200 CD4 si PCP et toxo principales cibles • 350 CD4 si paludisme et maladies bactériennes sont également ciblées • 500 CD4 si... en fonction de • Tout le monde si ... considérations locales WHO technical report series - WHO/HIV/2006.01
Cotrimoxazole chez l’adulteEn Afrique sub-saharienne • Posologie: 1 cp cotrimoxazole « fort » / jour • Effets indésirables : • Cutanés: plus rares qu’en France • Hématologique: neutropénies plus fréquentes qu’en France • Efficace sur: maladies bactériennes, paludisme, toxoplasmose, isosporose (pneumocystose, nocardiose…)
Spécificité du spectre Conséquence 2On aimerait bien aussi prévenir la tuberculose...