La Biologie

1. La Biologie • Les dépenses de biologie représentent une part importante des dépenses pharmaceutiques et médicales (+ 20% au CHRU) ; • La part consacrée aux analyses spécialisées est croissante, le prix de revient des analyses de routine chutant régulièrement du fait de l’automatisation (40% au CHRU) ; • Une partie de ces analyses spécialisées, variable selon les établissements et sans critère homogène, est sous-traitée dans le cadre des marchés et conventions.

2. Quelques chiffres tirés des appels d’offres récents

3. Le marché de la biologie spécialisée • Un nombre restreint d’opérateurs nationaux (CERBA, MERIEUX…) ; • Des laboratoires régionaux de moyenne dimension (BIOLILLE, IPL…) ; • Des tarifs homogènes avec des taux de remise oscillant entre 35% et 40% sous la valeur du B ; • Un effort particulier sur le service (ramassage des prélèvements, diffusion informatisée des résultats…).

4. Le CHRU de Lille • 4,7 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisés pour l’ensemble des établissements de la région ; • 20% en sous-traitance de l’Institut Pasteur ; • Dans le cadre de conventions spécifiques, de marchés passés après appel d’offres ou de démarches de gré à gré : pas de visibilité à moyen et long terme.

5. Le constat • Une partie des analyses spécialisées sont traitées hors région ; • Risque de diminution de la concurrence et de hausse des tarifs ; • Risque de ne pas trouver d’offres pour certaines analyses sous cotées (virologie, génétique) ; • Risque de redondance des investissements et d’accroissement des coûts pour les établissements qui souhaiteraient internaliser ces analyses.

6. Les objectifs du Projet • Contribuer à améliorer la prise en charge du patient ; • Participer à la maîtrise des coûts par la mise en commun des moyens matériels et humains au sein des plateaux techniques et logistiques ouverts et partagés ; • Éviter les investissements redondants ; • Favoriser la mise au point et la réalisation d'analyses nouvelles au sein de chaque discipline ; • Promouvoir le développement de coopérations inter hospitalières afin de créer un pôle biologique régional de référence ; • Limiter le recours à la sous-traitance en matière d’analyses spécialisée.

7. La teneur du projet • Mutualiser les moyens en s’accordant dans le cadre du GCS sur la mise à disposition de plateaux techniques communs, et en s’appuyant sur le CBP et sur certains gros laboratoires publics dans la région ; • Mutualiser les achats de réactifs et de consommables coûteux ; • Professionnaliser le service (structure dédiée, accueil spécialisé, ramassage des prélèvements, liaisons informatiques…).

8. Le Centre de Biologie Pathologie • Regroupement de 23 laboratoires ; • L’ensemble des spécialités interviennent sur des plateaux communs (biologie moléculaire, culture cellulaire, physico-chimie) ; • 220 millions de prélèvements réalisés par an.

9. BiologieMoléculaire Physico-chimie • une organisation au service du Projet Immunologie Culture cellulaire Anatomo-pathologie Laverie stérilisation BiologieCellulaire Métrologie Maintenancebiomédicale Organisations communes Conservation des échantillons Réception tri enregistrement Hématologie Microbiologie Logistique commune -magasin Biochimie

10. Quelques exemples de partenariats existants • Immunologie – HLA avec l’Etablissement Français du Sang ; • La toxicologie professionnelle avec L’ISTNF • Le dépistage néonatal avec l’ARDPHE.

11. Quelques exemples de partenariats en cours de structuration • Réseau régional en toxicologie associant les CH d’Arras, de Lens, de Boulogne, Calais, Dunkerque, Béthune, Valenciennes, Calais ; • Réseau hémotochrose associant le CH de Lens et de Valenciennes ; • Regroupement des laboratoires d’IHR de l’EFS et du CHRU de Lille sur un plateau technique commun.

12. Conclusion Le projet répond aux missions de recours régional et de promotion de la recherche développement dans la région. Il facilitera le développement de coopérations inter-hospitalières et « public-privé » (EFS, Pasteur, Réseau hémochromatose, Réseau de toxicologie, …) afin de créer un pôle biologique régional de référence , fondé sur des plateaux techniques performants et partagés, permettant de : • privilégier la prise en charge des analyses spécialisées au plan régional ; • envisager la mise à disposition auprès des biologistes de la Région des plateaux techniques de haute technologie  ; • développer les synergies dans les domaines de l’innovation et de la recherche (Biologie moléculaire, génomique fonctionnelle…..) ; • éviter la multiplication des investissements régionaux dans le domaine de la Biologie, tout en réduisant les coûts d’exploitation.