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Grammaire français. Les mots invariables. ► L’Interjection. Les mots invariables. Les mots français se répartissent en neuf catégories. Cinq variables et Quatre invariables. Les invariables sont : - l’ Adverbe : "hier, heureusement, ici, là bas";
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Grammaire français Les mots invariables. ► L’Interjection
Les mots invariables Les mots français se répartissent en neuf catégories. Cinq variables et Quatre invariables. Les invariables sont : - l’Adverbe : "hier, heureusement, ici, là bas"; - la Préposition : "vers, devant, en"; -laConjonction : "mais, ou, et, donc, or, ni, car, parce que"; - l’Interjection: "fi! Ah! Chtt!".
L’Interjection. • Les interjections servent à transcrire un état affectif (joie, émotion, colère, surprise, doute, ironie, etc.) du locuteur. On classe également parmi les interjections les onomatopées (mots traduisant des bruits, par exemple miaou, boum, tic-tac). • L’interjection n’a aucune fonction dans la chaîne syntaxique et est indépendante des autres constituants de la phrase. C’est cette autonomie qui lui donne la particularité de pouvoir former une phrase à elle seule : euh ! ouf ! aïe !
Les interjections essentielles • Les interjections essentielles ne s’emploient qu’en tant qu’interjections : zut !, ouf !, vlan !, euh !. Elles sont issues pour la plupart de formations expressives et rappellent plus ou moins un bruit. Ainsi, contrairement aux autres mots, elles peuvent revêtir une forme qui est étrangère au système phonologique de la langue. On trouve ainsi des suites de consonnes sans voyelles (pft ! tss !) alors que la langue française se base sur l’enchaînement de voyelles et de consonnes. De même, la répétition de consonnes telles que le r (par exemple dans grrr ! ou brrr !)constitue une anomalie par rapport au système. • Au niveau supérieur, la composition d’interjection résultant de la répétition d’un élément est également propre à cette classe : plouf-plouf, blablabla, miam-miam, tchin-tchin.
Les interjections accidentelles • Les interjections accidentelles sont issues de mots ou d’expressions qui ont un autre emploi : flûte !, chouette !, bon sang !, la barbe !, nom d’une pipe !, etc. Tout comme les interjections essentielles, elles sont invariables. Les marques de nombre ou de personne inhérentes à certaines (issues de verbes notamment comme tiens !, voyons !, allez !)sont sans rapport avec une quelconque référence à une ou plusieurs personnes. On dira aussi bien Allez ! c’est d’accord, je me lance dans le projet que Allez ! laissez-vous tenter par le projet. De même, on peut avoir Mon œil !, mais pas Ton œil ! ou À la bonne heure ! mais pas Aux bonnes heures ! • Les interjections accidentelles présentent également la particularité de pouvoir redoubler un élément : tiens, tiens !, bon, bon !
L’Interjection. • De nombreuses interjections sont dépourvues de contenu sémantique : ah ! peut exprimer tout à la fois la surprise, la déception, la joie, le doute, etc. Il en va de même pour euh !, oh !, etc. qui peuvent traduire différents sentiments. • C’est à l’oral que l’interjection prend son sens. Elle porte toujours un accent, et l’interlocuteur en décode le contenu selon l’intonation avec laquelle elle est prononcée.
L’Interjection • À côté d’interjections servant à l’expression d’un sentiment, il en existe certaines qui ont pour rôle d’établir, de contrôler ou d’interrompre la communication entre locuteur et récepteur : c’est la fonction phatique du langage. Allô ! permet ainsi au locuteur d’entrer en communication avec son correspondant.
Bibliographie : • Encarta ; • www.synapse-fr.com ; • www.lepointdufle.net ; • ininfo.bloguez.com ; • http://www.etudes-litteraires.com • http://etudedelalangue.canalblog.com