110 likes | 228 Views
La poudrière du Moyen-Orient. Le Moyen-Orient : délimitation géographique.
E N D
Le Moyen-Orient : délimitation géographique Le Moyen-Orient est une expression d'origine anglo-saxonne qui désigne pour les Européens, les Américains et les Africains, une région comprise entre la rive Est de la Méditerranée et la ligne tracée par la frontière entre l‘Iran d'une part, le Pakistan et l‘Afghanistan d'autre part. Cette région se trouve essentiellement en Asie mais est parfois étendue à Afrique du Nord.
Des populations différentes sur des espaces diversement convoités Des populations différentes Le Moyen Orient est peuplé de 5 populations souvent hostiles les unes aux autres. arabe Iranien Turc Kurdes Israéliens Les Kurdes n’ont pas d’Etat, ils vivent à l’est de la Turquie , au nord de l’Irak et à l’Ouest de l’Iran. Des espaces diversement convoités La majeure partie du MO souffre du manque d’eau ce qui provoque des tensions. Cependant 2 facteurs en font un espace indispensable pour les PDEM : Les réserves pétrolifères ( ) 2/3 des réserves mondiales et les passages maritimes stratégiques(. )
Le poids du facteur religieux Le Moyen Orient est le berceau des 3 religions du Livre ( juive, chrétienne, musulmane). Il présente des lieux saints fondamentaux : Jérusalem , La Mecque et Médine. La religion musulmane y est majoritaire mais elle se partage entre sunnisme et chiisme (important en Irak et majoritaire en Iran). Depuis 1979, l’Iran est devenue une République islamique. Enfin, on assiste depuis les années 90 à un essor des mouvements islamistes qui fragilisent les Etats en place et rendent quasi impossible le maintien de groupes non musulmans.
Le sunnisme vient du mot "Sunna", c'est-à-dire la tradition du Prophète, qui comprend ses paroles, ses actes et ses pratiques. Ils considèrent que le Coran (la parole divine) n'a pas été créé et que l'univers et l'Histoire sont prédéterminés. Être sunnite revient davantage à perpétuer mimétiquement la tradition de Mahomet ; selon ce courant, le cycle de la prophétie s'est clos avec lui. Le chiisme pratique la méthode du Kalam (raisonnement déductif), qui insiste sur le raisonnement, l'argumentation, le libre arbitre et le caractère créé du Coran, à l'opposé du sunnisme. Les chiites croient en la liberté de la volonté individuelle. L'existence dépend de la présence d'un imam, vivant intercesseur entre le monde spirituel et temporel, entre Mahomet et les croyants. L'imam est doté, dans le cadre de l'exégèse du Coran de la "connaissance" et de "l'infaillibilité". Le Coran a un sens évident et un sens "caché" qu'il faut étudier, et que les imams sont chargés de transmettre aux fidèles les plus méritants. Cette importance accordée à l'imam n'a pas d'équivalent dans le sunnisme et explique l'organisation, la hiérarchisation et l'autorité du clergé chiite (par exemple, en Iran). Le chiisme attend et prépare l'arrivée du Mahdi, sorte de Messie qui "comblera la terre de justice et d'équité autant qu'elle est actuellement remplie d'injustice et de tyrannie". Cette attente, qui implique souvent chez les chiites un rejet de l'ordre actuel (hérité de la querelle de succession autour d'Ali et aggravé par les événements ultérieurs) et la préparation de l'arrivée du Mahdi, est un facteur de déstabilisation.
Des zones de conflits En 1979, la région est déstabilisée par la révolution islamique en Iran qui désormais se pose en ennemi des EU et de l’URSS et qui contribue à islamiser les conflits existants. De 1980 à 1988, un conflit éclate entre l’Iran et l’Ira de S.Hussein soutenu par les EU et les Occidentaux. En 1990, les EU sous couvert de l’ONU interviennent dans la 1° guerre du Golfe pour libérer le Koweit de l’invasion irakienne. L’Irak est battu mais S.Hussein se maintient au pouvoir. En 2003, l’Irak soupçonnée de fabriquer des armes nucléaires et de soutenir le terrorisme international est attaquée par une coalition menée par les EU. Le gouvernement de S.Hussein tombe mais l’Irak , occupée par la coalition occidentale, est en proie au chaos. Aux confins du MO, l’Afghanistan, le Pakistan, sont des zones à risque. Le conflit israélo-palestinien aggrave ces tensions qui, en retour contribuent à renforcer le conflit israélo-palestinien.
Une province de l’Empire ottoman Jusqu’en 1914, la Palestine était une région de l’empire ottoman. Ce dernier, fragilisé est convoité par les puissances occidentales et traversés par des mouvements d’indépendance.
Le partage de la Palestine La première guerre mondiale achève de désintégrer l’empire ottoman. Les Français et les Anglais se partagent le PO. Le Royaume Uni obtient un mandat sur la Palestine dont est exclue la Cisjordanie. Cet accommodement très « colonialiste » ne tient pas compte de deux éléments très importants: -Le nationalisme arabe qui s’est développé pendant la guerre et qui veut un Etat arabe. -Le nationalisme juif ( sionisme) qui a trouvé un appui quasi officiel par la déclaration Balfour de 1917 offrant un « foyer national juif » en Palestine.
La naissance d’Israël et le début du problème palestinien La seconde guerre mondiale voit le massacre de plus de 6 millions de Juifs originaires d’Europe. Beaucoup de survivants des camps nazis, poussés par les sionistes, rejoignent la Palestine. De 1945 à 1947, la Palestine britannique est troublée par des attentats menés par des organisations juives. En novembre 1947, l’ONU vote le plan de partage de la Palestine qui sera effectif après la fi du mandat britannique en août 1948. 2 Etats doivent voir le jour. Ce plan est refusé par les Arabes de Palestine et par les pays voisins. Le 14 mai 1948, le Conseil national juif proclame l’indépendance d’Israël. Le 15 mai , les pays arabes envahissent le nouvel Etat reconnu par l’URSS et les EU. La fin de la guerre en 1949 consacre la victoire d’Israël qui s’étend . Plus de 726 000 Palestiniens ont fui et se trouvent dans des camps de réfugiés dans les camps voisins.
Lors de la guerre des Six jours ( (-10 juin 1967), Israël pilonne les aviations syriennes et égyptiennes avant que ces 2 Etats ainsi que la Jordanie n’entrent en guerre. Israël annexe le Sinaï, le plateau du Golan, la Cisjordanie , l’Est de Jérusalem et la bande de Gaza. La colonisation de la Cisjordanie débute immédiatement. L’Onu , dans la résolution 242 demande le retrait des territoires occupés et un juste règlement du problème des réfugiés ce que n’admet pas les Palestiniens. En septembre 1970, l’armée jordanienne éradique les organisations palestiniennes sur son territoire. L’OLP est expulsée de Jordanie et trouve refuge au Liban come des milliers de Palestiniens.