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LA SITUATION EN TUNISIE. SITUATION DE CRISE : Une crise politique qui dure depuis plusieurs mois. CRISE POLITIQUE.
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LA SITUATION EN TUNISIE SITUATION DE CRISE : Une crise politique qui dure depuis plusieurs mois
CRISE POLITIQUE • Après l'assassinat de ChokriBelaïd, chef du mouvement d'opposition de gauche des Patriotes démocrates, le Premier ministre tunisien, HamadiJebali, a annoncé, mercredi 6 février, la formation d'un "gouvernement de compétences nationales sans appartenance politique."
CRISE POLITIQUE • HamadiJebali n'a pas fixé de calendrier de refonte du gouvernement et compte garder la tête de ce nouveau cabinet, qui devra être confirmé par l'Assemblée nationale constituante. • Il n'a pas non plus donné les noms des futurs ministres.
CRISE POLITIQUE : l’ANC • Le Conseil des sages critique le rendement de l'ANC. • La Première mission de l’ANC est l’élaboration d’une nouvelle constituante . • La deuxième mission DE l’ANC est l’élaboration d’une loi électorale.
CRISE POLITIQUE: Echec du gouvernemment • Dimanche, les ministres du Congrès Pour la République (CPR), le parti du président tunisien Moncef Marzouki, allaient démissionner lundi si l’Ennahda n'accepte pas le départ de deux de leurs principaux ministres (Justice et les affaires étrangères).
CRISE POLITIQUE:DES VIOLENCES INQUIETANTES • Tout semble partir de l'attaque par des islamistes, dimanche soir 10 juin, du palais Abdellia à La Marsa à Tunis, qui abrite une exposition artistique d'œuvres jugées blasphématoires. • L’attaque contre l’ambassade américaine le 14 septembre 2012
CRISE POLITIQUE:DES VIOLENCES INQUIETANTES • L’appel de certains immams aux meurtres. • Les événements de siliana,(début décembre) suite au nomination du gouverneur contesté par les habitants. • Attaque de l’UGTT – à Tunis, en marge de la commémoration du 60e anniversaire de l’assassinat du leader syndicaliste FarhatHached. La Ligue de protection de la révolution, une organisation proche des islamistes d’Ennahdha, était à l'origine. (le 4 décembre).
CRISE POLITIQUE:DES VIOLENCES INQUIETANTES • Le 4 décembre 2012, la LPR s’en prend à l’UGTT, le puissant syndicat tunisien, qu’elle veut «épurer». Lynchage en bonne et due forme de plusieurs syndicalistes – dont des membres du bureau exécutif – à Tunis, devant le siège historique de l’UGTT. Le syndicat a de suite appelé à la grève générale avant de se raviser.
CRISE POLITIQUE:DES VIOLENCES INQUIETANTES • Le 18 octobre 2012, à Tataouine (au sud de la Tunisie), premier grave dérapage : la LPR – autoproclamée «âme de la révolution», soutenue par le Congrès pour la République (CPR) et Ennahda – organise une marche dite de «l’assainissement» de la révolution. Objectif : «Se débarrasser des ennemis du peuple et de la révolution.» La manifestation dirigée essentiellement contre Nida Tounès s’est soldée par l’agression du coordinateur local de ce parti, Lotfi Nagued, mort par la suite.
CRISE POLITIQUE:DES: VIOLENCES INQUIETANTES • Des opposants attaqués et assiégés par des islamistes: • Attaque du congrès Nida tounes à Djerba NIDAA TOUNES à Djerba (oct. 2012)Le président du mouvement Nida Tounès, BéjiCaidEssebsi, a accusé, la Ligue de protection de la révolution, avec la complicité d’Ennahdha, d’avoir gâché le meeting de son parti, signalant que la police n’a pas assumé son devoir dans la protection du rassemblement.
CRISE POLITIQUE:DES VIOLENCES INQUIETANTES • Le parti Al Joumhouri (républicain) a par ailleurs été empêché de tenir un rassemblement vendredi à Kairouan par des militants rejetant l'alliance qu'il venait de sceller avec deux autres formations de l'opposition. Sa secrétaire générale Maya Jribi a affirmé que la réunion avait été perturbée par des militants de la Ligue de protection de la révolution, une sorte de milice soutenue par le mouvement Ennahda
CRISE POLITIQUE:DES VIOLENCES INQUIETANTES • La Ligue pour la protection de la révolution tunisienne (LPR) d’extraction islamiste est accusée notamment de vouloir mettre sous coupe réglée la société, d’installer un climat de terreur, de répandre la violence, la haine et de se substituer à l’Etat et à ses services d’ordre.
CRISE POLITIQUE:DES VIOLENCES INQUIETANTES • Au tableau de chasse de la LPR figurent également des journalistes et des médias accusés de nourrir la «contre-révolution». Le 29 décembre 2012, des journalistes du site Nawaat qui révéla l’implication de membres de la LPR dans une affaire de trafic d’armes et de projet d’assassinat de personnalités publiques font l’objet de menaces et d’intimidations.
CRISE POLITIQUE : Les salafistes • le phénomène salafiste – à la fois sa composante dite scientifique, forme d’islamisme plutôt quiétiste qui préconise l’immersion des fidèles dans les textes sacrés, et sa composante jihadiste, qui prône traditionnellement la résistance armée face aux forces non musulmanes – prend de l’ampleur depuis quelques temps.
CRISE POLITIQUE : Les salafistes • Premier phénomène bien réel, la présence accrue de militants salafistes dans les quartiers populaires les plus défavorisés. • Ils s’implantent au niveau local, palliant avant tout la faiblesse des services publics dans les zones délaissées. Par endroits, ils sont devenus des acteurs essentiels de la vie économique. Plusieurs donnent des cours de soutien scolaire et règlent des litiges de voisinage, des petits problèmes administratifs, voire des conflits conjugaux. Dans nombre de villages et agglomérations urbaines déshérités, ils s’insèrent dans l’économie informelle et souterraine.
CRISE POLITIQUE: Les salafistes • Plusieurs associations d’idéologie « salafiste » notamment « El amer bel maaroufouainahii alla elmonker » et « AnsarEchariaa » sont très actives dans les quartiers populaires et se substituent à la justice et à la police.
CRISE POLITIQUE : Les salafistes • la circulation d’armes, la porosité des frontières avec la Libye et l’Algérie ainsi que le retour éventuel des jihadistes au pays, risquent d’accentuer le péril. • Une ultime réalité, l’existence de groupuscules armés. Pour le moment, ils n’ont pas entrepris d’opération de grande envergure ; certains jihadistes quittent le pays pour la Syrie, le Mali ou l’Algérie où ils ont formé une partie importante des preneurs d’otages du site gazier d’In Amenas,
CRISE POLITIQUE : Les salafistes • Plusieurs centaines de salafistes ont attaqué des bars et des commerces à Jendouba, dans le nord-ouest de la Tunisie, où des affrontements les ont ensuite opposés aux forces de l'ordre. • Aujourd’hui ces salafistes protègent les centres commerciaux et les bâtiments publics dans les grandes villes, notamment à Bizerte.
CRISE POLITQUELe Conseil des sages • Le caractère institutionnel du conseil des sages ne constitue pas une menace à la légitimité et une alternative à l’ANC?