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Le réseau des IUT. Projet d ’ avenir des IUT. Tour de France Janvier – Février 2011. www.iut.fr. Plan. Historique … rapide Etat des lieux (fin 2010) Le contexte universitaire La situation des IUT des exemples concrets Toulouse, Bordeaux, Lorraine, Montpellier, Créteil, Strasbourg
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Le réseau des IUT Projet d’avenir des IUT Tour de France Janvier – Février 2011 www.iut.fr
Plan • Historique… rapide • Etat des lieux(fin 2010) • Le contexte universitaire • La situation des IUT • des exemples concrets Toulouse, Bordeaux, Lorraine, Montpellier, Créteil, Strasbourg • Le Projet • Les missions des IUT (Rappel Etats Généraux avril 2010) • La structuration institutionnelle du réseau des IUT • Le Débat • La démarche collective • Les questions
A l’origine • L’événement initial : la mise en œuvre de la LRU • Perte du fléchage des moyens (2008) • Les conséquences prévisibles : • Perte du caractère national du DUT • les moyens ne sont pas garantis • Perte de la responsabilité et de l’autonomie des IUT • La démarche du réseau IUT : • Construire une alternative pour conserver les conditions de la réussite : • Les formations technologiques doivent avoir des moyens spécifiques • Un cadrage national de l’attribution des moyens et un contrôle a postériori permanent doivent être mis en place. • Des moyens globaux doivent être attribués aux IUT
Comité de suivi Circulaire (Charte) Charte COM Sympa2 M9.3 Circulaire compl. M93 juillet 09 Mise en œuvre des compétences élargies sept 08 février- mars 09 déc 08 oct 10 nov 09 Les actions du réseau IUT • Impact sur les « outils » mis en place par le Ministère (de sept 2008 à oct 2010) • Le dialogue IUT-Université et sa régulation : le Contrat d’Objectifs et des Moyens standardet le Comité de suivi • Les moyens globaux et la responsabilisation des IUT : la Charte, les Circulaires, la M9.3. • Les moyens spécifiques : l’évolutiondeSYMPA (12)
Le contexte universitaire (1/2) • Politique ministérielle : la restructuration du paysage universitaire • Objectif : l’émergence d’une douzaine de grands pôles universitaires visibles à l’international par la recherche • Méthode : • Inciter au regroupement d’universités et donc à la métropolisation à l’échelle des régions (plan campus, initiatives d’excellence) • Rendre l’excellence de la recherche prioritaire (grand emprunt, labEx...) • Lesconséquences • Structurellement : • Certaines fusions d’universités (Strasbourg, Lorraine, Bordeaux, Marseille) mais pas partout… • Politiquement : • La recherche devient la priorité et, dans les faits, au détriment de la formation, à des degrés divers suivant les universités…
Le contexte universitaire (2/2) • Une réforme importante du cycle licence • Les réflexions en cours • Séparation du L et du M (Collège universitaire) • Découpage Bac -3 / Bac +3 pour les lycées • Une 1ère année commune à l’Université, suivi pour les étudiants les plus faibles d’un DUT en 2 ans Interview V.Pécresse
La situation des IUT • Des situations d’IUT très variées au sein de leuruniversité • Des IUT en vraies difficultés • baisse sensible des moyens, • pertes d’autonomie de gestion (BPI), • non prise en compte des IUT dans le projet de l’Université • Des IUT qui rencontrent des difficultés moins importantes • au prix de batailles au sein de leur université • Des IUT en bonne relation avec leur (président d’) université • Jusqu’à quand ? • Pour tous, la certitude que la situation peut changer en fonction des équipes de direction • Positivement ou négativement…. Évolution dotation comparée IUT / Universités
La situation des IUT • Des situations d’IUT très variées en fonction de la politique de site (PRES) • des IUT dans un contexte de PRES fusionnels • Avec les IUT concernés regroupés en collegium • Avec les IUT concernés potentiellement démantelés • des IUT dans un contexte de PRES fédéraux • Avec des IUT qui ne connaissent pas leur avenir • des IUT qui ne sont pas dans un contexte de PRES Position UNPIUT
La situation des IUT : des exemples Les IUT de : • Toulouse 3 • Lorraine • Aquitaine • Strasbourg • Montpellier 2 • Créteil • Lorient
Les IUT de Toulouse IIIIUT « A » et Tarbes • Les moyens • Tentative de réduction de 25% déjouée grâce à l’intervention du Ministère • Une situation de sous-encadrement très important • Les relations administratives • Difficiles. • Remise en cause de la responsabilité des IUT (GRH) • Le dialogue de gestion • Très difficile (quand il existe) • Les perspectives et l’évolution du contexte • Un PRES qui va devenir une université fédérale dont la gouvernance et les missions ne sont pas claires, quid des IUT de la Région ? • L’absence de perspective dans le cadre du projet d’Etablissement
Les IUT de Lorraine (situation globale) Epinal, Longwy, Metz, Moselle-Est, Nancy-Brabois, Nancy-Charlemagne, Saint-Dié, Thionville-Yutz • Etablissements : Metz – Nancy 1 (UHP) – Nancy 2 – INPL (sans IUT) • Contrat d'Objectifs et de Moyens • Signature COM 2009 : Metz et Nancy 2 • Blocage du COM 2009 par la Présidence UHP (négociation et signature COM 2010) • Budget 2011 (grande disparité selon site / université) • Augmentation : + 6% (UHP)ou maintien 2008 (Nancy2) ou +12.5% (Moselle) • Heures Comp : UHP impose 20% HComp à prendre sur TA • BPI : Hcomp en centre de dépenses • Emplois : dialogue raisonné UHP, tentative prélèvement poste Nancy 2 • Pilotage : Centralisation et tendances à court-circuiter Directeur et Services des composantes (fiche emploi, accès application Ministère emploi second Deg, évaluation formation, ...) • Dialogue laborieux mais convenable 13
Collegium des IUT de LorraineEpinal, Longwy, Metz, Moselle-Est, Nancy-Brabois, Nancy-Charlemagne, Saint-Dié, Thionville-Yutz • Idée de Collégium IUT lancée au T4 2009 en assemblée des directeurs de composantes et laboratoires au PRES orchestrée par les 4 Présidents : • Réaction assemblée : "volonté de préserver les privilèges des directeurs d'IUT !!", "création de forteresse des IUT" , .... • par contre, création d’un Collegium Ecoles d’Ingénieurs : "projet intéressant, .....“ • Existence à l'UHP d'une volonté de démantèlement des IUT pour conforter les UFR : approche de regroupement par filière • Séparation de départements de l'IUT • “Vente à la découpe" des IUT
Collegium des IUT de LorraineEpinal, Longwy, Metz, Moselle-Est, Nancy-Brabois, Nancy-Charlemagne, Saint-Dié, Thionville-Yutz • MAIS… Maintien de la cohésion des IUT en Lorraine : • Charte du Collegium des IUT de Lorraine signée le 4 Mai 2010 à Metz • Volonté de contribuer à la création de l'UdL avec des Ambitions affirmées : • Contractualisation unique des IUT avec l’UdL • Coordination, dynamisation et aménagement de la carte régionale des formations technologiques et professionnalisantes de niveau L en Lorraine • Gestion et développement de plateformes technologiques • Mutualisation et performance -> Création Grand Etablissement “UdL” prévu au 1er Janvier 2012
Les IUT de Bordeaux-Aquitaine • Mars 2007 : décret de création du PRES Université de Bordeaux • Projet retenu dans le cadre de l’opération Campus • Gouvernance tournante • Peu d’avancées • … et aucune rencontre avec les directeurs des IUT de Bordeaux • Décembre 2010 : décision de création de l’Université de Bordeaux • Réponse à la pression du MESR : nécessité d’une gouvernance forte pour répondre aux initiatives d’excellence (Grand Emprunt) • Fusion de tous les établissements bordelais (actée par les CA de 5 des 6 établissements) • Création d’un Grand Etablissement le 1er janvier 2014 • Contrat quinquennal unique 2011-2015 (vague A) pour 5 des 6 établissements bordelais • Support du contrat : « Projet stratégique commun : vers un nouveau modèle d’Université » • « Nouveau modèle d’Université » = 1 niveau « Licence/DUT » + 6 collegiums disciplinaires (M & D) et 1 collegium « Sciences de l’Ingénieur » en relation avec 3 départements Recherche on ne parle plus d’IUT mais de « formations d’IUT »
Les IUT de Bordeaux-Aquitaine Partie « gouvernance et pilotage » du « Projet stratégique commun : vers un nouveau modèle d’Université » : « … Les structures et les statuts retenus prendront en compte la nécessaire diversité organisationnelle permettant de répondre aux règles actuelles de fonctionnement de certains Instituts (IEP, IPB(*)), mais aussi aux spécificités liées à certains types de formation (formations d’ingénieur, formations de santé, formations d’IUT, formations d’IAE, etc.) … » 1er janvier 2014 = disparition des IUT à Bordeaux (*) IPB = Institut Polytechnique de Bordeaux = Écoles d’Ingénieurs
Les IUT de l’Université de Strasbourg Haguenau, Robert Schuman, Louis Pasteur Relations de confiance Université/IUT en cours de maturation Implication et écoute des IUT dans la mise en place de l’université Les relations administratives Difficiles mais en évolution Reconnaissance progressive de la responsabilité des IUT Le dialogue de gestion En voie de progrès Les perspectives et l’évolution du contexte Un collegium qui doit évoluer (comment ?) // Alsace Tech Universités d’Alsace et IUT de la Région ? Projet d’Etablissement en cours de construction, avec prise en compte des IUT au même titre que les autres composantes (ni plus, ni moins)
Les IUT de Montpellier 2Béziers, Montpellier-Sète, Nîmes Dialogue de gestion : réduit à sa plus simple expression : Une seule réunion « IUT – Université », début novembre, qui aboutit à un accord Accord remis en cause 15 jours plus tard par l’Université Résultats : Béziers : dotation conforme Montpellier-Sète : baisse de la dotation de l’université de 5% par rapport à 2010, et de 7% par rapport à l’accord de début novembre ( imputé sur les investissements) Nîmes : baisse de la dotation de l’université de 19 % par rapport à 2010 Les motions votées par les Conseils des 3 IUT sont ignorées par la présidence de l’Université Le Recteur, bien que saisi par les IUT, n’a pas réagi lors du vote du budget de l’Université. Une réunion est en cours d’organisation entre le Recteur, les IUT et la présidence de l’Université Des manquements par rapport à la directive M9-3 Un C.O.M. 2011 est annoncé Un « projet IDEX » qui éloigne les composantes de la gouvernance que ce soit dans le PRES 2 ou la FCS
Les IUT de l’Université Paris-Est Créteil Créteil-Vitry, Seine et Marne Sud Relations de confiance Université/IUT, implication et écoute des IUT dans la mise en place de l’université, forte participation des IUT dans la gouvernance. Les relations administratives Reconnaissance de la responsabilité des IUT dans le cadre de la politique de l’établissement, dialogue constant avec les services centraux. Moyens Respect total de la M93, budget en augmentation (dotation normée à l’étudiant, plan licence, TP=TD, référentiel, projets, etc.), responsabilisation sur les postes appliquée à toutes les composantes Le dialogue de gestion est permanent. En amont de la LRU, constat partagé, soutien constant aux projets. COM 2011 en cours de finalisation. Les perspectives et l’évolution du contexte Un collège des IUT est possible dans le PRES, participation (légère) des IUT pour l’Idex. Projet d’Etablissement, avec prise en compte des IUT au même titre que les autres composantes (ni plus, ni moins).
L’IUT de Lorient • Les moyens: • Maintien de la subvention de fonctionnement malgré une légère baisse des effectifs étudiants • mais augmentation des charges de fonctionnement et de personnels avec une non redistribution de la compensation reçue par l’UBS au titre du sous-encadrement • Nécessité d’augmenter de plus en plus les ressources propres • Les relations administratives: • Centralisation importante Augmentation des charges administratives, manque de transparence, tentative de remise en cause de la responsabilité des IUT,…. • Le dialogue de gestion: • Très difficile • Les perspectives et l’évolution du contexte: • - Engagement du président de soutenir l’IUT avec une pression forte sur la recherche, • - projet d’établissement en cours de construction avec l’IUT, • - projet de Contrats d’Objectifs et de Moyens: groupe de travail paritaire 21
Synthèse : le constat et les risques • L’autonomie de l’université oblige à prioriser les objectifs de chaque université avec une tendance générale à la centralisation; l’insertion professionnelle ainsi que le développement des IUT sont pris en compte à des degrés extrêmement variables. 2. Le plan campus ainsi que les initiatives d’excellence poussent à des réflexions de regroupement des acteurs de l’enseignement supérieur. Ces regroupements sont soutenus par les acteurs politiques et économiques. Ils induisent une métropolisation lourde de l’enseignement supérieur et surtout de la recherche. 3. Une tendance à constituer de grands pôles disciplinaires au niveau des sites induisant le découpage des IUT et donc leur perte totale d’identité. 4. Le fossé se creuse entre « IUT des villes » et « IUT des champs », tendance qui pourrait être alourdie par la notion de Pôle Universitaire de Proximité si elle n’était pas définie sur les métropoles
Synthèse : le constat et les risques • Si on voit clairement se dessiner des « Universités d’excellence » et leur mode de financement, on ne sait pas quel sera leur comportementvis-à-vis du cycle Licence et donc des IUT. Pour les autres, aucun modèle précis n’apparaît. • Le statut dérogatoire des IUT, même s’il demeure dans la Loi, n’est déjà plus appliqué sur le terrain et les multiples outils (charte, circulaire) mis en place par le ministère, n’ont pas permis jusqu’à présent de maintenir la dynamique performante antérieure. Les fonctionnements se dégradent inexorablement à des vitesses diverses selon les endroits. • Il n’existe plus de garantie nationale que les moyens alloués aux IUT permettront dorénavant d’appliquer les programmes pédagogiques nationaux, les rendant obsolètes de fait.
Le projet dans toutes ses dimensions Les missions et fondamentaux Le positionnement institutionnel
Comité de suivi Circulaire (Charte) Charte COM Sympa2 M9.3 Circulaire compl. M93 juillet 09 sept 08 février- mars 09 déc 08 oct 10 nov 09 Missions • Fin 2009, le réseau des IUT décide de construire un projet d’avenirpour définir la place des IUT dans les Universités de demain… • Démarche : • sept-oct 2009 : tour des Régions • Oct-déc 2009 : débats régionaux • Mai 2010 : Etats Généraux Projet d’avenir
Les fondamentaux Les IUT, une filière universitaire, Les IUT, porteursau sein des universités, de la voie technologique du grade de Licence, Desdiplômes définis nationalement, Un statut de composante dérogatoire, Unréseau national.
Positionnement institutionnel des IUT Mission confiée par les assemblées générales de l’UNPIUT et de l’ADIUT des 10 et 17 décembre 2010 à leurs bureaux respectifs Construire un projet « alternatif » de nouveau positionnement « institutionnel » des IUT définissant la mission d’une structure nationale en capacité de fédérer et garantir la cohérence du réseau • précisant le niveau local / régional • IUTs insérés dans les établissements (pas de changement) • IUTs insérés dans des établissements associés à une fédération régionale des IUT (agence régionale) • IUT autonomes • laissant ouvert au débat • l’organisation locale / régionale • l’autonomie sur le plan local
Quelle est la nature de la réforme ? Créer une structure nationaledotée d'une personnalité morale qui aurait deux grandes missions : en tant que «Agence de moyens», chargée de répartir les moyens des IUT et ainsi permettre d' « avoir une visibilité nationale sur les moyens de la filière technologique à l'université, ce qui n'est plus possible aujourd'hui », • en tant que « Agence d’accréditation », chargée de « labelliser les IUT » ce qui permettrait de « garantir le maintien du système national IUT », et ce, quel que soit le statut : • « IUT composante interne d'une université », • « Regroupement d'IUTs au sein d'un PRES, d'un grand établissement ou d'une université fédérale, etc. » • « IUT autonome à côté d’une université », Le choix serait laissé à chaque IUT.
Un projet à débattre dans les IUT Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche Agence de moyens et de labellisation des IUT Fondation nationale pour la technologie Grand établissement Université IUT labellisé IUT R labellisé IUT site 1 IUT site 2 IUTR labellisé UFR, collegiums IUT labellisé UFR IUT site 1 IUT site 2
Chronologie • Janvier-Février 2011 • Organisation des rencontres en régions ADIUT-UNPIUT-IUT
Chronologie • Mars-Avril 2011 Assemblée générale en IUT, Travail de réflexion en ARIUT, Prise de position des conseils d'IUT • Mai-Juin 2011 Conclusion à l’Assemblée Générale annuelle de l’ADIUT de REIMS (18 Mai), puis à celle de l’UNPIUT de BORDEAUX (17 Juin) .
Débat Il semble nécessaire de structurer le débat dans la journée autour de 4 points : • L’agence nationale de moyens • La labellisation • Le lien à la recherche • La fédération d’IUT sur un site régional pertinent 1
Débat • L’agence nationale de moyens • Pilotée par qui ? Quel rôle ? Quelles masses financières gérées (moyens humains, moyens financiers,…) • Survie d’un réseau avec une disparité de statut • La labellisation • Qui ? Comment ? Quels critères ? Quid en cas de non labellisation ? • Le lien à la recherche • Les carrières de tous les personnels 1
Débat • Indépendamment de l’agence nationale, la fédération d’IUT sur un site régional pertinent, • 1 seul IUT avec des IUT sites • 1 IUT fédéral (quelles missions ?, quel contour ?) • quelle organisation pour un IUT Régional ? - place dans le nouveau contexte universitaire (grand établissement, PRES, COLLEGIUM) • Obligation ou non de fédérer les IUT au niveau régional ? Sur les diapos suivantes, vous avez à disposition si nécessaire un récapitulatif de réactions officielles de divers acteurs (avec bouton d’action « accès à la diapo concernée » en version diaporama)
Répartition des réponses de 67 IUT par secteurs Le constat et le ressenti sur le terrain
la Ministre et la licence Interview dans Le Monde 12/01/2011 Journaliste : Vous avez évoqué la création de "pôles universitaires de proximité", est-ce une transformation des petites universités en collèges universitaires ? V. Pécresse : Non ! Je ne parlais pas des universités actuelles, mais de leurs "antennes" déconcentrées dans les villes moyennes. IUT, BTS, classes prépa doivent se rapprocher et nous devons offrir de vrais services aux étudiants. Journaliste : A quoi ressemblera donc votre "licence idéale" en 2012 ?V. Pécresse : Depuis que je suis ministre, je travaille sur la licence. Dans un premier temps, j'ai laissé les acteurs agir seuls dans le cadre du plan de réussite. Désormais, nous devons généraliser ce qui se fait de bien dans les universités. Nous allons ouvrir une concertation pour définir un référentiel national de la licence, rédiger un nouvel arrêté l'encadrant au niveau national. Je souhaite que toutes les licences offrent des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être.Il faut que la qualité de l'offre soit plus homogène. Sait-on aujourd'hui que les horaires offerts en licence s'échelonnent de 250 à 500 heures d'une université à l'autre ? Pourquoi ne pas décider d'offrir partout un minimum de 400 heures de cours par an ? Je veux aussi que la future licence mène plus facilement à l'emploi. C'est la raison pour laquelle les partenaires sociaux doivent venir discuter avec les universitaires. On peut réfléchir ensemble. Qu'est-ce qui nous empêche de proposer à des professionnels, à des salariés seniors qui en ont envie de venir jouer un rôle d'expert auprès des jeunes ?
Annexes DIAPOS DISPONIBLES SELON BESOIN avec boutons d’action insérés dans les diapositives précédentes et retour à la diapo d’origine dans la diapo à l’affichage
Débat Quelques positions de différents acteurs : • UnPIUT • Valérie Pécresse • MEDEF • CGPME • SGEN – CFDT • SNESUP - FSU • SNPREES-FO • SNPTES – UNSA • AI - UNSA • CPU …
Position de Mme la Ministre V. Pécresse La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a déclaré qu'il n'y avait "pas d'avenir pour les IUT en dehors des universités" et que son ministère "travaillait en permanence" à la "réconciliation" entre IUT et universités (17 décembre 2010).
Position des Syndicats patronaux : MEDEF MEDEF : Situation dans les Instituts Universitaires de Technologie (17 décembre 2010) le MEDEF rappelle son engagement en faveur des IUT et des formations technologiques et professionalisantes qui y sont dispensées, au sein des universités, et qui répondent aux attentes des entreprises, et en particulier des PME. Il considère que l’avenir des IUT ne peut être qu’au sein des universités, dans le cadre de la loi sur les Libertés et Responsabilités des Universités (LRU). Très attaché à la gouvernance des IUT, à laquelle participent de nombreux responsables d'entreprises. Il demande que les moyens des IUT soient assurés à un niveau leur permettant de maintenir la qualité des formations dispensées (c'est-à-dire a minima au niveau global antérieur aux dispositions de la loi LRU), Ces moyens doivent faire l'objet d'un dialogue de gestion constructif et responsable entre chaque IUT et chaque Université dans le cadre d'un contrat d'objectifs et de moyens (COM). Il appartient au Ministère et aux Recteurs de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire respecter les textes en vigueur (article 33 de la loi de 1984, loi LRU, circulaires budgétaires) et de veiller à ce que ce dialogue de gestion soit réalisé dans de bonnes conditions. Ne pouvant soutenir un projet qui serait mené en-dehors des universités, le MEDEF demande qu’une rencontre soit organisée rapidement entre les différentes parties prenantes, afin d'élaborer, avec et autour des IUT, un projet accordant à la filière technologique la place qu'elle mérite au sein de l'université
Position des Syndicats patronaux : CGPME La position de la CGPME dans le débat autour de l’avenir des IUT La CGPME a toujours soutenu les IUT, modèle pour des études supérieures courtes, orientés vers l’insertion professionnelle, en particulier au sein des PME La CGPME a toujours considéré que l’IUT pouvait être un modèle de professionnalisation des études supérieures au sein de l’université : un programme pédagogique national, qui fonde l’unité du diplôme et l’identification des différentes spécialités, des méthodes pédagogiques partagées sur l’ensemble du territoire, pour un coût par étudiant comparable aux autres formations universitaires, Les IUT doivent avoir au sein de l’université la place légitime qui est la leur, dans le cadre de la loi LRU et des priorités définies par chaque université, mais dans le respect des conditions de réussite qui sont les leurs et qui ont fait leurs preuves. La CGPME est favorable à la mise en place des moyens nécessaires permettant de sécuriser le contenu et la valeur des formations dispensées par les universités, dont les structures existantes, en particulier la CCNIUT et les CPNIUT, aux travaux desquels la CGPME participe activement, contribuent à la nécessaire coordination. La CGPME encourage le Ministère à faire respecter par l’ensemble des universités les dispositions légales et règlementaires en vigueur, en particulier celles qui permettent aux IUT de poursuivre leur mission.
Position des Syndicats patronaux : CGPME (suite) La CGPME considère toutefois que des initiatives unilatérales locales, qu’elles émanent de directeurs ou de présidents, sont à bannir, comme contreproductives, voire même dangereuses ; elles peuvent en particulier n’être que le reflet de conflits locaux d’intérêts, voire de revendications à caractère syndical, dont le débat actuel servirait de prétexte. De telles solutions, dont on comprend qu’elles sont la résultante d’une analyse très critique des évolutions actuelles, ne pourraient que compromettre la mise en œuvre de la loi LRU, dont on attend en particulier qu’elle contribue à une meilleure professionnalisation de l’ensemble des diplômés de l’Enseignement Supérieur. La CGPME considère en particulier que toute solution doit résulter d’une concertation nationale entre la représentation des Conseils d’IUT, représentée par l’UNPIUT, le Ministère, les conseils d’université et la Conférence des Présidents d’Université, et non d’un affrontement stérile. La CGPME demande qu’une analyse précise de la situation des IUT dans chaque université puisse être menée sous la responsabilité des Présidents, sur la base d’indicateurs objectifs, afin de mettre en évidence l’étendue réelle des dérives dénoncées par l’UNPIUT. Elle est favorable dans ce cadre à la nomination d’un médiateur indépendant qui pourrait valider l’état des lieux réalisé.
Position des Syndicats : SGEN - CFDT L'avenir des IUT doit se construire dans l'université Nous sommes conscients des difficultés des IUT à se situer dans le paysage actuel (AEF n°142039), mais toute solution hors de l'université est inacceptable Le syndicaliste voudrait que le gouvernement aille « plus loin » que la récente circulaire de la Dgesip (AEF n°139557). C'est une nouvelle illustration du renoncement de ce gouvernement à tout pilotage : il renvoie systématiquement à l'autonomie des universités, mais autonomie n'est pas indépendance ! Le ministère doit donner l'impulsion et favoriser une mise en commun des bonnes pratiques
Position des Syndicats : SNESUP-FSU Il s'agit d'une stratégie de fuite particulièrement dangereuse pour le réseau IUT Sortir de l'université serait se couper de tout ce qui fait la richesse de l'université, à savoir la diversité des formations mais aussi la proximité avec la recherche. Par ailleurs, les solutions envisagées dans ce projet étant très différentes d'un territoire à l'autre (fusion, collegium, restructuration…), il existe un vrai risque d'apparition d'IUT à deux vitesses. Sans compter que cela rendra le réseau IUT totalement illisible ! Deuxièmement, il faudrait que la sortie de l'université s'accompagne d'une dotation effectivement versée aux IUT. Or ça ne marche pas comme ça ! Enfin, j'ai une question : avec qui ce projet a-t-il été concerté ? Les organisations syndicales représentatives des personnels des IUT n'ont absolument pas été consultées. Et les personnels sont extrêmement inquiets
Position des Syndicats : SNPREES-FO • « Nouvelle Licence » de la Ministre : le SNPREES-FO demande • le maintien de toutes les formations existantes (IUT, STS, classes préparatoires, Ecoles d’ingénieurs, classes préparatoires et Grandes Ecoles) • le maintien de l’enseignement de toutes les disciplines • le rétablissement des contenus académiques, mis à mal par le « plan licence » • La Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a annoncé le 26 octobre, « la mise en place d’un premier cycle universitaire fondamental qui réunirait les classes préparatoires, les classes de BTS, les IUT, les licences, jusqu’à la licence professionnelle ». • (Perrenoud P. (2000)., in AQPC Réussir au collégial. Actes du Colloque de l'association de pédagogie collégiale, Montréal.). • Le Cabinet a reçu le SNPREES-FO le 16 décembre, et a annoncé l’ouverture de réunions dès janvier 2011 sur une « nouvelle licence ». • Un rapport de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée Nationale vient d’être publié, sur le thème : • « Rapprochement entre les universités et les grandes écoles ». Selon ce rapport, le LMD et la LRU ne suffisent pas, il faut encore « aller plus loin »… • - dans la casse des statuts des personnels fonctionnaires d’Etat • - dans la remise en cause de la laïcité et du monopole d’Etat de la collation des grades • - dans l’intégration au LMD de tous les diplômes, notamment BTS, DUT, Ingénieur, etc., ce qui signifie leur disparition (comme en Allemagne où le diplôme d’ingénieur vient d’être supprimé). • - dans l’existence même des établissements1. • Une analyse de ce rapport se trouve sur le site du SNPREES-FO http://www.snpreesfo.fr • - Le SNPREES-FO, qui avait été auditionné, constate que les conclusions de ce rapport sont contradictoires à ses revendications. Il demande que la Ministre n’en tienne pas compte. • - Le SNPREES-FO défend les missions fondamentales des Universités : enseignement et recherche. Cela nécessite que dès la licence le contenu académique soit rétabli là où il a été affaibli par le « plan Licence ». • - Le SNPREES-FO défend la formation professionnelle qui prépare à des diplômes nationaux de l'enseignement technologique et professionnels reconnus dans des conventions collectives nationales et les statuts. Cela nécessite que soient respectées les instances nationales où représentants du patronat, des Confédérations de salariés, de l’Etat et des enseignants donnent un avis sur la création, l'actualisation ou la suppression de ces diplômes • Le SNPREES-FO participera à la concertation sur la base de ses revendications : • - pour les licences universitaires, rétablissement des contenus académiques mis à mal par le « plan licence » • - maintien des Sections de Techniciens Supérieurs, des Classes Préparatoires dans leur forme actuelle avec leurs postes, refus de leur intégration dans les Universités, maintien des IUT dans les Universités • - maintien des diplômes DUT, BTS, Ingénieurs • - maintien des Commissions Pédagogiques Nationales et Commission Consultative Nationale des DUT, des Commissions Professionnelles Consultative des BTS et de la Commission des Titres d’Ingénieur • - maintien de la formation au DUT dans les IUT ; une éventuelle « Licence Universitaire de Technologie » ne peut qu’être enseignée dans les IUT, sur la base de programmes définis par les CPN. • - garantie de moyens de fonctionnement et de postes (fléchage) pour les IUT et pour les Ecoles d’Ingénieurs internes aux Universités, création des postes statutaires nécessaires. • Le SNPREES-FO appelle les personnels à établir dès la rentrée leurs revendications qu’il défendra avec la FNEC FP-FO lors de ces négociations et portera lors des élections. • Montreuil, le 17 décembre 2010