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Leçons apprises : tirer partie du secteur privé. COMMENT INVESTIR EFFICACEMENT DANS L'AGRICULTURE EN AFRIQUE Séminaire régional de l'Afrique de l'Ouest à l'intention des parlementaires. Présenté par Grahame Dixie, chef du service de l'agro-industrie , Banque mondiale Octobre 2012.
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Leçons apprises : tirer partie du secteur privé COMMENT INVESTIR EFFICACEMENT DANS L'AGRICULTURE EN AFRIQUE Séminaire régional de l'Afrique de l'Ouest à l'intention des parlementaires Présenté par Grahame Dixie, chef du service de l'agro-industrie, Banque mondiale Octobre 2012
Conseils à l'intention des décideurs : Investissements dans l'agro-industrie À faire À éviter Offrir plus d'incitations aux investisseurs étrangers qu'aux locaux. Faire des méga transactions foncières, Faire plusieurs paris sur le même nouveau modèle d'entreprise, Permettre aux gens d'avoir des terres sans faire des investissements productifs Transgresser la règlementation foncière existante • Faire un choix éclairé pour le type d'investissement dans l'agro-industrie • Être plus exigeant concernant les investisseurs, le modèle d'entreprise, l'entreprise, • Avoir un processus, examiner systématiquement les investissements, • Encourager d'autres solutions aux investissements à grande échelle, • Soutenir les pionniers , mais pas à une grande échelle, • Avoir un plan B en cas d'échec,
Feuille de route • Échanges • Conséquences imprévues • Intérêts du secteur publics opposés à ceux du secteur privé • Quelles sont les leçons apprises? • Que nous enseigne l'histoire? • Qu'est-ce que cela signifie aujourd'hui? • Quelques réflexions à propos de “ce qu'il faut faire” et “ce qu'il faut éviter ”
Équilibrer trois questions compensatoires : Les échanges seront pris en compte, les investissements seront nécessaires Terre Prix Pauvreté rurale Durabilité Investissements Prix des produitsalimentaires pour les pauvres des zones urbaines
Scénario 1 : Opinion publique négative = les meilleurs investisseurs vont ailleurs et sont remplacés par des investisseurs douteux Meilleurs investisseurs Investisseurs douteux
Scénario 2 : Axer exclusivement les efforts sur le secteur agricole à petite échelle Secteur agricole à petite échelle existant Investisseurs douteux Meilleurs investisseurs
Scénario 3 : Meilleurs investisseurs et meilleurs modèles d'entreprises - qui augmentent le flux de trésorerie dans les économies rurales avec un minimum de dommage Investisseurs douteux Meilleurs investisseurs Secteur agricole à petite échelle existant
Équilibre des priorités :Biens publics opposés aux biens privés et vice versa Spéculation sur les actifs Grande exploitation agricole Niveau général des intérêts des investisseurs privés Niveau possible des conflits, de l'effondrement de l'ordre social Domaine de base Opération de transformation Opération des petits planteurs
Les preuves qualitatives issues des récents investissements '+' sont les emplois, l'accès aux infrastructuresdans le domaine des marchés, transfert de technologie/ compétences. ‘-’sont les terres, l'environnement, consultation insuffisante, le règlement des différends et lorsque le projet échoue
Impact contrasté des investissements agricoles Qu'est-ce qui est mauvais? Lorsqu'il peut être justifié Les investisseurs légitimes dans le domaine agricole avec une expérience, Les questions de l’achat des terres en dehors du droit foncier, Les investisseurs appliquent les principes et la bonne foi, Tentatives d'innovations importantes, Création de fermes pilotes pour soutenir les opérations de transformation, principales ctivites agricoles utilisant les petits planteurs Les investisseurs créent la masse critique, améliorent les normes, ouvrent de nouveaux débouchés commerciaux • Lorsqu'on transgresse la loi, • Les ressources utilisées excèdent les accords • Le droit foncier coutumier n'est pas respecté • Bien obtenu pour reconnaissance • L'échelle n'est pas adaptée à l'agriculture raisonnée • Des technologies qui n'ont pas encore fait leur preuve sont introduites à grande échelle - risque de perte : perte,
Même si les projets ont légèrement enregistré moins de succès en Afrique qu’en Asie – la plus grande différence était dans les revenus importants générés (seulement 15% de réussite et 15% de réussite modérée), et le fait qu’en définitive la plupart des investissements (70%) ont généré des avantages économiques à long terme Investissements africains contre investissements asiatiques
Investir dans de nouvelles entreprises comporte beaucoup plus de risques qu’investir dans des compagnies agro-industrielles existantes. Les ‘‘investissements de redressement’’ pourraient en définitive aboutir à une entreprise durable qui génère des avantages économiques, mais financièrement, les risques sont élevés. % de l’impact sur le développement: réussite & réussite moyenne % de la viabilité financière: réussite & réussite moyenne
Les domaines exploités par les petits planteurs ont fourni le modèle d’entreprise le plus réussi – mais pour une gamme limitée de cultures industrielles (palmier à huile, canne à sucre, thé, hévéaculture) quand ils sont bâtis sur le modèle habituel des grandes fermes, suivis par la transformation. Les véritables programmes d’aide aux petits planteurs étaient généralement aussi réussi que la production des grandes fermes. % de la viabilité financière: réussite & réussite moyenne % de l’impact sur le développement: réussite & réussite moyenne
Résumé des leçons apprises • Le secteur privé prend d’énormes risques financiers quand il investit, en particulier dans le secteur agro-industriel. Seulement 1/3 des investissements génèrent des taux internes de rentabilité-TIR (+12%) moyens ou intéressants et juste un peu plus de la moitié sont financièrement viables • Les risques sont réduits quand on investit (a) dans des compagnies agro-industrielles établies plutôt que dans de nouvelles entreprises (b) dans des modèles d’entreprise bien conçus, • Si on doit intégrer les petits planteurs dans le modèle d’entreprise, la meilleure façon de le faire est après avoir fait la production initiale et résolu les risques de marché • L’investisseur initial pourrait perdre de l’argent, toutefois après les ressources supplémentaires et la nouvelle propriété, généralement (≈ 70%) les entreprises deviennent viables, • Un peu comme les capitaux à risque, de temps en temps les investissements génèrent des avantages économiques énormes et constants (par exemple, les petits planteurs de thé au Kenya et de palmier à huile en Asie de l’Est), • Historiquement, peu d’investissements dans les denrées agricoles de base pour les marchés locaux,
Ce que tout cela pourrait signifier pour les décideurs • Les investissements dans les entreprises agro-industrielles existantes sont très salutaires, • Quand/si les investissements existants échouent – les mécanismes nécessaires pour éviter les pertes: situations de perte, par exemple, faire appel à de nouveaux investisseurs • Les exploitations des grandes fermes comportent plus de risques que beaucoup d’alternatives, c’est-à-dire les bonnes opérations de transformation, les programmes d’aide aux domaines, • Les petits planteurs et les propriétaires des domaines peuvent bien travailler, mais historiquement pour une gamme limitée de cultures industrielles, • De temps en temps, les investissements privés créent (i) de nouvelles industries (ii) ouvrent de nouveaux marchés, (iii) introduisent les nouvelles technologies/entreprises et (iv) se chargent des risques initiaux pour les acquéreurs ultérieurs. • Les investissements destinés aux petits planteurs et aux programmes d’aide aux domaines pour la production des denrées alimentaires ont un bilan médiocre – principalement à travers la vente parallèle. • Si des institutions financières professionnelles ont des difficultés à identifier des projets voués à l’échec depuis le départ, comment les gouvernements hôtes peuvent-ils examiner minutieusement les projets d’investissements dans l’agro-industrie? • Les changements survenus dans les cours des denrées agricoles de base incitent le secteur privé à investir dans la production des denrées alimentaires
Conseils destinés aux décideurs: investissements dans l’agro-industrie À faire À éviter Offrir plus d’incitations aux investisseurs étrangers qu’aux locaux, Faire des mégatransactions foncières, Faire plusieurs paris sur le même nouveau modèle d’entreprise, Permettre aux gens d’avoir des terres sans faire d’investissements productifs, Transgresser les règlementations foncières existantes • Sachez quel type de projet vous désirez, • Soyez plus sélectif par rapport à l’investisseur, au modèle de gestion, à l’entreprise, • Mettre en place un processus, examiner systématiquement les investissements • Encourager d’autres solutions aux gros investissements fonciers, • Soutenir les pionniers, mais pas à grande échelle, • Avoir un plan B en cas d’échec,
Et si vous avez... Merci d’écouter
L’investissement dans l’agriculture n’est pas pour les personnes naïves, présomptueuses ou inexpérimentées – les erreurs sont courantes & chères, et les résultats sont formulés de façon significative par les buts et l’attitude des financiers Présomptueux + systèmes internes inefficaces Évaluation rigoureuse, efficacité commerciale & approche prudente S’engager dans la voie d’un programme de développement plus efficace
Les causes de l’échec des projets en Afrique et en Asie étaient généralement les mêmes au niveau du ‘‘Concept imparfait’’ et de la ‘‘Mauvaise gestion’’. La plus grande différence était le taux élevé de ‘‘Malchance’’ en Afrique, en particulier par rapport aux politiques des gouvernements et aux troubles sociaux.
Une analyse de 30 projets montre que la situation sur le terrain présente d’énormes contrastes entre les projets. Les ‘+’ sont les emplois, l’infrastructure sociale, l’accès aux marchés, et quelques transferts de technologies/compétences. Les ‘-’ sont les questions liées au foncier, à l’environnement, à la consultation inappropriée, et l’impact négatif quand les projets échouent