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Politique nationale et le développement de l’Ouest .
E N D
À la fin des années 1870, le Canadas'étend de la Colombie-britannique, à l 'ouest, jusqu'à la Nouvelle-Écosse à l'est.Il n'existe pas de moyen de communication rapide entre les provinces, l'économie est en crise et plusieurs sont attirés vers les États-Unis.
Au moment où Macdonald revient au pouvoir en 1878, il entreprend des mesures dans le but de resserrer les liens de l'union économique et politique. Ces mesures sont reconnues sous le nom de politique nationale.
La politique nationale concerne le commerce extérieur, la construction ferroviaire et la mise en valeur de l'Ouest. Cette politique se continue sous le gouvernement de WilfredLaurier et produira un effet considérable sur le développement du Canada.
Macdonald blâme la concurrence américaine pour la crise économique dans le pays. Les produits manufacturiers canadiens font compétition avec les produitsaméricains qui coûtent moins chers.
C'est ainsi que les produits américains sont fortement taxés afin de protéger et développer les industriescanadiennes. Les produits américains seront plus chers.
Afin que la stratégie de la politique réussisse, les marchandises devaient être rapidement acheminées partout dans le pays. Il fallait développer un réseau decommunication efficace à l'échelle nationale.
Les matières premières de l'Ouest devaient être en mesure de se rendent à l'Est pour être transformées à l 'usine. Le projet de construction du chemin de fertranscontinental devient nécessaire sur le plan commercial.
En 1880, des hommes d'affaires créent une compagnie ferroviaire nommée le Canadien Pacifique(Canadian Pacific Railway). Le gouvernement va investir des sommes importantes dans le projet et concède de vastes étendues de terres.
La compagnie n'a pas besoin de payer de tarifs, de taxes fédérales et provinciales. Le 7 novembre 1885, le grand rêve ferroviaire est réalisé et on pose le dernier rail du chemin de fer Canadien Pacifique (la plus longue ligne de chemin de fer au monde.
Le projet a coûté 63 500 000$ et concédé 10, 4 millionsd'hectare de terres et prêté 35 000 000$ à la compagnie. Enfin, toutes les parties du Canada sont reliées par le moyen de transport le plus rapide et efficace qui soit à l'époque.
Plusieurs immigrants chinois sont engagés pour construire sur cette ligne ferroviaire. Les conditions ne sont pas bonnes. Ils font les tâches les plus dangereuses comme mettre du nitro pour défaire du terrain.
Plus tard, le gouvernement Laurier entreprend de donner des subventions à d'autres compagnies ferroviaires, le Canadien nord et le Grand Tronc Pacifique et national Transcontinental.
Macdonald et Laurier mettent de l’avant une vigoureuse politique de recrutement d’immigrants en Europe en vue de peupler l’Ouest.
C'est par millions que les gens quittent leur pays d'origine. L'affux d'immigrants résulte en partie des mauvaisesconditions dans certains pays: persécutions religieuses et misère et des bonnesconditions au Canada.
Le Canada leur offre la liberté religieuses, la propriété terrienne dans les Prairies et les perspectives d'un secteuragricole en pleine croissance.
Le gouvernement est à la recherche d'un type d'immigrant: personne capable de s'intégrer à la société canadienne et de s'adapter aux conditions de l 'agriculture dans les Prairies.
Entre 1900 et 1914, le pays attire de trois millions d'immigrants, ce qui représente une augmentation de 50%. La population du pays passe de 5 370 000 à 7 206 000 habitants.
C'est dans les Prairies que la population augmente le plus. La population du Manitoba double et celle des territoires jusqu'à la Colombie-Britannique quintuple. L'éplosion démographique mène à la création de deux nouvellesprovinces: Alberta etSaskatchewan.
Entre 1901 et 1911, la population des Prairies passe de 419 000 à 1 328 000 habitants. Les nouveaux arrivants ont un profil ethnique diversifié ce qui change le caractère dualiste du pays.
Le plus grand nombre d'immigrants provient de la Grande-Bretagne(52,6%) et des États-Unis(19,1%), des payseuropéens(25,5%)-- Scandinavie, Pologne, Italie, l’Allemagne, Ukraine, Russie) et asiatiques(2,8%)--Chine, Japon, Inde).
La vie dans les Prairies s'apparentait davantage à un cauchemar qu'à un beau rêve. La « ferme » qu'ils découvraient se composait le plus souvent d'une prairievierge, d'un piquet d'arpentage et d'un essaim de moustiques.
Une fois la terre cultivée, les récoltes abondantes promises dans les dépliants publicitaires étaient parfois dévorées par les insectes, ruinées par le givre ou ratatinées par la sécheresse.