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2. HISTORIQUE. 1999: Embauche d?un m?decin coordonnateur2003-2004:-Embauche d'une nouvelle coordonnatrice-Mise en place de l'unit? d'addictologie au CH Emile Roux => Amplification du travail d'animation du r?seau addictologie-Fin 2004 :d?part de la coordonnatriceFin 2004-ao?t 2006: le r?sea
E N D
1. 3 juillet 2007 1 RESAAD 43 REseau de SAnté ADdictions Haute-Loire
Centre hospitalier Emile Roux
12 Bd Dr Chantemesse
43012 Le Puy en Velay
Tel: 04-71-04-38-34
2. 2 HISTORIQUE 1999: Embauche d‘un médecin coordonnateur
2003-2004:
-Embauche d’une nouvelle coordonnatrice
-Mise en place de l’unité d’addictologie au CH Emile Roux
=> Amplification du travail d’animation du réseau addictologie
-Fin 2004 :départ de la coordonnatrice
Fin 2004-août 2006: le réseau n’a pas d’activité
Depuis août 2006: Embauche d’une nouvelle coordonnatrice
Missions:
-Développer ,structurer et organiser le réseau
-Mise en œuvre du plan départemental de prévention, de réduction
et de traitement des addictions en Haute-Loire
3. 3 Aujourd’hui, RESAAD 43 c’est: Une association Loi 1901
16 administrateurs
1 coordonnatrice administrative
marieline.bertuit@ch-lepuy.fr
1 bureau au CH Emile Roux(soutien logistique)
1 site Internet
http://resaad43.prn-addictions.org
4. 4 LES ADMINSITRATEURS (1) Président:Mr Fabien DREYFUSS
Vice président: Mr Jean-Louis MIRAMAND
Vice présidente: Mme Angèle SIMONET
Trésorier: Mr Mohamed GHAREB
Vice trésorier: Dr Roland CHAREYRON
Secrétaire: Mr Richard WEISSBROD
Vice secrétaire: Mme Martine HOCQUET
5. 5 LES ADMINSITRATEURS (2) Mme BETHERY, infirmière libérale
Mr BRUN, AD-PEP 43, Allo Ecoute Ado
Mr DOMAS, directeur CHRS Trait d’Union (Brioude)
Dr GERARD, médecin hospitalier
Mr HABOUZIT, directeur CHRS Tremplin (Le Puy)
Mme LAURENT, infirmière, CCAS Monsitrol
Mr MEYRONEINC, usager
Mme NOUVET-CELLE, infirmière scolaire et présidente de l’association Addicto Sucs
Mme PELISSIER , pharmacien en officine
6. 6 OBJECTIFS (extrait des statuts) Favoriser l’accès à des soins diversifiés et adaptés aux personnes ayant des conduites addictives (repérage précoce, prévention, éducation du patient, soins).
Contribuer à l’organisation de la prise en charge pluridisciplinaire des personnes ayant des conduites addictives.
Contribuer à l’élaboration des outils de coordination pour une prise en charge globale (médico psychosociale)
Favoriser le développement de toute démarche en santé publique: prévention, formation, recherche, évaluation, communication.
7. 7 Objectif principal 2007 =>Dépôt d’un dossier de demande de subvention auprès de l’ARH et de l’URCAM
Dossier FIQCS: Fonds d’Intervention
pour la Qualité et la Coordination des Soins
Date de dépôt: septembre
8. 8 Objectifs 2008-2009-2010 (1) Organiser et coordonner les soins autour du patient
Améliorer l’accès aux soins/faciliter l’orientation des patients
Assurer le repérage précoce des usages problématiques d’alcool (RPIB)
Assurer le suivi des patients et la continuité des soins
Organiser des formations pluridisciplinaires
Organiser des formations validantes dans le cadre de la FMC et de FPC
EPP pour les MG
Coordonner les actions de prévention
Promouvoir le réseau
9. 9 Objectifs 2008-2009-2010 (2) Décloisonner la prise en charge
Améliorer le partage de l’information
Indemnisation des actes non nomenclaturés (prestations dérogatoires)
Évaluation du coût des actions du réseau et son fonctionnement
Évaluer la satisfaction des patients et des professionnels
Évaluer l’atteinte des objectifs
Évaluer l’impact sur les patients et sur les professionnels
10. 10 Une équipe à constituer…. Un coordonnateur administratif
Un coordonnateur médical
Une secrétaire comptable
11. 11
Dr Antoine GERARD
Unité d’addictologie
Centre Hospitalier Emile Roux
Le Puy en Velay
12. 12 Représentations sociales contradictoires :
Fête, liberté, jeunesse
Insécurité, drogue, délinquance
Attention aux a priori culturels ou moraux
Diversité des usages… à considérer avant de proposer une prise en charge selon 3 axes :
Evaluation
Interrogation partagée… stratégies possibles
Changements proposés… alliance thérapeutique
13. 13 EVALUER : Estimer les modalités d’usage Outils pour préciser l’intensité d’un usage
Interrogation systématique sur la consommation : Quand ? Comment ? Combien ?
Tests généraux ou spécifiques / produits
ADOSPA
CAST
ALAC
14. 14 Les comportements de consommation de substances psychoactives
15. 15 Les comportements de consommation de substances psychoactives
16. 16 Les comportements de consommation de substances psychoactives
17. 17 Questionnaire ADOSPA Dépistage précoce des usages nocifs de l’alcool et d’autres substances addictives, comme le cannabis ou le tabac.
Durée de passation de moins de 5 minutes
Validation en langue française en 2002.
Un score supérieur ou égal à 2 évoque un usage nocif.
18. 18 ADOSPA A Êtes-vous déjà monté(e) dans un véhicule (AUTO, moto, scooter) conduit par quelqu’un (vous y compris) qui avait bu ou qui était défoncé ?
D Utilisez-vous de l’alcool ou d’autres drogues pour vous DÉTENDRE, vous sentir mieux ou tenir le coup ?
O Vous est-il déjà arrivé d’OUBLIER ce que vous avez fait sous l’emprise de l’alcool ou d’autres drogues ?
S Consommez-vous de l’alcool et d’autres drogues quand vous êtes SEUL(E) ?
P Avez-vous déjà eu des PROBLÈMES en consommant de l’alcool ou d’autres drogues ?
A Vos AMIS ou votre famille ou vous ont-ils déjà dit que vous deviez réduire votre consommation de boissons alcoolisées ou d’autres drogues ?
19. 19 EVALUER : Prendre en compte la qualité des relations aux entourages (Adultes et Pairs) Profonde rupture avec les entourages adultes (jeunes en échec scolaire, enfants placés, ATCD fugues, marginalisation et délinquance) : accompagnement pluridisciplinaire
Usagers dont l’usage de cannabis conflictualise la relation avec l’entourage familial et éducatif.
Bonne intégration dans une écologie de vie, expérience de plaisir devient habitude nocive peu adaptée à nouvelle vie, demande d’aide à arrêter.
20. 20 Facteurs pouvant favoriser la consommation régulière Rôle majeur des Facteurs familiaux
Consommation du produit (alcoolisme ou toxicomanie, rejet ou acceptation…)
Fonctionnement familial (divorces, séparations, mauvaise qualité des relations parents / enfants, conflits, événements vitaux)
« Usage de cannabis : compensation au manque de compétence dans la gestion du stress »
21. 21 Facteurs de risque Individuels : (et indicateurs de Gravité) Tempérament : présence de traits de personnalité
Niveau élevé de recherche de sensations, de nouveautés, faible évitement du danger
Faible estime de soi, autodépréciation,
Timidité, réactions émotionnelles excessives
Présence d’une comorbidité psychiatrique
Trouble de la personnalité (antisociale, limite, abandonnique)
Troubles de l’humeur (dépression, trouble bipolaire)
Événements de vie traumatique
Rôle majeur des problèmes scolaires
22. 22 EVALUER : les soubassements psychopathologiques des usages Classiquement : usage rattaché au processus d’autonomisation (pas d’adulte repère, ado se tourne vers des pairs, aspect convivial de l’usage)
Adolescence : Peurs et angoisses s’expriment par un passage à l’acte plus que par la parole. Usage de cannabis se développe. Expérience festive… dépendance.
Cannabis solution face à souffrance. « quand je ne fume pas j’explose »
Manifestations prodromiques d’un épisode schizophrénique… usage quotidien de cannabis
23. 23 EVALUER : Adaptation de la conduite à tenir En fonction des réponses à 3 questions :
De quel usage s’agit-il ? Occasionnel, à risque, nocif, dépendance
Dans quel lien à ses environnements évolue-t-il ? Rupture, conflit éducatif, demande autonome
De quelles problématiques d’usage s’agit-il ? préadolescence, dépressivité, personnalités psychiatriques…
=> Implication de la famille, info sur la santé et les effets des conduites, écoute, orientation psy
24. 24 Mettre en question l’expérience d’usage Aider les environnements à se positionner
Faire valider des postures adultes différenciées
Parents « vous lui direz que c’est interdit »… réaction à recevoir comme légitime mais ne pas la conforter non plus.
Objectif : favoriser une expression constructive qui ne fera pas obstacle à la rencontre avec l’usager
Travail de décalage : affirmer la place spécifique que l’on va occuper.
Accompagner l’actualisation de la fonction éducative
Débattre des interdits, des règles à poser, rechercher le regard que portent les parents sur l’ado, les relations,…
Alliance thérapeutique avec les adultes
25. 25 Mettre en question l’expérience d’usage Initier une évaluation partagée de l’expérience d’usage
Intéresser l’ado aux liens entre expérimentation / usage maîtrisé et perte de contrôle
Alliance thérapeutique : aider l’ado à donner du sens à son expérience d’usage.
Approche motivationnelle ++ (balance décisionnelle…)
Thèmes : le produit, l’argent, les modalités d’achat, visibilité des conduites d’usage, situations d’usage, connaissance des effets de sa consommation…
But : confronter l’usager à sa capacité à faire exister des limites à ses consommations.
26. 26 Proposer des aides au changement Selon la situation clinique, l’évaluation et la dynamisation de l’expérience peuvent être suffisantes :
Parents mobilisés dans leurs ressources, soutenus dans leurs compétences éducatives : plus aptes à accompagner l’ado.
Ado : ouverture qu’il peut trouver sur une expérience d’usage qu’il subissait sera ressentie comme un soulagement.
Parfois nécessaire d’aller plus loin…
27. 27 Proposer des aides au changement Techniques cognitivo-comportementales
Approches d’inspiration familiale
Thérapies d’inspiration analytiques et thérapies bifocales (2 thérapeutes)
Prise en charge des pathologies psychiatriques
Approches corporelles
28. 28 Conclusion La conduite à tenir se résume en 3 points :
Evaluer l’usage de cannabis : connaître le type d’usage, identifier les ressources et les risques de l’entourage. Etape indispensable
Remettre en discussion l’expérience d’usage. Equilibre qui peut faire illusion. Mettre en question cet équilibre.
Proposer des aides : pour soulager ce qui est ressenti comme une perte, l’adolescent a besoin d’une aide. (TCC, médicaments…)
La recherche d’une alliance thérapeutique forte demeure l’objectif essentiel pour la réussite de la conduite à tenir.
29. 29 TABAC : 2 Objectifs pour tous Augmenter le nombre de tentatives d’arrêt
Augmenter le taux de réussite
30. 30 Patient non désireux de s’arrêter Conseil minimal, répété
Feed back
Dissonance (balance décisionnelle)
Réduction de consommation
31. 31 Favoriser la décision Motivation(s)
+ Facteur(s) déclenchant(s)
+ Maturation et expériences
+ Liberté de décision
________________________
= Prise de décision
32. 32 Patient demandeur d’une aide Evaluation de la motivation
Evaluation de la dépendance
Histoire du tabagisme (arrêts antérieurs)
Comportements associés
Contexte psychologique
Evaluation de l’imprégnation tabagique
33. 33 Evaluation et traitement de la dépendance au tabac Dépendance physique
Nicotine
Dépendance comportementale
Habitudes, rites, gestuel
Dépendance psychologique
Plaisir, anxiété, socialisation
34. 34 Short Tabac Test Combien de cigarettes fumez-vous ?
10 ou moins 0
11 à 20 1
21 à 30 2
31 ou plus 3
Dans quel délai après le réveil fumez-vous votre première cigarette ?
Moins de 5 mn 3
6 à 30 mn 2
31 à 60 mn 1
Après 60 mn 0
35. 35 TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX => Traitement substitutif à la nicotine
Premier traitement efficace de l’aide à l’arrêt du tabac
Le plus évalué
36. 36 Effets indésirables Pas d’accidents cardiovasculaires même chez des patients atteints de maladies coronariennes, d’artérite, d’hypertension artérielle (niveau de preuve I)
Timbres : Peu d’effets secondaires (cutanés, hyperonirisme et troubles du sommeil possibles avec les timbres de 24h)
Substitution orale : irritation locale, hoquet, brûlure gastrique, décollement prothèse dentaire…
Inhaleur : irritation locale, toux, rhinite
37. 37 Surdosage Bouche pâteuse, céphalées, nausées, diarrhée, palpitations, insomnie…
38. 38 Cinétique de la nicotine
39. 39 Difficultés d'adaptation initiale de la posologie Initialement donner le plus grand timbre si 20 cig ou plus et Fagerström 5 ou plus. Ce dosage pourra être revu à la hausse, en cas de symptômes de manque.
Proposer une adaptation de dose au plus tard J7.
40. 40 Durée de la substitution nicotinique Schéma traditionnel :
2-3 mois à dose décroissante
toutes les 4 semaines (pas de prescription longue sans suivi).
Schéma modifié selon circonstances :
• Parfois raccourci : aucun symptôme de sevrage malgré un oubli.
• Souvent doit être prolongé au delà de 3 mois :
- Réapparition de la pulsion,
- Anxiété (soucis),
- Tentation : environnement.
41. 41 Toutefois, les résultats demeurent modestes(10 – 25 % à un an)
42. 42 Comment améliorer les résultats ? Accompagnement du fumeur ?
Forme galénique ?
Posologie ?
Association de différentes formes galéniques ?
Association avec d’autres traitements du sevrage tabagique ?
Durée de prescription ?
Accroître la rapidité de libération ?
43. 43 Chlorhydrate de bupropion (Zyban LP®) Inhibiteur sélectif de la recapture neuronale de la noradrénaline et de la dopamine
Posologie : 1 cp pdt 6j puis 2 cp en 2 prises espacées d'au moins 8 h
Durée totale du traitement : 7 à 9 semaines
Arrêt du tabac au cours de la 2ème semaine
44. 44 F Chlorhydrate de bupropion (Zyban LP®) CI : - ATCD de crises convulsives ou prédisposition aux crises convulsives
- Abus d'alcool ou de drogues au cours de l'année écoulée
- ATCD d'anorexie ou de boulimie,
- Grossesse, allaitement
- Maladie sévère instable
- Psychose, tb bipolaire, dépression majeure, Prise de médicaments psychoactifs
45. 45 Plus récent CHAMPIX (tartrate de varénicline) (2007)
46. 46 Effets indésirables :
Nausées (tt : primperan)
Troubles du sommeil (rêves anormaux, insomnie)
Céphalées
Somnolence, sensations vertigineuses
Modification de l’appétit
47. 47 TRAITEMENTS NON MEDICAMENTEUX Thérapies cognitives et comportementales
Aide à la motivation, Travail sur l'ambivalence,
Gestion du stress, Mise en place de stratégies,
Contrôle des stimuli associés, Prévention de la
rechute …
(Grade A)
48. 48 Les techniques de thérapie cognitivo-comportementales Objectif : l’apprentissage de stratégies permettant de faire face aux situations à haut risque, aux envies de fumer, et éventuellement à un faux pas.
La connaissance puis la maîtrise de ces stratégies ont pour effet d’augmenter la confiance que le sujet a en ses capacités à atteindre son objectif.
Les thérapies cognitivo-comportementales multiplient par 2 le taux d’abstinence tabagique 6 mois après l’arrêt.
49. 49 La dépendance comportementale (1) 3 taches
Identifier et décrire les moments où il y a envie ou prise d’une cigarette
Comprendre s’il s’agit d’un besoin de détente, d’un automatisme gestuel, d’un rite, etc...
Aider le fumeur à trouver, s’il le juge nécessaire, une alternative
50. 50 La dépendance comportementale (2)
51. 51 La dépendance psychologique (1) ou les services rendus par la cigarette
52. 52 La dépendance psychologique (2) Aider le fumeur à trouver :
une récompense / plaisir
une activité qu’il aime et qui le détend, …
une autre façon de gérer un mal être
53. 53 Conclusion Prise en compte des différentes dépendances (physique, comportementale et psychologique)
Motivation et liberté
Stratégie adaptée (gestion des envies, des pensées, plan d’urgence)
Suivi régulier
54. 54
55. 55 Les origines du PRN Depuis 1989, une association nationale de médecins généralistes libéraux mobilisés autour de la prise en charge des conduites addictives :
? organisation d’un colloque annuel
? création de réseaux toxicomanie sur l’ensemble du territoire national
? participation à la réflexion et à l’organisation de la prise en charge, en médecine de ville, des traitements de substitution
? création d’un Pôle Ressource National, en septembre 2004
56. 56 Les objectifs du PRN : un pôle d’expertise
Renforcer l’implication et les compétences des médecins généralistes dans la prise en charge des addictions
Valoriser l’existant
Soutenir les pratiques en réseau
Être une interface entre la médecine de ville et les autres acteurs du dispositif
57. 57 Les services du PRN
58. 58 Un constat Une place avancée des médecins généralistes
59. 59 L’évolution de la prise en charge des conduites de consommation de cannabis
32 % des MG prennent actuellement en charge des patients pour une consommation problématique de cannabis
3 patients reçus dans les 15 derniers jours
Raisons de l’absence de prise en charge
77% des MG déclarent ne pas avoir de demande de la part de leurs patients
16 % orientent directement le patient
60. 60 Les évolutions de l’organisation du système de santé
61. 61 Le renforcement de l’activité de soin préventif de la médecine de générale
62. 62 L’outil CD-ROM Cannabis« identifier, accompagner, intervenir » Outil d’aide à la consultation, fruit d’un travail collectif
Des repères
? pour aborder les consommations de cannabis,
? pour évaluer leur sévérité
? pour organiser leur prise en charge
Réalisation de tests d’évaluation de consommation
Recherche de coordonnées de structures de prise en charge
« Bloc note »
Accès à des documents d’information pour le patient
Bibliographie en ligne pour accéder aux documents de référence
Accessible gratuitement par téléchargement sur le site du PRN
http://www.prn-addictions.com/pro/page24108.asp