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Situation des peuples autochtones. 3 aspects. Identité, langue, éducation ,culture. Terres, territoires, accès aux ressources. Indicateurs du Développement Humain. Identité, langue, éducation, culture. 1 / Racisme, discrimination 2 / Impact de la disparition des langues
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Situation des peuples autochtones 3 aspects Identité, langue, éducation ,culture Terres, territoires, accès aux ressources Indicateurs du Développement Humain
Identité, langue, éducation, culture 1 / Racisme, discrimination 2 / Impact de la disparition des langues 3 / Non respect des droits de citoyenneté 4 / Actions des actions missionnaires évangélistes 5 / Impact du tourisme de masse 6 / Non respect des sites sacrés 7 / Exploitation du travail des enfants 8 / Appropriation des savoirs traditionnels, bio piraterie 9 / Discrimination contre les femmes 10 / Enlèvements d’enfants, pensionnats
Racisme et discrimination En dépit des situations diversifiées de chaque communauté autochtone, un constat général s’est dégagé à l’occasion de la Conférence de Durban (novembre 2001) • Discrimination dans l'accès à l’éducation, les services de santé, la justice, l’emploi public. les peuples autochtones constituent un des groupes de population qui ont subi et subissent encore le plus les effets conjugués de la discrimination raciale reposant sur la soi-disant supériorité de certaines races, leur donnant le droit de maintenir autorité et pouvoir, le plus souvent par la force, sur les autres groupes de population » « Le racisme a été traditionnellement un drapeau servant à justifier les activités d'expansion, de conquête, de colonisation et de domination, et il a marché main dans la main avec l'intolérance, l'injustice et la violence. »Rigoberta Menchú Tum, dirigeante autochtone du Guatemala et prix Nobel de la paix
Disparition des langues autochtones Près de 90 pour cent des langues du monde vont sans doute disparaître avant la fin du siècle si la tendance actuelle se confirme sans qu’on n’y fasse rien. Sur les quelque 6 000 langues recensées dans le monde, près de 5 000 sont parlées par les peuples autochtones. D’après l’UNESCO, quelques 600 langues ont disparu au cours du siècle dernier, et ces disparitions continuent au rythme d’une langue tous les quinze jours.
Disparition des langues autochtones • Langue nationale : la langue de la nation ou du peuple, c’est à dire reconnue comme langue nationale, par les États. La langue nationale est ainsi l’élément primordial constitutif de l’identité nationale • Langue officielle: langue utilisée dans les instances de décisions gouvernementales, dans l'éducation, le domaine juridique etc En Espagne : le catalan est la langue officielle seulement du pays catalan, le basque est la langue officielle du pays basque seulement Langue amazigh: langue nationale et officielle au Maroc langue nationale en Algérie Langues kanak Action de soutien aux 8 aires linguistiques kanak (Accords de Nouméa) Article 14 DDPA « Les peuples autochtones ont le droit d’établir et de contrôler leurs propres systèmes et établissements scolaires où l’enseignement est dispensé dans leur propre langue de manière adaptées à leurs méthodes culturelles d’enseignement et d’apprentissage »
Droits de citoyenneté La citoyenneté est le fait pour une personne, pour une famille ou pour un groupe, d'être reconnu comme membre d'un État et d'avoir le droit de participer à sa vie politique. La communauté des citoyens forme la Nation. On distingue 3 étapes de la citoyenneté : la citoyenneté civile correspondant aux libertés fondamentales : liberté d’expression, égalité devant la justice, droit de propriété ; la citoyenneté politique fondée sur la participation politique : droit d’association, droit de vote, droit d’information la citoyenneté sociale résultant de la création de droits socio-économiques :droit à la santé, à la protection contre le chômage, droits syndicaux. Plus de 95 % de la population pygmée du Cameroun ne voteront pas lors des élections du 23 juin 2002, faute de cartes d'identité. Ils n'ont ni argent, ni actes de naissance pour se faire délivrer les pièces nécessaires.
Action des missionnaires évangélistes Summer Institute of Linguistics une organisation non gouvernementale de confession chrétienneévangélique, dont le but principal est l'étude, le développement, la documentation des langues dites « minoritaires » et la traduction de la Bible. Dans les années 1970-80, l'organisation a été accusée d'être colonialiste et anti – autochtone par CONFENAIE, confédération des nationalités autochtones de l'Amazonie. On dit qu'elle a contribué à la destruction des cultures autochtones En 1975, trente anthropologues ont signé la plainte de Pátzcuaro qui disait que le SIL était un outil de l'impérialisme américain. En 1979 et 1986, les missionnaires évangélistes américains des New Tribes Mission encouragèrent l’organisation de ‘chasses à l’homme’ au cours desquelles de nombreux Totobiegosode furent forcés de sortir de la forêt. Plusieurs Ayoreo moururent au cours de ces affrontements et par la suite d’autres succombèrent aux maladies
Impact du tourisme de masse 1960 : 69 millions ,1991 : 450 millions ,2001 : 700 millions ,2010 : 1 milliard , 2020 : 1,5 milliard Source : Tourism 2000 vision OMT Concepts Tourisme solidaire : « untype de tourisme dont les fondements sont l’implication des populations locales dans les différentes phases du projet touristique, le respect de la personne, des cultures et de la nature et une répartition plus équitable des ressources générées » Tourisme équitable : « un ensemble d’activités et de services, proposé par des opérateurs touristiques à des voyageurs responsables, et élaboré par les communautés d’accueil autochtones (ou tout au moins en grande partie avec elles) ; ces communautés participent de façon prépondérante à l’évolution de la définition de ces activités (possibilité de les modifier, de les réorienter, de les arrêter). » Écotourisme : « un moyen de contribuer à des projets de protection de l’environnement et d’offrir des incitations économiques à la protection des écosystèmes et de leur biodiversité ». Les peuples autochtones n’ont pas seulement un droit sur leur territoire, ils ont aussi le droit de décider de ce qui s’y passe. Quand le tourisme est organisé dans leur communauté, ils devraient toujours être consultés en premier et, s’ils le souhaitent, être impliqués dans la préparation et le déroulement des circuits. Les bénéfices devraient être partagés suivant des accords préalablement négociés, comme n'importe quelle concession d’exploitation des ressources de leurs terres. L’ethno - tourisme peut constituer un moyen d’existence pour des peuples confrontés à la question de leur survie matérielle et culturelle, mais à la condition qu’ils en soient les instigateurs et non les figurants
Non respect des sites sacrés De nombreux conflits juridico-politiques concernent la préservation de sites naturels considérés comme sacrés par les peuples autochtones. Peuvent être cités parmi les victoires remportées par les peuples autochtones : La reconnaissance en 1970 de droits exclusifs auxtaos pueblos sur le lac bleu au Nouveau Mexique La restitution en 1975 de Uluru (Ayers rock) en Australie, a ses propriétaires d’origine la tribu anangu a condition que le site reste ouvert aux touristes .La Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones reconnaît que « les peuples autochtones ont le droit de conserver et de renforcer leur relation spirituelle particulière avec les terres, territoires, régions côtières et autres ressources qu'ils possèdent ou occupent traditionnellement et qu'ils détiennent une responsabilité vis-à-vis des générations futures à cet égard » Exemple: Tataa, Tahiti, Polynésie française
Travail des enfants • Guide de l'OIT pour lutter contre le travail des enfants chez les peuples indigènes et tribaux • Une série de cas et d'exemples tirés de part le monde indique que: Les enfants autochtones sont affectés disproportionnément par un taux élevé du travail des enfants : • le travail des enfants autochtones prédomine encore dans les régions rurales mais est aussi en hausse dans les région urbaines ; • les enfants des ménages dirigés par une femme ainsi que les orphelins sont les plus vulnérables ; • les enfants autochtones travaillent aussi bien dans le secteur formel qu'informel, mais la tendance est qu'ils sont de plus en plus nombreux dans le secteur informel où ils travaillent habituellement pendant de très longues heures et sont souvent payés en nature (nourriture) seulement ; • les enfants autochtones constituent un pourcentage de plus en plus élevé de la main d'œuvre migrante qui travaille dans des plantations ou dans d'autres formes d'agricultures commerciales ; • dans certains pays, les enfants autochtones sont exposés aux risques de recrutement comme soldat dans des conflits armés
Discrimination envers les femmes • Les femmes autochtones sont confrontées à une triple discrimination : • celle qu’elles subissent en raison de leur pauvreté, • celle qui est réservée aux peuples autochtones • celle dont elles sont victimes en tant que femmes. • Très souvent exploitées par la société comme main-d'œuvre bon marché et/ou objets sexuels, elles sont aussi particulièrement exposées en cas de conflit violent. • Même au sein de leur propre communauté et malgré leurs fonctions essentielles de reproduction et de production, de gardiennes des traditions et de soutien familial, elles ne peuvent échapper à la discrimination et leur rôle n’est pas toujours reconnu ; ceci étant le résultat, souvent, de l’influence de la culture non autochtone et machiste qui les entoure.
Enlèvements d’enfants En Australie: les générations volées L'expression « Générations volées » (Stolen Generations ou Stolen Children), utilisée parfois au singulier (Génération volée ou Stolen Generation), désigne les enfants d'Aborigènes australiens et d'indigènes du Détroit de Torres enlevés de force à leurs parents par le gouvernement australien depuis 1869 jusqu'en 1969 environ. Ces enfants étaient le plus souvent des métisses de mère aborigène et de père blanc. Ils furent placés dans des orphelinats, des internats, ou bien confiés à des missions chrétiennes ou à des familles d'accueil blanches. Ces actes sont reconnus par la majorité de la classe politique australienne comme l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire du pays, mais suscitent néanmoins débats et controverses encore aujourd'hui Au Canada: les pensionnats indiens Au cours du siècle dernier, environ 150 000 enfants (Métis, Inuits et membres des Premières Nations), âgés de 5 à 16 ans, ont été arrachés à leur famille et envoyés dans des pensionnats fédéraux de 1879 à 1996. Plusieurs d'entre eux ont été victimes de sévices et d'agressions sexuelles, en plus d'avoir été privés de leur culture et de leur langue. De ce nombre, environ 80 000 sont encore vivants. Quelque 135 pensionnats indiens ont été ouverts par le gouvernement au fil des années Ces pensionnats étaient administrés, selon les endroits, par les Églises anglicane, catholique, presbytérienne, baptiste ou unie. Leur objectif était l'assimilation accélérée des Indiens.