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LE NOYAU ATOMIQUE LA RADIOACTIVITE NOTIONS DE BASE SUR SES APPLICATIONS EN MEDECINE ET SES RISQUES . 1. LE NOYAU ATOMIQUE . - Taille par rapport à l’atome : r atome 10 -10 m r noyau 10 -15 m - Constituants du noyau : nucléons. p + = charge +, masse = 1,673 10 -27 kg
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LE NOYAU ATOMIQUE LA RADIOACTIVITENOTIONS DE BASE SUR SES APPLICATIONS EN MEDECINE ET SES RISQUES
- Taille par rapport à l’atome : r atome 10-10 m • r noyau 10-15 m • - Constituants du noyau : nucléons. • p+ = charge +, masse = 1,673 10-27 kg • nombre : Z, (= nombre d’e- de l’atome) • n = charge = 0, masse = 1,675 10-27 kg • nombre : N • nucléide : A = N + Z • (A : nombre de masse, Z : numéro atomique) • rayon du noyau proportionnel à A1/3 • notation du nucléide A(Z)X(N) exemple : 23592U143
Nucléides isotopes : même Z • 31H2 • 21H1 :0,015 % abondance isotopique identique pour tous les échantillons naturels d’un élément. • 11H0 :99,985 % • - naturels, Z nucléides naturels = 1 à 92 (U) sauf 43 (Tc) et 61 (Pm) • La plupart sont stables, certain sont instables, encore présents sur terre • . soit parce qu’ils ont été formés lors de la création de l’univers comme • 23290Th, 23892U ou 23592U qui mettent des milliards d’années à se désintégrer, ou qu’ils sont produits lors de leur désintégration • . soit parce qu’ils sont créés en permanence par interaction des rayons cosmiques avec les gaz de l’atmosphère comme 31H ou 146C. • - artificiels, tous instables, créés par réaction nucléaire (bombardement)
Nucléides isobares = même A • Exemple isobare de A = 60 • 6026 Fe34 6030 Zn30 • 6027 Co336029 Cu31 • 6029 Ni32 stable • Exemple isobare de A = 135 • 13552 Te83 • 13553 I82 • 13554 Xe81 13558 Ce77 • 13555 Cs80 13557 La78 • 13556 Ba79 stable
Nucléides isotones = même N exemple ici N = 14 • 2410 Ne142511 Na142612 Mg 14 2713 Al 142814 Si14 ... • Nucléides isomères = même A, Z, N • énergie interne différente • 142 keV 99mTc • 0 99Tc
Masse du noyau, E de cohésion. Généralement Mnucléide Z Mproton + (A - Z)Mneutron DM = Z Mproton + (A - Z) Mneutron - Mnucléide El = DM C2 énergie de liaison. Forces de cohésion qui diminuent très vite quand r augmente.
Unités pratiques : - énergie : eV (keV, MeV) ; 1 eV = 1,6 10-19 J - masse : unité de masse atomique l u = 1/12 masse 126 C Masse atomique molaire : 12 g d ’où 1 u = 112.10-3 = 1,66.10-27 kg 12 N 1 u = 931,5 MeV / C2
Masse des constituants de l’atome. u MeV / C2 n 1,00866 939,573 p 1,00727 938,279 e 5,486 10-4 0,511
Nombres magiques : N = 2, 8, 20, 28, 50, 82, 126, ? Z = 2, 8, 20, 28, 50, 82, ? modèle en couches du noyau atomique Nombres d’isotopes stables : Z = 20 N = 20, 22, 23, 26, 28 Z = 50 N = 62, 64 à 70, 72, 74, 76 N = 20 Z = 16 à 20 N = 50 Z = 36 à 40, 42
Nucléides lourds • - Fission • - Emission • AZX A-4 Z-2Y + 42He++ particule avec Ec • Particules Ec 4 - 10 MeV. • Parcours dans l’eau 0,03 mm. • Danger : ingestion, inhalation. • Application médicale : radiothérapie de contact. • Y peut être instable : « familles » radioactives.
Nucléides avec excès de neutrons : • transformation isobarique b- • 10n 11p + 0-1e- + • AZX A Z+1Y + 0-1e- + • Le spectre en énergie de la particule b- est continu, des énergies faibles jusqu’à un maximum : il y a partage de la DE entre l’électron et un antineutrino. • Parcours dans l’eau : quelques millimètres. • Danger : ingestion mais aussi contamination externe • Application médicale : radiothérapie interne (131 I, 90 Y …) • Y peut être instable (radioactif a ou b-) ou excité (Y*), donnant alors lieu à une transformation isomérique.
Nucléides avec excès de protons. Transformation p n • - émission b+ • 11p 10n + 01e+ +00 spectre b+ continu, partage de DE - 1,02 MeV. • donc DE 1,02 MeV pour que la transformation soit possible. • Lorsque le b+ a perdu son énergie cinétique, il se dématérialise • 01e+ + 0-1e- 2 00 Deux photons de dématérialisation E = 511 keV • Les 2 photons de dématérialisation sont antiparallèles. • AZX AZ-1Y + 00 + 01e+ (polyénergétique) + 2 00 (monoénergétiques) • Parcours dans l’eau des b+ : quelques millimètres. • Danger : contamination externe et interne par b+ mais aussi irradiation externe par les photons de dématérialisation. • Application médicale : TEP
hn • - Capture électronique (généralement couche K) : possible sans seuil de DE • 11p + 0-1e- 10n + 00 • AZX AZ-1Y +00 • Emission de photons X de fluorescence du fait de la vacance électronique (cf fig.). • Ehn= EK - EL = (EK - EM) + (EM - EL)... • et/ou d’électrons Auger (fig. du bas). • Applications médicales : • Photons X parfois utilisables pour imagerie, le plus souvent pour comptage radioimmunologie … • Electrons Auger pour radiothérapie au niveau cellulaire car parcours dans l’eau très court (ordre du µm). e-
Un nucléide peut-il se désintégrer selon les 3 modes isobariques ? OUI, pour certaines valeurs paires de A, il y a alors deux valeurs de l. • Exemple isobare de A = 106 • 10643 Tc63 • 10644 Ru62 10650 Sn56 • 10645 Rh61 10647 Ag59 10649 In57 • 10646 Pd6010648 Cd58 • stable stable • 10647 Ag59 a Z et N impairs, il n’est pas stable, alors que les deux nucléides voisins dont Z et N sont pairs sont stables. Il peut se désintégrer selon les 3 modes isobariques : b- vers 106Cd, b+ ou CE vers 106Pd.
Transformation isomérique (TI). • TI X* X* • X X • - Emission de photons gammas, simple, en parallèle ou en cascade. • AZX* AZX + 0og spectre monoénergétique ou de raies • Parcours dans l’eau : pouvant atteindre plusieurs cm voire m. • Danger : irradiation externe et aussi interne (mais moins que les particules chargées à énergie égale) • Application médicale : scintigraphie
- Conversion interne : DE confiée à un électron du cortège. Intervient concurremment à l’émission gamma hn e- Suivie de : - émission de photons X de fluorescence - ou émission d’électrons Auger
Quantitativement : Chaque noyau d’un radionucléide donné a une probabilité par unité de temps de se désintégrer, sa « constante radioactive », inverse d’un temps et que l’on note , caractéristique du radionucléide. • Parmi N(t) atomes du radionucléide, le nombre dN de ceux qui se désintègrent pendant un court intervalle de temps dt vaut : • dN = - N(t) dt N(t) = N0e- t où N0 est le nombre d’atomes à t = 0 • La période radioactive T : t = T pour N = N0 / 2 => T = ln 2 / • L’activité : Nombre de noyaux du radionucléide qui se désintègrent par unité de temps: A = dN / dt , A en Bq = 1 désintégration par seconde. • A = dN / dt = N , l’activité d’un échantillon dépend donc de la nature et aussi de la masse du radionucléide dans l’échantillon. • Il y a également une diminution exponentielle de l’activité avec le temps: A = N d’où A(t) = A0e- t ou A(t) = A02 - t /T
Filiations radioactives • Lorsque le radionucléide père se désintègre en un radionucléide fils • qui est lui aussi radioactif, deux cas sont intéressants à considérer : • l’équilibre de régime où l1 du père < l2 du fils ( T1 > T2) permet de • construire un générateur, de façon a disposer du radionucléide fils sur • une durée beaucoup plus longue que T2. • Exemple médical : le générateur de 99Mo/99mTc • 99Mo -> 99mTc + 0-1e- + avec T = 67 h • 99mTc -> 99Tc + g avec T = 6h • Le générateur, initialement rempli de 99Mo, se charge en 99mTc • que l’on peut récupérer par séparation chimique tous les jours ; • l’activité de 99mTc est sensiblement égale (un peu >) à celle du 99Mo • présent à cet instant dans le générateur. • l’équilibre séculaire où l1 du père << li des fils ( T1 >> Ti), l’activité • de chacun des radionucléides fils est égale à celle du père.
La radioactivité et le vivant : période efficace • Lorsqu’un radionucléide (par exemple un traceur radioactif pour • effectuer une scintigraphie) est introduit dans un organisme vivant, • il peut disparaître de cet organisme par deux mécanismes : • la décroissance radioactive physique dont la « probabilité » par unité de • temps est lp • l’élimination biologique (urine, féces, sueur, air exhalé …) dont la • « probabilité » par unité de temps est lb. • La « probabilité » totale de disparition par unité de temps est • le = lp + lb. On peut aussi exprimer les périodes correspondantes, en • unités de temps ( T = ln 2 / l), et on montre aisément que : • 1/Te = 1/Tp + 1/Tb, Te étant appelée la période efficace. • Si Tp >> Tb, Te = Tb, la disparition se fait par un mécanisme biologique • Si Tp << Tb, Te = Tp, la disparition se fait par décroissance radioactive. • Ces notions peuvent être appliquées à un organe (pour la dosimétrie). • A radioactivité équivalente (activité, particules et énergie émises), • plus Te est court plus l’irradiation est faible (pas forcément vrai pour Tp).