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COUCHON Morgane / GOUNON Gaëlle / KUCSABINSKI Oana / VILLAIN Solène / TS1. Le DSM et ses limites. Qu’est-ce que le DSM ?.
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COUCHON Morgane / GOUNON Gaëlle / KUCSABINSKI Oana / VILLAIN Solène / TS1 Le DSM et ses limites
Qu’est-ce que le DSM ? • Le "DSM" (Diagnostic and Statistical Manual) est le vade mecum diagnostique le plus répandu en psychologie clinique et psychiatrie. Son but est de fournir aux divers professionnels travaillant en psychologie une référence commune permettant de définir ce qu'est un patient dépressif, un trouble bipolaire, etc. Le DSM, publié pour la première fois en 1952, en est aujourd'hui à sa quatrième version révisée, qu'on note DSM-IV-TR. Le DSM-IV se veut athéorique : il n'est fait aucune hypothèse sur les causes des troubles (l'étiologie : recherche et étude des causes des maladies). Ne sont proposés que des descriptions de symptômes. L'objectif du DSM-IV n'est pas de se substituer à un cours de psychologie clinique, mais seulement de proposer un langage commun aux différents acteurs de la psychologie. • Ce catalogue des troubles mentaux, établit la distinction entre normal et pathologique, définit des termes et des critères et s’est imposé depuis les années 80 comme la référence unique, la bible mondiale des pathologies mentales.
Les limites du DSM • Le comité qui supervise l’élaboration du DSM-V est composé de 28 psychiatres, dont 16 gardent de forts liens financiers avec l'industrie pharmaceutique. • Il faut savoir que 95 des 170 experts qui ont participé à l'élaboration du DSM-IV en 1994 avaient des liens financiers avec l'industrie pharmaceutique au moment de voter pour l'inclusion des «nouveaux troubles. • Dans son livre, Maurice Corcos dénonce la doxa DSM, majoritaire dans la psychiatrie française, et ses conséquences néfastes dans la formation des médecins psychiatres. Bien plus, l’auteur établit un rapport entre déshumanisation de la médecine, acquise à la logique du DSM, et nouveau symptôme dans la civilisation: l’oubli généralisé de l’humain au profit de politiques gestionnaire et de contrôle social.
Étiquetage : l'individu n'est défini qu’à partir d’une attribution. Ce processus d’attribution est méconnu. • Catégorisation : si un diagnostic est fait, il faut savoir quelle portée il va avoir, il ne faut pas emmurer les gens, définir ce qui fait que ceci ou cela est un trouble psychique. • Évaluation restreinte : quand un individu se présente et que seul le DSM est à disposition, un diagnostic peut lui être attribué. Il faut d’autres moyens d’évaluer (ne pas oublier de regarder les ressources du patient, regarder ce qui va bien, évaluer le vécu subjectif du trouble, ce qui lui est difficile ou non). Il faut évaluer la personne autant que la maladie. Tenir compte du fait que l'évaluation se fait dans un contexte spécifique et que dans un autre contexte, les mêmes choses ne sont pas perçues.
Risque de céder à une médicalisation excessive de l’état de souffrance : vision de l’homme biomédicale, l’homme est compartimentalisé. Le DSM se veut athéorique, il ne fait que décrire les maladies. • Comorbidité : pour un profil, il y a la présence simultanée de plusieurs diagnostics, ce qui n'implique pas nécessairement la présence de plusieurs maladies mais l'impossibilité du DSM à émettre un seul diagnostic.