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Le R.P.I.B. « jeunes »

Le R.P.I.B. « jeunes ». Coordination régionale RPIB Aquitaine. Clinique du « mal être des jeunes ». D’après « Il ou elle va mal: être attentif aux jeunes » Pommereau X, Damade M, Castera Ph Et le conseil local de santé de la Mairie de Bordeaux.

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Presentation Transcript


  1. Le R.P.I.B.« jeunes » Coordination régionale RPIB Aquitaine

  2. Clinique du « mal être des jeunes » D’après « Il ou elle va mal: être attentif aux jeunes » Pommereau X, Damade M, Castera Ph Et le conseil local de santé de la Mairie de Bordeaux

  3. L’adolescence est une période de transformation physique, psychique et sociale. • Le jeune préfère souvent les actes à la parole. • Aux actes sont parfois préférés les maux.

  4. Les maux • Troubles du sommeil • Fatigue • Mal au ventre, à la tête, au dos, • Palpitations, douleurs précordiales, • Le poids, • Il ou elle s’inquiète souvent de sa santé.

  5. Les comportements • Les essais, les expériences des jeunes peuvent comporter des risques. • La prise de risque caractérise l’adolescence mais attention si: • Elle survient précocement, • Elle se cumule et se répète, • Dure, • C’est alors une conduite à risque

  6. Les conduites à risque • S’expriment par des ruptures: • Avec la famille, • Avec les amis, • Un désintérêt pour les loisirs, la scolarité, le travail. • Le cumul des ruptures peut conduite à l’isolement

  7. Se souvenir : « P.I.R.E. » • Plus les manifestations sont : • Précoces, • Intenses, • Régulieres, • Menant à l’Exclusion, à l’isolement, • Plus elles sont inquiétantes.

  8. Le garçon exprime sa souffrance de façon violente et impulsive

  9. Il ne « va pas mal » si • Il cherche des sensations lui donnant le sentiment d’exister. • Il se mesure aux risques, aux interdits et aux autres. • Il cherche ses limites (notamment corporelles). • Il cherche à se démarquer de la société. • Il peut en vouloir à la société. • Il peut fumer ou boire pour s’intégrer, pour faire comme les copains. • Il peut traverser des difficultés scolaires passagères.

  10. « Il va mal » si • Il prend des risques sur la route (1ere cause de mortalité des garçons de moins de 25 ans) • Il est violent contre lui-même, jusqu’au suicide (2eme cause de mortalité) • Il est violent contre autrui (vandalisme, agressions) • Il cherche les ivresses, la « défonce » • Il est en échec scolaire, malgré ses capacités.

  11. La fille exprime sa souffrance discrètement en allant jusqu’à la disparition

  12. Elle ne « va pas mal » si • Elle cherche à éviter ses problèmes • Elle peut avoir la sensation d’être mal. • Elle prend soin de sa peau. • Elle s’inquiète de sa ligne • Elle se pose des questions sur sa sexualité et la maternité (sur sa féminité).

  13. « Elle va mal » si • Elle se « casse » en fuguant tout en souhaitant qu’on vienne la chercher. • Elle s’évanouit de façon répétée, a des « crises de spasmophilie », prend des tranquillisants, prescrits ou non, et peut aller jusqu’au suicide. • Elle coupe sa peau dans laquelle elle est mal (poignets, avant-bras) • Elle ne mange plus (anorexie) ou mange trop, avec des vomissements provoqués (boulimie), et en perd ses règles. • Elle a des conduites sexuelles à risque, des rapports non protégés, espérant secrètement « changer d’état »

  14. Si un jeune présente des signes de souffrance habituellement présentés par l’autre sexe, ceci doit être considéré comme un marqueur de gravité. • Ceci est vrai, même si aujourd’hui les spécificités de chaque sexe sont moins tranchées.

  15. La cause de la souffrance est souvent méconnue du jeune. • Il peut s’agir : • De problèmes psychologiques ou de maladies mentales (dépression, psychose…), • D’un vécu infantile traumatique (abus sexuel, deuil, abandon…), • De tensions relationnelles (famille, amis, professeurs…) • ou d’exprimer bruyamment la souffrance de ses proches (relations familiales perturbées).

  16. L’écoute est toujours nécessaire pour permettre au jeune de mettre en mots ce qui nécessitait violence, rupture ou maux, même si ce n’est pas toujours suffisant.

  17. Les consommations des jeunes

  18. DEFINITIONS Coordination régionale RPIB Aquitaine

  19. Usage ou Usage Simple • Usage de substances (légales ou illégales), dans des quantités et des modalités faisant courir des risques considérés comme suffisamment faibles pour être acceptables d’un point de vue sanitaire et/ou social, selon les données actuelles de la science. • On parle parfois d’usage à faible risque • Du point de vu scientifique, il existe toujours un risque associé à un usage. Coordination régionale RPIB Aquitaine

  20. Usage à risque • Usage de substances dans des quantités ou suivant des modalités exposant la personne à un risque considéré comme significatif d’un point de vue sanitaire et/ou social. • Il n’y a pas actuellement de dommages avérés dus à l’usage. • Les seuils à risque sont variables selon les produits et peuvent diminuer jusqu’à l’abstention dans certaines circonstances: grossesse; enfance; prises de médicaments; conduites de véhicules…… Coordination régionale RPIB Aquitaine

  21. Usage nocif • L’usage de substances a entraîné des conséquences sanitaires ou sociales dommageables avérées pour l’usager. • On a pu éliminer le diagnostic de dépendance. • L’usage nocif ne se définit pas par rapport à des seuils à risque et peut exister en dessous de ceux-ci. • En l’absence de certitude sur l’absence du diagnostic de dépendance, le diagnostic d’usage nocif ne peut-être retenu. Coordination régionale RPIB Aquitaine

  22. Addiction - dépendance DSM IV: Dépendance si présence de 3 critères ou plus au cours de la dernière année La personne n’a plus la possibilité de maîtriser son usage. La maladie addictive doit être diagnostiquée précocement et traité spécifiquement Coordination régionale RPIB Aquitaine

  23. Coordination régionale RPIB Aquitaine

  24. Pourquoi repérer plus particulièrement les consommations? • Elles peuvent être le signal d’un mal être. • Elles peuvent être responsables de complications somatiques, psychiatriques, familiales, sociales, professionnelles, scolaires. • Elles peuvent mettre le jeune dans une situation à risques (routier, sexuel, violences….)

  25. Quand repérer les consommations? • Le jeune peut en parler spontanément ; • Les parents sont inquiets ; • Face à des signes d’alerte: mal être ; ivresses ; • De façon systématique. Pour repérer ce qui ne se voit pas

  26. Épidémiologie des modalités de consommation

  27. Enquête LYCOLL (Mai 1999)(3749 élèves de 3eme et 2eme) • La prévalence des ivresses est proportionnelle à l’intensité du tabagisme et au cumul avec le cannabis: les consommations à risque sont intriquées. • La fréquence des tentatives de suicide croit avec les consommations à risque, surtout chez les filles. Il en est de même de l’impulsivité, du sentiment de popularité, du passage à l’acte sexuel.

  28. ESCAPAD A 17 ans • Les ivresses régulières sont en hausse (6,5% en 2002 à 10,5 % en 2011) • La consommation régulière de cannabis est en baisse (10 % en 2000 à 6,5 % en 2011) • Les autres produits illicites avec en première ligne les poppers et les autres produits inhalés, sont à peu près constants.

  29. Une majorité de jeunes s’arrête à l’expérimentation ou à un usage modéré et occasionnel. La consommation est conviviale, récréative, jamais seule, en petits groupes de pairs, peu fréquente. Consommation plaisir, à la recherche de sensations. D’autres cherchent à renforcer le sentiment d’identité et d’appartenance au groupe. L’utilisation auto-thérapeutique, plus régulière et solitaire est bien sûr plus inquiétante. La répétition des ivresses, des « défonces », « à tomber par terre », même rares et espacées, dénote un passage à une consommation toxicomaniaque, toujours problématique.

  30. Plus les consommations sont: • Précoces • Régulières • Durables • Solitaires • Importantes jusqu’à l’ivresse et la « défonce » Plus elles sont: • Intriquées (poly-consommateurs) • Problématiques • Symptomatiques d’un mal être, de difficultés personnelles, d’une pathologie mentale, d’un trouble de la personnalité.

  31. Se souvenir : « P.I.R.E. » • Plus les consommations sont : • Précoces, • Intenses, • Régulieres, • Menant à l’Exclusion, à l’isolement, • Plus elles sont inquiétantes.

  32. Facteurs de risque individuels et environnementaux

  33. Facteurs psychologiques • Faible estime de soi • Timidité • Autodépréciation • Réactions émotionnelles excessives • Difficultés à faire face aux évènements • Difficultés à avoir des relations stables et à résoudre les problèmes interpersonnels

  34. Facteurs psychiatriques • Troubles d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TADA) • Troubles de l’humeur (dépression, trouble bipolaire) • Tentatives de suicide à répétition • Troubles anxieux • Troubles du comportement alimentaire • Troubles de la personnalité (antisociale, borderline…)

  35. Facteurs environnementaux • Antécédents familiaux de conduites addictives • Fonctionnement intrafamilial, le mode d’éducation, la tolérance des parents pour l’usage des produits et pour la transgression des règles • Les évènements de vie (deuils, séparations, agressions, incestes….) • L’influence des pairs, du groupe • La précarité, l’absence de scolarisation, la marginalité.

  36. Une population hétérogène Des jeunes encore très « parents dépendants »  Des jeunes déjà « adultes », insérés socialement (travail, famille)……. Des jeunes « ados » - adulescents – en errance entre l’enfance et la position adulte. Des jeunes en grande difficulté, non insérés (déscolarisés, sans travail, à la famille absente)

  37. Clinique des consommations

  38. L’alcoolisation aiguë • Le « binge drinking » ou la recherche rapide de l’ivresse, est en augmentation régulière. • Les risques principaux en sont : • Le coma éthylique • La pancréatite aiguë • Être agresseur • Être victime (vols, viols, coups, accidents) • Des passages à l’acte : rapports sexuels non protégés, tentatives de suicide, consommations non contrôlées de substances dangereuses • L’amnésie de ce que l’on a dit, fait, subi.

  39. Le cannabis

  40. Ca marche comment? • Le TétraHydroxyCannabinol (THC) = la substance psycho-active. • Des taux variables de 1 à 50 pour les produits trouvés dans le « commerce », donc des effets difficiles à prévoir. • Effet maximal en 7 à 10 mn après inhalation. • Se fixe sur le cerveau+++ (jusqu’à 18 mois après le dernier joint pour un gros consommateur). • Elimination urinaire jusqu’à 21 jours après la dernière prise.

  41. Effets aigus du cannabis (1) • L’ivresse cannabique: • Dure 3 à 8 heures et jusqu’à 24 heures pour les perturbations cognitives. • Sont recherchés le bien être euphorique, l’hyperesthésie sensorielle, la phase extatique, le sommeil. • Sentiment de ralentissement du temps et trouble de la coordination motrice • Tachycardie, hypotension orthostatique, démarche ébrieuse, hyperhémie conjonctivale, mydriase.

  42. Effets aigus du cannabis (2) • La « crise blanche » connue des consommateurs : • Exacerbation des effets • Sentiment de malaise avec pâleur (crise d’angoisse) • Attaque de panique (ou « bad trip »): • Sentiment de ne plus maîtriser les effets du produit. • Peut motiver l’arrêt de la consommation. • Syndrome de dépersonnalisation: • Peut survenir immédiatement après la prise et durer plusieurs semaines, • Angoisse chronique avec sentiment d’étrangeté, de déjà-vu, troubles de concentration, troubles de mémoire, humeur dépressive….

  43. Troubles psychotiques et cannabis • Psychose cannabique aiguë: bouffées délirantes aiguës liées à de fortes doses de cannabis. Évolution favorable en 8 jours à 3 mois, spontanément ou avec neuroleptiques, à condition d’arrêter le cannabis. • 15 à 41% des schizophrènes consomment régulièrement du cannabis. • Ce dernier apparaît de plus en plus comme un co-facteur probable de déclenchement de la maladie, sur un terrain favorable.

  44. Les effets neuro-psychiques à long terme • Troubles cognitifs (mémoire à court terme): • Chute des résultats scolaires, • Absentéisme, • Désinvestissement plus ou moins global. • Syndrome amotivationnel: • Apragmatisme important, • Perte d’intérêt, • Anhédonie, • Intolérance aux frustrations, • Ralentissement psychique.

  45. Autres effets chroniques du cannabis • Le risque relatif de cancers des voies aéro-digestives supérieures et des poumons est 2,6 à 8,2 fois plus élevé que chez les non consommateurs et plus précoces. • Les artérites sont plus fréquentes et surtout plus précoces • Le cannabis augmente le risque d’un accident de la route, d’un accident au travail • Le cannabis potentialise les effets de l’alcool, des barbituriques, de la caféine et des amphétamines.

  46. Syndrome de sevrage • 5% des consommateurs réguliers vont présenter un syndrome de sevrage. • Le syndrome de sevrage commence un jour après l’arrêt et peut durer 4 à 14 jours avec un pic entre le deuxième et le 6eme jour: • Irritabilité ; anxiété ; humeur dysphorique, • troubles du sommeil ; parfois comportements agressifs. • perte de l’appétit et nausées ; diarrhées; • modifications de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle; • tremblements ; sueurs.

  47. LE REPERAGE

  48. Les objectifs du repérage • Repérer si le jeune manifeste des signes de mal être et parmi ces signes, les consommations de substances psycho-actives. • Permettre au « jeune » d’identifier ce qui pose éventuellement problème, dans sa vie et dans ses consommations. • Être vigilant sur le « P.I.R.E. » Toujours rappeler le strict respect du secret médical

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