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Diagnostic précoce de la cancérogenèse en sénologie: IRM standard et IRM interventionnelle. P Taourel, X Prat, P Boulet, C Granier,M Devaux, J Pujol (Montpellier). Questions. Pourquoi l’IRM peut permettre le diagnostic précoce de cancer
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Diagnostic précoce de la cancérogenèse en sénologie: IRM standard et IRM interventionnelle P Taourel, X Prat, P Boulet, C Granier,M Devaux, J Pujol (Montpellier)
Questions • Pourquoi l’IRM peut permettre le diagnostic précoce de cancer • Performances de l’IRM dans le diagnosticprécoce de cancer • Petit cancer invasif • Cancer canalaire in situ • Jusqu’où faut-il aller en IRM pour le diagnostic précoce de cancer
Questions • Pourquoi l’IRM peut permettre le diagnostic précoce de cancer • Performances de l’IRM dans le diagnosticprécoce de cancer • Petit cancer invasif • Cancer canalaire in situ • Jusqu’où faut-il aller en IRM pour le diagnostic précoce de cancer
V Modification perméabilité Création d’un gel matriciel Formation de néo vaisseaux TUMEUR Facteurs angiogéniques
Cancer infiltrant : Pas de corrélation entre MVC et les facteurs pronostiques de la tumeur
Questions • Pourquoi l’IRM peut permettre le diagnostic précoce de cancer • Performances de l’IRM dans le diagnosticprécoce de cancer • Petit cancer invasif • Cancer canalaire in situ • Jusqu’où faut-il aller en IRM pour le diagnostic précoce de cancer
Quelle est la taille des cancers invasifs diagnostiqués par l’IRM ? • Dépistage chez femmes à risque • Bilan d’extension homolatéral • Bilan d’extension controlatéral
Bilan d’extension K infiltrant Multicentricité, multifocalité Caractéristiques des cancers détectés à l’IRM • Série multicentrique : 426 patientes, 15 centres • Lésion additionnel : marge de 2 cms • Patientes avec lésion biopsiée sur les données IRM : 61, Cancer = 41 vue en IRM seulement correspondant à un deuxième cancer : 10 % • Taille moyenne du deuxième cancer = 11 mm J of Surg Oncol 2005
Bilan d’extension K infiltrant : Bilatéralité • 961 patientes • 3,1 % de cancer contro-latéral • VPP de la biopsie : 24,8 % • 18 K invasif versus12 CCIS • Taille moyenne K invasif 10,9 mm (1-42) NEJM 2007
Analyse faux-négatif Corrélation avec analyse de pièces de mastectomies coupées en 5mm • 99 seins (188 K) • IRM : Sen = 81 % (89 % KI, 40 % KIS) • MM : Sen = 66 % (72 % KI, 37 % KIS) • F- : IRM : 5,6 mm, MM : 10,9 mm • Performance = sein densité BIRAD 1 AJR Sardanelli 2005
Analyse Faux négatif K invasif28 cas (Teifke adiology 2002) • Technique : 5 cas • Rehaussement masquant : 3 cas • Caractéristiques histologiques : 5 cas • Taille : 15 cas : ≤ 5mm
Performance de l’IRM pourle diagnostic de CCIS • Peu de résultats • Non indication de l’IRM (mammographie / microcalcifications) • IRM plus performante pour diagnostic de CCIS de haut grade que de bas grade • Potentiel dans le bilan d’extension • Les CCIS représente un taux important des cancers biopsiées sous IRM (> taux des cancers découverts par IRM) (64 CCIS pour 74 K invasif dans la série multicentrique européenne – Cancer 2006)
r = 0,57 r = 0,78
IRM et CCIS :la fin du consensus ? • Etude Lancet 2007 (C Kuhl) • 5960 patientes • Comparaison Mammographie/IRM • 167 diagnostic de CCIS • 89 CCIS de haut grade • Sen pour CCIS haut grade : • IRM = 98% • Mammographie = 52%
Questions • Pourquoi l’IRM peut permettre le diagnostic précoce de cancer • Performances de l’IRM dans le diagnosticprécoce de cancer • Petit cancer invasif • Cancer canalaire in situ • Jusqu’où faut-il aller en IRM pour le diagnostic précoce de cancer
ACR 1 et 2 arrêt des investigations 3 4 - 5 relecture mammographies échographie reclassement MG ou US ACR4 ou 5 pas de corrélation pas de corrélation MG +US ACR3 biopsie sous mammographie ou échographie biopsie ou repérage sous IRM surveillance 6, 12 mois
ACR 1 et 2 arrêt des investigations 3 4 - 5 relecture mammographie échographie reclassement MG ou US ACR4 ou 5 pas de corrélation pas de corrélation MG +US ACR3 biopsie sous mammographie ou échographie biopsie ou repérage sous IRM surveillance 6, 12 mois
Valeur de l’échographie à postériori • Elle retrouve une lésion passée inapercue dans 23% à 57% des cas • Un rehaussement a d’autant plus de chance d’être un cancer : • qu’il existe un substratum échographique (43% versus 14%) • L’écographie de second look rattrape plus les cancers invasifs que in situ (58% versus 29%) : LaTrenta Radiology 2003
ACR 1 et 2 arrêt des investigations 3 4 - 5 relecture mammographies échographie reclassement MG ou US ACR4 ou 5 pas de corrélation pas de corrélation MG +US ACR3 biopsie sous mammographie ou échographie biopsie ou repérage sous IRM surveillance 6, 12 mois
2005 2006
2005 2006
Stratégie devant un rehaussement isolé de petite taille = problème du focus • Foyer de rehaussement, < 5mm, non visible en tant que masse avant injection (OBNI) • sémiologie morphologique impossible • Cinétique peu reproductible
Stratégie devant un rehaussement isolé de petite taille = problème du focus • Foyer de rehaussement, < 5mm, non visible en tant que masse avant injection (OBNI) • sémiologie morphologique impossible • Cinétique peu reproductible • CAT • Si bilatéral, multiple : négativer • Si unique : ACR 3 • Biopsie dans contexte particulier
ACR 1 et 2 arrêt des investigations 3 4 - 5 relecture mammographies échographie reclassement MG ou US ACR4 ou 5 pas de corrélation pas de corrélation MG +US ACR3 biopsie ou repérage sous IRM biopsie sous mammographie ou échographie surveillance 6, 12 mois
Conclusion • L’IRM a un fort potentiel pour diagnostiquer des cancers invasifs de petite taille et des cancers canalaires in situ : angiogénèse • En pratique clinique, elle rattrape des cancers non vus par l’imagerie conventionnelle de taille centimètrique en moyenne • La prise en compte des foci ≤ 5 mm expose à un manque de spécificité non gérable • L’utilisation plus large des procédures de prélèvements guidés par IRM est indispensable et urgente