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Le climat ?. Le climat ?. 3 méthodes d’approche complémentaires : 1. Simulation par modèle avec ITK constant STICS (4 stations) ; Modèle agroclimatique ARVALIS 2. Evolution comparée des évolutions de rendement Données régionales SCEES / résultats des expérimentations
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Le climat ? • 3 méthodes d’approche complémentaires : • 1. Simulation par modèle avec ITK constant • STICS (4 stations) ; Modèle agroclimatique ARVALIS • 2. Evolution comparée des évolutions de rendement • Données régionales SCEES / résultats des expérimentations (Techniques culturales à l’optimum) • 3. Analyse de l’évolution des conditions climatiques • Sont-elles explicatives de la variabilté interannuelle ? • Ont-elles évolué ?
A C B D Année de récolte
Les rendements : stagnation - augmentation de variabilité D’après Nadine BRISSON
Le climat ? Identification de conditions climatiques défavorables au blé depuis les années 1990 : • choix de 5 régions (PACA, Picardie, Bourgogne, Centre, H Normandie) • par région : 1 station, 1 RU, 1 date de semis, 1 variété On tente d’expliquer les écarts de rendement à la tendance moyenne par le climat
100 PACA 90 rendement Bourgogne (q/ha) Centre 80 Haute-Normandie 70 Picardie Le climat ? 60 50 40 30 20 10 0 1950 1955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 Explication de la variabilité par 2 conditions climatiques : sécheresse et Fortes T°C
Le climat ? Picardie Normandie Centre Bourgogne PACA 67% 63% 62% 68% 88% La variation du rendement est expliquée en grande partie par 2 variables climatiques : sécheresse (montaison, remplissage) et T°C (remplissage) Mêmes diagnostics en construisant des modèles par région
Le climat ? 2. Deuxième type d’approche Comparaison entre les rendements issus des expérimentations (TK à l’optimum) et ceux issus des statistiques régionales ? Poids des techniques culturales relativement à celui du climat ? Si même évolution temporelle, alors le poids du climat est la principale cause de sa variabilité interannuelle ; (les techniques n’interviennent plus marginalement)
Région CHAMPAGNE Région BOURGOGNE d’après Gérard BRIFFAUX
80 Essais ITCF Sud est Moyenne Régionale 70 60 50 Rendement (q/ha) 40 30 20 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 BRETAGNE PACA
Le climat ? 3. Troisième type d’approche Méthode : On relie les Δ interannuels de rendement (entre années n et n-1) avec les Δ interannuels de variables climatiques (sécheresse montaison, et températures chaudes) (*) Intérêt : avec ce pas de temps annuel, on s’affranchit de certains effets Indirects (progrès génétique, évolution des techniques…) * d’après D.Lobell et C.B. Field, « Global scale climate crop yield relationships and the impacts of recent warming » (Environmental Resarch Letters, 2007)
Variation interannuelle des rendements départementaux expliquée par le déficit hydrique 1990-2005 Le climat ?
Variation interannuelle des rendements départementaux expliquée par l’échaudage 1990-2005 Le climat ?
Dans beaucoup de départements, des relations négatives… …impact négatif des températures chaudes et de la sécheresse depuis les années 1990
Le climat ? Regard historique du problème : évolution de la sécheresse Pluies (mm) du 1/10 au 15/7 Chalôns Nîmes Toulouse Déficit hydrique cumulé pendant le remplissage Pluies (mm) du 1/02 au 10/05
Le climat ? Demain… Depuis 20 ans Source : Météo France (Scénario B2) Regard historique du problème : évolution de l’échaudage thermique Nb de jours > 25°C pendant le remplissage Chalôns Nîmes S de Tmax > 25°C 10 mai – 10 juin Toulouse Nb de jours > 25°C pendant le remplissage
Conclusions • Le rendement du blé plafonne depuis les années 1990… • … en dépit d’un progrès génétique a priori constant. • Certaines techniques culturales ont légèrement évolué, leurs impacts ne peuvent expliquer le plafonnement et l’ampleur de la variabilité interannuelle constatés. • Ces deux points sont en revanche expliqués en grande partie par des conditions climatiques… • … qui ont évolué temporellement, engendrant des pénalités plus significatives depuis les années 1990. • 6. Le début de cette période, ainsi que la nature des facteurs météorologiques incriminés sont cohérents avec les conclusions émises par les experts du GIEC • 7. Le constat observé révèle que l’adaptation naturelle (phénologie, pratiques…) n’a pas été suffisante… • 8. … et que donc, stratégies d’esquive et d’adaptation génétique sont des axes à privilégier.