II. AMENAGER LES VILLES : REDUIRE LES FRACTURES SOCIALES ET SPATIALES

1. II. AMENAGER LES VILLES : REDUIRE LES FRACTURES SOCIALES ET SPATIALES • A. LES NOMBREUX DEFIS QUE POSE LA METROPOLISATION • 1) Le défi de l’étalementurbain : Comment permettre le développement d’uneville durable, alorsque les villes ne cessent de grandir ? L’exemple du nouveau quartier de la Confluence à Lyon • 2) Le problème de la vulnérabilité accrue face aux aléas : Comment concilier concentrations fortes de population et risques ? Information et PPR : l’exemple de la gestion de la cruecentennale à Paris • 3) Le problème de la spécialisationfonctionnelle des espaces : Comment faire face à des inégalités socio-spatiales de plus en plus marquées ? L’exemple de la PLAINE SAINT-DENIS

2. Source : syndicat intercommunal «Plaine Commune» 3è travail sur DOCUMENT : analyse de cartes et photos satellites (Edugeo)Les transformations du paysage de la plaine Saint-Denis

3. 3è travail sur DOCUMENT : analyse de cartes et photos satellites (Edugeo)Les transformations du paysage de la plaine Saint-Denis Carte topographique type 1900 Source : Edugéo

4. Un paysageurbainconfus et peulisible • Nombreusesvoies de communication : canal saint Denis, routes, voiesferrées : enchevêtrement • Zones d’activité : usines (usines à gaz, usines de St-Gobain) et entrepôts : la Plaine Saint Denis estalors un des premiers ensembles industriels du pays : énergie, métallurgie, chimie (voir les 50 ha des gazomètres du Cornillon) • Cimetières • Proximité de Paris (on voit la porte de la Chapelle et la porte d’Aubervilliers)

6. Des permanences : • toujours la même empreinte des infrastructures de transport avec en plus l’A1 et l’A86, RER, lignes de train de banlieue Transilien, métro • toujours des entrepôts • De profonds changements : • De nouveaux équipements : • en terme de transports : gares (RER B la Plaine par exemple) • culturels et de loisirs : écoles, collèges, lycées, théâtres, piscine, karting • De nouveaux pôles d’activité : centre de recherche à l’ouest du Stade de France et à l’est de la zone de Montjoie, studios de la Plaine Saint-Denis

7. Comment expliquer ces changements ?4è travail sur DOCUMENT : extrait VIDEO : «La France en face»A l’échelle d’un quartier : Les transformations de la Plaine saint Denis 25’48  32’

8. 4è travail sur DOCUMENT : extrait VIDEO : «La France en face»A l’échelle d’un quartier, les transformations de la Plaine saint Denis • HISTORIQUE DE L’AMENAGEMENT • 1955-1975 : apogéeindustriel : classeouvrière, municipalitéscommunistes, pleinemploiindustriel • 1975-1995 : l’industrie vole en éclat. Frichesindustrielles : usines s’en vont/ Les municipalitéscommunistesbloquent les terrains : position défensive/ chômage/ 20 ans de panne de l’aménagement • 1990’ : vasteopération de réaménagement

9. Les transformations du paysage de la plaine Saint-DenisQUELS EQUIPEMENTS ? • Stade de France : grand équipement urbain et multifonctionnel (Coupe du Monde 1998) • Amélioration de la desserte : gares RER B et D, prolongement des lignes 12 et 13 de métro, tramway • Aménagement d’espaces publics de qualité : couverture de l’A1, pont sur le canal, espaces verts • Mutation radicale de l’emploi : sur les friches industrielles, on construit les sièges sociaux de très grandes entreprises publiques et privées. Services/ Audiovisuel/ Formation/ Recherche et Développement/ Finances et assurance : dynamique de la production immatérielle. La Plaine Saint-Denis est devenue le 3è pôle tertiaire d’Ile de France • création de nouveaux quartiers : ZAC Canal Porte d’Aubervilliers, ZAC de la Montjoie.... Cité du cinéma près de la tour Pleyel à Saint-Denis

10. Les transformations du paysage de la plaine Saint-DenisDES TRANSFORMATIONS DE LA POPULATION ? • La population de cadres : ne vit pas sur place • La population résidente : en grande difficulté, population de services, chômeurs, population très jeune et immigrée (En Seine-Saint-Denis, 36 ZUS qui rassemblent 20% de la population du département) • Pas de mixité. ZUS : importance du logement social. Zones de grande mobilité. • A terme ? gentrification ?

11. Fiche de travail élève Les transformations de la Plaine Saint Denis

12. MISE EN OEUVRE • Les élèves se mettent par groupes de 2 ou 3 • CONSIGNE : Construire un schéma sur les transformations du territoire de la Plaine Saint-Denis • Sur une feuille blanche, ils doivent tracer un cadre pour leur schéma et placer la légende dessous, ainsi qu’un titre.

13. 1er exemple de réalisation : Les élèves ont axé leur légende sur les transformations

14. 2è exemple de réalisation : Les élèves ont axé leur légende sur les permanences et les mutations

15. 3è exemple de réalisation : un schéma incomplet mais très bien formulé dans les intitulés de parties

16. Exercice pour conclure le travail : La légende et le croquis réalisé sont distribués sans les figurés, que doivent retrouver les élèves

17. Les transformations de la Plaine Saint-Denis

18. II. AMENAGER LES VILLES : REDUIRE LES FRACTURES SOCIALES ET SPATIALES • B. LA REPONSE DES POUVOIRS PUBLICS FACE A CES PROBLEMES URBAINS • 1) DES LOIS, OUTILS POUR LES AMENAGEURS : • Gérer les quartiers en grande difficulté : définir des ZUS, prioritaires pour l’aménagement. Destruction de grands ensembles et réhabilitations • L’intercommunalité (loi Chevènement de 1999) • La loi SRU de 2000 (obligation de la construction de logements sociaux, pour faciliter la mixité urbaine par ex)

19. II. AMENAGER LES VILLES : REDUIRE LES FRACTURES SOCIALES ET SPATIALES • B. LA REPONSE DES POUVOIRS PUBLICS FACE A CES PROBLEMES URBAINS • 2) DES DIFFICULTES DANS L’APPLICATION DE CETTE POLITIQUE DE LA VILLE ?L’exemple de l’exercice de l’intercommunalité dans la Plaine Saint-Denis • Association Plaine Renaissance (1985) qui rassemble les collectivités locales, notamment les villes de Saint-Denis et Aubervilliers • Création de Plaine Commune en 2000 • Une intercommunalité aux prises avec des logiques contradictoires

20. Des logiques en concurrence : • dans les décisions d’aménagement : favoriser l’installation d’entreprises, revitaliser les friches, maîtriser la circulation, construire de nouveaux logements... • dans les acteurs : intercommunalité, logique de l’Etat, région (Plaine identifiée comme «secteur stratégique ds le Libre Blanc de l’IdF en 1990, puis dans les Contrats de Plan Etat-Région (1994-1998 et 2000-2006)) • dans les enjeux : pression foncière de la proximité de Paris, logique économique du développement du secteur tertiaire, logique sociale (montée des prix de l’immobilier et des loyers/ la majeure partie de l’emploi ne correspond pas à la qualification des populations résidant sur place) • Un projet qui dépasse la simple intercommunalité (insertion dans le Grand Paris)

21. 3è CONCLUSION: • Une politique de la ville souvent remaniée. • Les territoires urbains restent fragmentés, physiquement et socialement • Si les grandes métropoles = lieux quasi exclusifs de l’attractivité, qu’en est-il du reste du territoire ? France périphérique

22. Les élèves ont compris qu’ils étaient capables de réaliser par eux-mêmes ce type d’exercice qui bien souvent les paralyse. Les élèves se sont appropriés un certain nombre de capacités et méthodes des exercices graphiques : Prélever, hiérarchiser et confronter des informations Réaliser des cartes et schémas en tenant compte de critères précis : choix des figurés, choix des termes de la légende, structuration de cette légende, choix du titre… Les élèves ont compris qu’il n’y a pas une seule légende possible ; le tout est qu’elle soit la plus ordonnée et la plus cohérente possible. Conclusion: