Thème 3 : Corps humain et santé : l’exercice physique

1. Thème 3 : Corps humain et santé : l’exercice physique

2. Introduction du chapitre 1 :Campagne TV de l’INPES de 2004 sur la nécessité de faire une activité physique pour limiter les risques de maladies cardio-vasculaires, cancer, diabète.

3. Chapitre 1 : Pourquoi nous conseille-t-on de faire du sport pour protéger notre santé ? I – Travail de recherche 1 ) Proposer une ou plusieurs hypothèses répondant au problème du chapitre. 2 ) Proposer une démarche pour tester vos hypothèse.

4. 1 ) Quelles informations intéressantes apportant un élément de réponse à notre question, tirez-vous du document 1 p 208 ? Le document 1a p 208 est un tableau des dépenses énergétiques moyennes d’un garçon et d’une fille selon l’intensité de l’activité physique. On constate que lorsque l’activité physique est nulle chez un garçon la dépense énergétique est de 7500 kJ/jour. Lorsque l’activité physique augmente, les dépenses énergétiques aussi, atteignant 15700 kJ/jour. Il en est de même chez la fille.

5. Le document 1b p 208 est un tableau des dépenses énergétiques d’un garçon selon le type d’activité physique pratiquée. On constate que lorsque selon le type d’activité physique chez un garçon la dépense énergétique varie de 250 kJ/heure en phase de sommeil, 500 kJ/h en position debout, 800 kJ/h en marche lente, 2500 kJ/h en faisant du tennis. L’activité physique augmente donc les dépenses énergétiques de l’organisme.

6. 2 ) Même question pour le texte du document 1 p 202, et les documents 2 p 208 et 3 p 317. Le document 1 p 202 est un texte sur le fonctionnement des organes. On apprend que les muscles ont besoin d’énergie pour leur fonctionnement et qu’elle est issue de réactions chimiques entre les nutriments et le dioxygène. Le document 2 p 208 est un histogramme de la consommation des nutriments par les muscles en fonction de la puissance du travail musculaire. On constate que lors d’une marche, la dépense énergétique est d’environ 400 kJ/kg/min. Elle augmente à 840 kJ/kg/min lors d’une course d’orientation et à 1254 kJ/kg/min lors d’un sprint donc plus l’intensité de l’effort est important, plus les muscles dépenses de l’énergie..

7. On constate par ailleurs que lors d’une marche, la source d’énergie est aux ¾ les acides gras du sang, ¼ les triglycérides musculaire et ¼ le glucose du sang. Lors d’une course d’orientation, les sources d’énergie sont pour 1/3le glycogène musculaire (2/3 pour le sprint), 1/10e le glucose du sang (sensiblement la même quantité que lors d’une marche) ¼ les acides gras (sensiblement la même quantité que pour une marche) et 1/5e les triglycérides mais en quantité beaucoup plus importante que lors d’une marche. On conclue que lorsque l’intensité de l’effort augmente, le muscle augmente sa dépense énergétique en utilisant en plus des acides gras et du glucose du sang les triglycérides et le glycogène musculaire

8. II – Connaissances à retenir sur le chapitre 1, thème 3 Le fonctionnement de l’organisme nécessite de l’énergie. energeia en Grec ancien voulait dire « en travail », « en action ». L'énergie caractérise la capacité à produire des actions, par exemple à engendrer du mouvement, modifier la température d'un corps ou à transformer la matière. Dans l’organisme, cette énergie est fournie par la respiration cellulaire. C’est une réaction chimique dont les réactifs sont les nutriments et l’eau. L’effort physique nécessite également de l’énergie ce qui fait augmenter les dépenses énergétiques dans l’organisme et notamment cela augmente la consommation de nutriments. C’est pourquoi l’exercice physique est un des facteurs qui aident à lutter contre l’obésité. En effet, les nutriments absorbés au moment des repas mais non utilisés dans l’organisme sont stockés notamment sous forme de tissus graisseux. Lorsque le tissu graisseux est en excès aboutissant à un IMC supérieur à 30 on parle d’obésité. Lors d’un exercice physique, les nutriments absorbés lors du repas et ceux stockés suite aux repas précédents sont utilisés par l’organisme : les stocks de graisse ne sont pas alimentés, voire ils sont utilisés : l’IMC n’augmente pas, voire diminue.